jeudi 13 avril 2017

uranuimgte : lorsque la france à fic tente de sauver ses regimes englués jusqu'au cou dans les detourrnements de fonds public..

Niger : où est passé l’argent de « l’Uraniumgate » ?

Christophe ChâtelotLE MONDE
Dans cette obscure affaire de vente d’uranium, le groupe français Areva dit avoir perdu 18 millions de dollars et l’Etat nigérien affirme en avoir gagné 800 000…
Lors d’une manifestation contre Areva, à Niamey, capitale du Niger, en février 2014.
Il y a là, réunis autour d’une transaction financière qui sème le doute, tous les éléments d’un thriller politico-financier. On y retrouve le géant français du nucléaire Areva, un nouveau gouvernement, sans le sou, d’une ancienne colonie française en Afrique, des intermédiaires russes et libanais avec des comptes bancaires dans les Emirats arabes unis et des centaines de millions de dollars qui doivent changer de mains lors d’une opération qui, finalement, n’aboutira pas.
Les journalistes nigériens l’appellent « l’Uraniumgate ». A Niamey, une plainte contre X a été déposée par des organisations de la société civile. Une commission parlementaire enquête, de même que des juges parisiens, dans l’espoir de faire la clarté sur cette affaire opaque.
Le scandale a éclaté le 16 février 2017, avec la publication dans l’hebdomadaire nigérien Le Courrier de documents portant sur la vente à l’automne 2011, pour 320 millions de dollars (environ 240 millions d’euros à l’époque), « d’une très forte quantité d’uranium ». Une transaction portée par Areva mais dans laquelle apparaît la Société du patrimoine des mines du Niger (Sopamin), contrôlée par l’Etat nigérien, lequel a été immédiatement soupçonné par l’opposition et une partie de la presse nigériennes d’avoir détourné une partie de cette somme.

Des intermédiaires russe et libanais

Le Courrier avait alors détaillé le circuit tortueux de cette transaction : « Areva UG [filiale commerciale du groupe Areva] avait vendu une très forte quantité d’uranium à Energo Alyans, une société de distribution russe qui ne s’intéressait pas au commerce d’uranium ou même au négoce de matières premières. Le 24 novembre suivant, la société Energo Alyans a vendu cet uranium à la société Optima Energy Offshore SAL, au Liban. Les deux ventes ont été notifiées à la société Areva. […] Un virement bancaire de 319 millions de dollars […] a été fait le 12 décembre 2011, du compte de Sopamin, logé à BNP Paribas, à Paris, au compte d’Optima, à Dubaï. »
Le groupe français n’en conteste pas la réalité. « Il s’agissait d’une opération de trading dans le cadre d’une offre intégrée », nous confirme Christophe Neugnot, porte-parole d’Areva. En clair, le groupe français était à l’époque en contact avec un opérateur intéressé par l’achat de centrales nucléaires. « Dans ce genre de projet, l’opérateur veut de la visibilité et nous demande de sécuriser son approvisionnement futur en uranium », explique Christophe Neugnot. D’où cette opération de trading par laquelle Areva met une option sur l’achat de 3 000 tonnes d’uranium.
« Finalement, la vente du réacteur ne s’est pas faite, nous avons racheté l’uranium », avec, au bout du compte, « une perte de 18 millions de dollars – et non de 100 millions, comme évoqué dans la presse – due aux variations des cours de l’uranium », précise le porte-parole d’Areva. Le marché de cette matière première était alors frappé de plein fouet par la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon, en mars 2011.
Quant à la présence des intermédiaires russe, Energo Alyans, et libanais, Optima Energy, Areva se défausse : « Une histoire classique entre traders. » Sauf que, chemin faisant et en l’espace de quelques jours, les deux traders empochent de confortables plus-values : 17,6 millions de dollars pour Optima Energy et 82 millions de dollars pour Energo Alyans, une société russe « inconnue des traders [et] qui aurait totalement disparu peu de temps après les faits », selon une enquête publiée le 28 mars par l’hebdomadaire Jeune Afrique. En France, où Areva est déjà empêtré dans un autre dossier africain, celui autrement plus lourd d’Uramin en Centrafrique, l’affaire nigérienne fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet financier.
Pour ce qui est de l’intervention de la Sopamin, Areva avance une explication simple : « Quand nous cherchons de l’uranium, nous nous tournons vers ceux qui peuvent nous en fournir. » Et au Niger, où les Français extraient de l’uranium depuis les années 1960, Areva avance en terrain connu. La Sopamin y est actionnaire des deux filiales d’Areva : la Société des mines de l’Aïr (Somaïr) et la Compagnie minière d’Akouta (Cominak), qui assurent 30 % de l’approvisionnement en uranium nécessaire au fonctionnement des centrales françaises. Dans cette affaire, Areva aurait donc « demandé » au Niger de piocher dans le stock d’uranium qui lui revient chaque année à hauteur de sa participation (environ un tiers des parts), conformément au pacte d’actionnaires qui les lie.

« Nous avons trouvé les caisses vides »

Les autorités nigériennes expliquent différemment leur présence dans cette opération qui subitement se teinte de politique. Pour comprendre, il faut se replacer dans le contexte nigérien de l’époque. Avril 2011 : Mahamadou Issoufou est démocratiquement élu à la présidence du Niger, qui voit avec hantise le voisin (et « banquier ») libyen sombrer dans le chaos. En janvier, deux Français avaient été tués après avoir été enlevés par des djihadistes à Niamey. Quatre mois plus tôt, sept personnes, dont cinq Français, avaient été prises en otages sur le site d’Arlit exploité par Areva.
« Quand nous sommes arrivés au pouvoir, nous avons trouvé les caisses de la présidence complètement vides alors qu’il fallait bâtir un vrai système de sécurité », explique une source proche de la présidence. Selon elle, « Areva, qui avait aussi intérêt à ce que ses sites d’extraction soient sécurisés, aurait alors proposé de nous aider en nous associant à cette opération de trading d’uranium, alors qu’il n’était pas obligé de le faire ».
Sauf à envisager que le Niger ait aussi profité des quelque 100 millions de dollars touchés par les intermédiaires, le bilan de la transaction est maigre pour Niamey : « Environ 800 000 dollars, utilisés pour l’achat de véhicules destinés à la garde présidentielle », selon l’actuel ministre des finances, Hassoumi Massaoudou. Cet ancien salarié d’Areva – tout comme l’actuel président du Niger – sait de quoi il parle. En 2011, au moment des faits, il occupait le poste de directeur de cabinet du président Issoufou, dont il avait d’ailleurs conduit la campagne électorale. C’est à ce titre qu’il dirige alors le conseil d’administration de la Sopamin, dont neuf des onze membres sont nommés par l’Etat.
Un document consulté par Le Monde montre que les 800 000 dollars encaissés par la Sopamin ont été versés au Trésor, avant d’être affectés à l’achat des véhicules. Une pratique courante, selon un haut responsable nigérien, qui décrit la Sopamin comme « la poche arrière de l’Etat, celle du portefeuille dans lequel il pioche en cas de besoin ».
C’est justement l’un des reproches exprimés par les organisations de la société civile, qui, sans attendre les conclusions de la commission d’enquête parlementaire, ont déposé une plainte contre X à Niamey. « Où est l’argent des intermédiaires ? » demande l’un des signataires de la plainte, Moussa Tchangari, secrétaire général de l’ONG Alternative Espace Citoyens, qui affiche une confiance modérée envers l’indépendance de la commission parlementaire.
« Et même s’il n’y a pas eu de détournement, cette affaire doit être éclaircie, ajoute-t-il, parce qu’il est anormal d’avoir recours à Areva pour remplir nos caisses de cette façon. Nous devrions au contraire nous battre pour les contraindre à partager davantage les profits qu’elle se fait sur le dos du Niger. Ce n’est pas de sa charité dont nous avons besoin. » Mais difficile sans doute d’y résister pour un Etat parmi les plus pauvres du monde, dont le PIB n’atteint pas les deux tiers du chiffre d’affaires annuel de la multinationale.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/04/07/niger-ou-est-passe-l-argent-de-l-uraniumgate_5107424_3212.html#r1kWtqIbmIuEq7Ww.99

Niger:Universités fermées, gouvernement et étudiants polémiquent sur les étudiants décédés

Niamey et les 2 jours-Guevanis DOH
La violence ayant émaillé la manifestation de protestation des étudiants et scolaires de l’Université Abdou Moumouni et d’autres localités, lundi, ne cesse d’agiter l’opinion. Le sujet est sur toutes les lèvres et chacun s’y prend à sa manière pour fustiger soit, la perte de vies humaines, soit les conditions ayant engendré ce triste évènement. Pendant ce temps, le gouvernement et les responsables de collectifs d’étudiants se livrent à un exercice macabre : la guerre des chiffres sur le nombre de décès et les conditions de leur mort.Universités fermées, gouvernement et étudiants polémiquent sur les étudiants décédés
Dans un communiqué officiel, publié hier mardi, le gouvernement dresse un bilan provisoire de la manifestation. « 313 personnes interpellées dont 57 libérées ; 109 blessées dont 88 manifestants et 21 policiers; 15 véhicules dont 12 de la Police nationale endommagés ; un véhicule particulier à bord duquel se trouvaient des membres du Cd/Usn (Comité directeur/ Union des scolaires nigériens, ndlr) et de l’Uenun (Union des étudiants nigériens à l’Université de Niamey, ndlr) renversé, occasionnant un blessé grave et un blessé léger évacués à l’Hôpital National ; une moto endommagée et de nombreux biens publics et privés vandalisés.»
A l’ordre des décisions prises, les campus universitaires de Niamey et de Maradi (seconde ville du pays) ont été fermés jusqu’à nouvel ordre.
Lundi, juste après les évènements tragiques, le comité directeur de l’Usn, lors d’un point de presse, annonce la mort de trois étudiants dans ses rangs. « Je me suis personnellement rendu, hier, vers 18 heures, à la morgue de l’hôpital de Niamey. J’ai constaté 5 corps et sur les trois, il est écrit ‘’inconnus ‘’. Tout laisse croire que ces trois morts sont des étudiants.», tempête Yayé Djibo, Secrétaire général adjoint de l’Usn. « D’ailleurs, c’est en ma présence que la famille de Mala Bagalé Kelloumi est venue pour vérification et ils m’ont confirmé que c’est leur enfant. Il est étudiant en 3ème année de Sociologie.», a-t-il ajouté.
Faux, rétorque le gouvernement. Dans le communiqué officiel publié mardi, « aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée grâce au professionnalisme dont les forces de l’ordre ont fait montre durant ces manifestations». « Malheureusement, il faut déplorer le décès d’un manifestant en la personne de Mr Mala Bagalé, blessé suite à une chute, et qui s’est librement présenté aux forces de l’ordre qui lui ont rapidement porté secours en l’évacuant à l’Hôpital National de Niamey où il rendit l’âme à 17 heures», peut-on lire.
Une sortie qui n’est pas du goût des étudiants, du moins des responsables de l’Usn : «Notre camarade discutait devant la grande porte du campus, avant même le mouvement et a reçu un tir tendu de grenade lacrymogène dans la nuque», soutient Yayé Djibo.
Du côté de la société civile (Alternatives espaces citoyens, Association des jeunes avocats, etc.), une enquête doit être ouverte pour punir les auteurs des violences.
Guevanis DOH, http://www.niameyetles2jours.com/la-gestion-publique/education/1204-656-universites-fermees-gouvernement-et-etudiants-polemiquent-sur-les-etudiants-decedes

OIM: Les migrants victimes de vrais marchés aux esclaves en Libye

12 avril 2017 -Sahel Intelligence

http://www.tamoudre.org/

Les 35 membres du nouveau gouvernement du Mali : 9 nouveaux entrants, 2 nouveaux rentrants, 7 partants et 8 femmes
Lerepublicainmali
Quatre jours après sa nomination, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a formé, hier lundi 11 avril, un gouvernement de 35 membres. Le gouvernent passe de 34 à 35 membres. 9 nouveaux ministres font, pour la première fois leur entrée dans un gouvernement au Mali.
[…]
Lire la suite

Mali : le MNLA déçu par la conférence d’entente nationale

Jules Crétois-Jeune Afrique-13 avril 2017 à 12h58
Le MNLA se dit déçu de la Conférence d’entente nationale, qui se tenait à Bamako fin mars Le mouvement touareg, l’un des principaux acteurs de l’accord de paix d’Alger de 2015, s’impatiente et durcit son discours.
La Conférence d’entente nationale, qui […]
Lire la suite

Mali : Pourquoi les ex-rebelles ont refusé le gouvernement

L’Indicateur du Renouveau-13 avril 2017
En plus de l’opposition, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ne figure pas dans le nouveau gouvernement. Selon ses responsables, “la CMA n’a pas voulu participer à ce gouvernement pour des raisons de désaccord avec l’actuel Premier ministre sur le partage du […]
Lire la suite

Mali – Nouveau gouvernement : pas d’impact sur les grèves en cours

Aliou Hasseye-Maliactu.net-13 avril 2017
Le remplacement des ministres de la santé et de l’éducation n’impacte pas en soi sur les grèves en cours dans ces deux secteurs. Les syndicalistes comptent continuer leur mouvement jusqu’à satisfaction de leurs doléances.
Les grognes sociales dans les secteurs de la santé et de […]
Lire la suite

Mali: un nouveau gouvernement qui fleure déjà la présidentielle 2018?

RFI Publié le 13-04-2017 Modifié le 13-04-2017 à 05:04
Le Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga a rendu publique la liste du gouvernement. Et à y voir de près, la prochaine présidentielle malienne de 2018 a très probablement guidé certains choix.
Le nouveau Premier ministre malien, membre influent du […]
Lire la suite

Pénurie d’eau à Gao : Le calvaire des populations

Maliactu-13 avril 2017
La ville de Gao manque cruellement d’eau. Une triste réalité qui se vit chaque année, à la même période, dans la Région. Cela malgré une promesse récente faite aux populations par le Ministre de l’Energie et de l’Eau.
Certains font plus de deux mois sans avoir […]
Lire la suite

Ebola : pour ne plus connaitre le pire, ONG et entreprises s’organisent

Denis Audibert, http://www.affairesinternationales.fr
Plusieurs mois après la fin de l’épidémie d’Ebola, qui a causé, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la mort de plus de 11 300 personnes en Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016, l’heure est au bilan. Comment s’assurer que la propagation du virus ne […]
Lire la suite

Mali: Tableau de bord humanitaire (Mars 2017)

Humanitarian responses
Pour en savoir plus! APERÇU DE LA SITUATION
La situation humanitaire se détériore au Mali. Le climat de violence et d’insécurité qui persiste dans certaines zones du nord et qui s’étend au centre du pays affecte négativement les moyens de subsistance des ménages et limite leur accès […]
Lire la suite

OIM: Les migrants victimes de vrais marchés aux esclaves en Libye

Frédéric Powelton 12 avril 2017 -Sahel Intelligence
La Libye en proie au chaos politique et sécuritaire, est devenue un enfer sur terre pour des milliers de migrants subsahariens, dont un grand est désormais vendu par les passeurs dans des « marchés aux esclaves » où ils sont échangés entre […]
Lire la suite

Promotion des droits de l’homme : La Minusma contribue à la reconstitution de la mémoire institutionnelle de l’Espace d’Interpellation Démocratique

Hadama B. Fofana-Le Républicain-13 avril 2017
Les services du Médiateur de la République ont abrité le 12 avril 2017, la cérémonie de remise des «Actes de l’Espace d’Interpellation Démocratique : éditions 2008, 2009, 2012, 2013, 2014 et 2015» par la MINUSMA à la médiature. Plus de 1000 actes de […]
Lire la suite

François Hollande, ses temps forts avec l’Afrique

Le Point Afrique-Publié le 12/04/2017 à 15:26
Alors que se pose la question de son testament africain, le président français aura à coup sûr marqué de son empreinte les relations franco-africaines.
À un peu plus d’un mois de la fin de son mandat présidentiel, François Hollande reçoit pas […]
Lire la suite

La Mauritanie, pilier de la sécurité au Sahel

La Croix-Marie Verdier, le 12/04/2017 à 8h47
François Hollande reçoit mercredi 12 avril à l’Élysée le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, son pays abritant le secrétariat du nouveau G5 Sahel.
Le président qui a orchestré deux coups d’État dit ne pas vouloir briguer un troisième mandat.
C’est dans […]
Lire la suite

Niger:Universités fermées, gouvernement et étudiants polémiquent sur les étudiants décédés

Niamey et les 2 jours-Guevanis DOH
La violence ayant émaillé la manifestation de protestation des étudiants et scolaires de l’Université Abdou Moumouni et d’autres localités, lundi, ne cesse d’agiter l’opinion. Le sujet est sur toutes les lèvres et chacun s’y prend à sa manière pour fustiger soit, […]
Lire la suite

Transparence des industries extractives françaises : C’est encore flou !

Association Sherpa
Paris, le 13 avril 2017 – ONE, Oxfam France et Sherpa, en collaboration avec le Basic, lancent un rapport inédit : « La transparence à l’état brut : décryptage de la transparence des industries extractives ». Ce rapport étudie les premières déclarations publiques des paiements effectués par six […]
Lire la suite

AREVA : Mise à disposition du Document de référence 2016

12/04/2017 | 18:29-AREVA (Paris:AREVA) annonce la publication de son Document de référence 2016 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) le 11 avril 2017 sous le numéro D. 17-0371.
Ce document peut être consulté sur le site internet du groupe AREVA, à l’adresse www.areva.com.
A PROPOS D’AREVA
AREVA […]
Lire la suite

La débâcle des géants du nucléaire Westinghouse et Areva

L’Echo –Christine Scharff-07 avril 2017 09:12
© BELGA/BELPRESS
Westinghouse et Areva se battent pour leur survie, alors qu’il y a peu ils étaient encore numéros un et deux incontestés du nucléaire. Et Engie vient de renoncer à un méga-projet au Royaume-Uni. Autopsie […]
Lire la suite

Niger : où est passé l’argent de « l’Uraniumgate » ?

Christophe Châtelot–LE MONDE Le 07.04.2017 à 10h57
Dans cette obscure affaire de vente d’uranium, le groupe français Areva dit avoir perdu 18 millions de dollars et l’Etat nigérien affirme en avoir gagné 800 000…
Il y a là, réunis autour d’une transaction […]
Lire la suite

Chasse aux météorites dans le Sahara algérien: Un filon qui fait le bonheur des réseaux spécialisés

El Watan-le 13.04.17 | 12h00
Comme beaucoup d’autres, c’est un sujet qui échappe aux unes des journaux. Une affaire qui intéresse purement les plus avertis parmi les scientifiques.
Pourtant, depuis l’Antiquité, l’homme s’est toujours posé des questions sur ces objets qui viennent de l’espace pour finir leur course sur le […]
Lire la suite

Le Mali est-il en train de prendre rendez-vous avec l’Histoire autrement que par les urnes ? Avril 2017, plus de cinq ans déjà…

Françoise WASSERVOGEL-Le Reporter-12 avril 2017
Occupation des 2/3 du pays en 2012 par des forces indépendantistes et djihadistes ; Accord pour la paix signé en 2015 après des mois de pourparlers ; attentats terroristes ; recrudescence des attaques contre les populations ; heurts intercommunautaires ; émergence de mouvements éthnicisés […]
Lire la suite

Victimes d’engins explosifs au Mali (2012- 2017) : Un bilan très lourd

Djibril Kayentao- Le 26 Mars-11 avril 2017
De 2012 à nos jours, plus de 1600 personnes ont été victimes d’engins explosifs au Mali. Des centaines de morts et de blessées ont ainsi été enregistrés parmi les populations civiles, les Forces Maliennes de Défense et de Sécurité et les contingents […]
Lire la suite

Situation de la jeunesse au Mali : Impasse et désespoir

Le 26 Mars-Modibo. S Diallo
La jeunesse constitue l’avenir de tout pays lorsqu’elle est perçue comme un véritable moteur de développement. Héla, au Mali, cette jeunesse demeure marginalisée dans les prises de décisions au moment des choix de projets de société.
Il semble que pour le moment, il […]
Lire la suite

Tombouctou – Taoudeni : Les autorités intérimaires butées aux desideratas du CJA

L’Indicateur du Renouveau
Prévue pour ce jeudi 13 avril, l’installation des autorités intérimaires à Tombouctou et Taoudéni est menacée par un groupe armé. Le CJA veut plus de garanties, il exige encore son implication totale au niveau des décisions.
C’est une décision importante entérinée par de la 16e […]
Lire la suite

Idrissa Maïga réussira-t-il là où ses prédécesseurs ont échoué ?  

Le pays B Faso 10 avril 2017
Après Abdoulaye Wade du Sénégal dont le premier septennat a été fortement marqué par des départs de Premiers ministres, c’est sans doute Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) du Mali qui détient la palme d’or en termes de remaniements ministériels. En effet, en […]
Lire la suite

Abdoulaye Idrissa Maiga, le joker de la dernière chance d’IBK

La Tribune
Le chef de l’Etat malien Ibrhaim Boubacar Keitai (IBK) a nommé, samedi dernier, un nouveau premier ministre, le quatrième du genre depuis son arrivée pouvoir en 2013. Il s’agit du ministre de la défense Abdoulaye Idrissa Maiga, un ingénieur de 59 ans réputé proche de la […]
Lire la suite

Le Nouveau PM, Zéro à l’infini

Le Pays– Boubacar Yalkoué-10 Avr 2017
Samedi 8 avril 2017. Le secrétaire général, avec rang de ministre, de la présidence, Soumeîlou Boubeye Maïga, a passé la nouvelle de la nomination d’un nouveau PM en remplacement de Modibo Keïta. Une annonce qui met fin à une semaine d’attente impatiente. […]
Lire la suite

Crise de carburant à Gao : Rien ne va plus entre importateurs et consommateurs

Minkeila Soufiana Maïga, notre Correspondant permanent à Gao-LE COMBAT-10 avril 2017

Il y a deux semaines de cela depuis que la ville de Gao vie dans une crise totale de carburant. Le litre vendu habituellement de 400 à 450 francs CFA dans les stations et 500 francs […]
Lire la suite

Gao : festival de la vache

Studio Tamani -lundi 10 avril 2017 16:11
GAO : le conseil communal de la jeunesse de Gabero a organisé hier(09/04/2017) le festival de la vache dans le village de Boya. Cette initiative vise à redonner vie à l’élevage, notamment à celui des bovins dans la commune. Pendant les festivités […]
Lire la suite

Une soixantaine de membres de Boko Haram tués au Niger

NIAMEY (Reuters) – Le 10.04.2017 à 22h06
Les forces de sécurité du Niger ont tué 57 membres du mouvement islamiste Boko Haram qui venaient d’attaquer un village dans le sud-est du pays, rapporte le ministère de la Défense lundi.
Les combats se sont produits durant la nuit à Gueskerou, […]
Lire la suite

mercredi 29 mars 2017

Inventaire des gisements des matières premières de la LibyeVersion imprimable
15-07-2009
La Libye baigne dans de vastes gisements pétrolifères et gazifières onshore et offshore, les plus vastes du monde. Ce pays possède un pétrole d’une très grande qualité marchande parce qu’il est léger, très peu soufré, et surtout parce qu’il offre des coûts d’extraction généralement faibles.
La Libye possède un pétrole d’une très grande qualité marchande.
La Libye possède un pétrole d’une très grande qualité marchande.
PAR DAVID BEYLARD, GENÈVE

Vu du ciel, la Libye est caractérisée par deux types de bassins d’hydrocarbures, issus de deux périodes géologiques différentes. Le premier est le prolongement des gisements pétrolifères et gazifières onshore de l’Algérie, qui traverse la Libye et s’étend jusqu’à la frontière de l’Egypte. Le sous-sol de cette vaste zone pétrolifère et gazifière est dominé par le granite. Les principaux bassins d’hydrocarbures que nous inventorions dans cette zone sont les bassins qui sont situés dans la zone transfrontalière algéro-libyenne de Ghadamès, les bassins du Mourzouk et de Koufra.
Le deuxième bassin traverse la Libye d’ouest en est et englobe les gisements offshore de Sabratah, de Sirte et du Western Desert, qui longent la zone transfrontalière libyo-égyptienne.
L’interprétation des photos satellites du sud de la Libye, à Koufra, à Sirte et sur une autre très grande zone pétrolifère transfrontalière qui sépare la Libye et le Tchad, capte d’importants gisements d’hydrocarbures qui ne sont pas encore explorés à ce jour. L’interprétation des photos satellitaires des eaux territoriales de Ghadames, de Mourzouk, de Cyénaïque, de la Tripolitaine et de Koufra capte d’importants gisements offshore, riches en gaz naturel.

Vu du ciel, les réserves des gisements d’hydrocarbures de la Libye sont immenses et nous pouvons les estimer à plus de 50 milliards de barils prouvés et non exploités à ce jour, ce qui représente à peu près 5% des réserves en hydrocarbures du monde et environ 50% des réserves d’hydrocarbures du continent africain. Ces réserves assurent à la Libye une rente financière garantie pour les cent prochaines années.

Les gisements offshore de gaz naturel de la Libye, qui se situent tout au long de la mer Méditerranée, contiennent des réserves qui pourraient s’élever à plus de 150 milliards de barils.

L’interprétation des photos satellites des gisements offshore des zones maritimes suivantes : Amal, El-Bouri, Bu Attifel, Defa-Waha, Elephant, Kabir, Mabrouk, Mourzouk, Nasser, Omar, Sarah et Zuetina, capte de grands gisements offshore de pétrole et de gaz qui peuvent être estimés à plus de 300 milliards de BEP (barils équivalent pétrole).

Les photos satellites de l’ouest de la Libye captent d’importants gisements de phosphates dans le Crétacé supérieur de l’Oued Soffagina. Celles du Fezzan captent de vastes champs pétrolifères transfrontaliers qui s’étendent jusqu’à Edjelé, dans le Sahara algérien.
La zone d’Atshan recèle d’importants gisements d’hydrocarbures dans des grès dévoniens. La Tripolitaine occidentale contient d’importants gisements d’hydrocarbures dans le Gothlandien de Bir Tlacsin, au sud-ouest de Tripoli.

Une importante zone, qui est située au sud du golfe de Syrte, à cheval sur la Tripolitaine et sur la Cyrénaïque, recèle de très grands gisements d’hydrocarbures onshore, parmi les plus grands du monde, constituant une sorte de gouttière qui s’étend dans l’axe nord-sud de la zone offshore, de la Méditerranée jusqu’aux abords du Tibesti, où sont accumulés des sédiments marins du Crétacé moyen et supérieur, et aussi du Nummulique.

En analysant les photos satellites de Syrte, on identifie, dans cette zone, deux grands champs d’hydrocarbures originaux. L’un, dans la Tripolitaine orientale, englobe les gisements d’hydrocarbures situés dans le Paléocène et le Crétacé de la zone de Mabruk. Les gisements d’hydrocarbures de Bahi et de Dhara sont situés dans le Paléocène et le Crétacé. Les gisements d’El Hofra sont situés dans le Paléozoïque. Les caractéristiques morphologiques des champs de Cyrénaïque occidentale appartiennent aux champs de Zelten, de Beda et d’Amal. Les gisements d’hydrocarbures de Zelten proviennent du Paléocène et du Crétacé supérieur. Ces gisements s’étendent vers le sud et les calcaires paléocènes du sud-ouest de Beda. A l’ouest, un grand gisement est situé dans le Crétacé du champ d’Amal.

Les photos satellites de la région de l’Est Oweinat, dans le sud de la Libye, captent des gisements de fer à Tarout ainsi qu’à Wadi Ash-Shatti, dans la région du centre-ouest de la Libye.
A noter également dans cette région des gisements de minerais de bentonite et de dolomie, dans le district Al-Aziziah, d’or dans la région Est Oweinat et Arkno de montagne, de gypse dans la région orientale, et de phosphate dans la région de l’ouest.

Valeur financière des gisements de matières premières de la Libye
Africommodities évalue à plus de 1800 milliards $ la valeur financière de tous les gisements de matières premières, développés et non développés à ce jour, en Libye.
Les sanctions internationales qui ont longtemps frappé la Libye ont considérablement retardé le développement de ce pays qui, aujourd’hui, aurait besoin d’environ 180 milliards $ pour se doter des infrastructures de base modernes.
Gisements prouvés et développés
Localisation des gisements par la télédétection satellitaleProduits exploités actuellement
Benghazi Zliten Lebda Souk el Khamis Tripoli1 El Fataih Derna1 El HawariCiment hydraulique
Homs El MarguebFer
MisuratahFer Acier
Marsa el BregaGaz naturel Nitrogène Ammoniac Urée Gaz de pétrole liquéfié (GPL)
Sarir Nagoora Augila Assumud Attahadi Raguba En Naga North En Naga West Al Jurf As-Sarah Hamid Jakhir Nakhla Tauma Bahi Defa Gialo Waha Intisar Murzuq Basin Ras Lanuf Az Zawiya Tobruk Sarir Marsa el BregaPétrole Méthanol Nitrogène Pétrole Gaz de pétrole liquéfié (GPL) Gazoline Naphta Kérosène
Amal El-Bouri Bu Attifel Defa-Waha Elephant Kabir Mabrouk Mourzouk Nasser Omar Sarah ZuetinaChamps pétrolifères et gazifières offshore
Bassin de Sirte : Sarir Intissar Nafoura Eddahra Messla Bu AttifelGisements pétrolifères offshore
Bassin du Mourzouk : Golfe de GabèsGisements pétrolifères offshore
Abou KammashGisements pétrochimiques
El ShararaGisements pétrolifères offshore
Golfe de SirteGisements pétrolifères offshore
Bassin de KufraGisements pétrolifères offshore
Gisements prouvés par la télédétection satellitale et non développés à ce jour
Localisation des gisements non développésProduits inventoriésEstimation des quantités de matières premières
Sirte Offshore Ghadames Mourzouk Cyrénaïque Tripolitaine KoufraGisements pétrolifères50 milliards de barils équivalent pétrole (BEP)
Sirte Offshore Ghadames Mourzouk Cyrénaïque Tripolitaine KoufraGisements gazifières2000 milliards de m3 de gaz naturel
Amal El-Bouri Bu Attifel Defa-Waha Elephant Kabir Mabrouk Mourzouk Nasser Omar Sarah ZuetinaGisements pétrolifères et gazifières500 milliard de barils équivalent pétrole (BEP)
Amal GialoGisements pétrolifères4 milliards de barils de réserves
Bassin de Sirte : Sarir Intissar Nafoura Eddahra Messla Bu Attifel Mourzouk ElephantGisements pétrolifères1 milliard de barils de réserves
Sahara Libyen : Hamada al-Hamra Erg d’Awbari Sabah Erg Mourzouk Erg de Rebiana Al Wyg Jabal Nugay Jabal Kemet Al Jawf Oasis de Koufra Jabal Arknu Jabal al Awaynat Al AwaynatLes plus grands gisements d’énergie solaire du SaharaN.C.
Marsa el BregaAmmoniacN.C.
Al Margab (Homs 1) El Hawari, Benghazi Province Fataih, Derna Libda (Homs 2) Souk el Khamis, TripoliCimentN.C.
ZlitenCiment clinkerN.C.
MisurataFerN.C.
Marsa el BregaGaz naturel MethanolN.C.
Ras LanufPétroleN.C.
SarirPétroleN.C.
TobrukPétroleN.C.
MisurataPétroleN.C
Marsa El BregaUréeN.C.