dimanche 12 septembre 2010

tinariwen in world cup 2010






samedi 11 septembre 2010

Afrique : La création des Etats unis d’Afrique est inéluctable

Afrique : La création des Etats unis d’Afrique est inéluctable



PANAvendredi 10 septembre 2010
Tripoli, Libye -

L’intégration africaine à travers la formation d’un gouvernement fédéral sur la voie de l’édification des Etats unis d’Afrique est inéluctable, a déclaré le président malien, Amadou Toumani Touré, mercredi soir, à Tripoli, devant le 2ème forum des rois, sultans, émirs, cheikhs et leaders traditionnels africains. Le chef de l’Etat malien, qui s’exprimait en présence du guide Mouammar Kadhafi, a indiqué que l’intégration des pays africains était une aspiration des populations du continent.
Il a rappelé que la Constitution de son pays contenait des dispositions stipulant que le Mali pouvait concéder une partie de sa souveraineté dans le cadre de l’intégration africaine.
Selon lui, le Mali est près, dès demain, à abandonner une partie de sa souveraineté au profit d’un gouvernement fédéral africain.
Le président malien a salué, à cet égard, les efforts déployés par le guide Mouammar Kadhafi pour promouvoir le processus unioniste africain et réaliser l’intégration et la complémentarité entre les pays de l’Union africaine (UA).
Il a affirmé qu’il était témoin de la volonté et de l’action du leader libyen en faveur de l’unité de l’Afrique.
Il s’est félicité de l’initiative de ce forum, estimant qu’il rompait d’avec la routine des rencontres des chefs d’Etat.
Le président Amadou Toumani Touré a salué le rôle des leaders traditionnels au niveau de la gouvernance locale et de la préservation des traditions et de la culture, rappelant que l’histoire de son pays est riche en royaumes traditionnels qui ont contribué à enrichir la civilisation mondiale.
Il a indiqué que le Mali avait accordé un grand intérêt au rôle des chefferies traditionnelles et indiqué que les traditions ne s’opposaient pas à la démocratie, citant à titre d’exemple le royaume traditionnel malien de Soundjata Keïta qui a élaboré le premier document qui s’apparente à une Constitution.

Arlit, la cité minière : une ville pleine de contrastes

Arlit, la cité minière : une ville pleine de contrastes


Société


Samedi 11 Septembre 2010 16:53

L’exploitation de l’uranium dans le désert nigérien depuis une quarantaine d’années n’a pas seulement permis le développement de l’industrie nucléaire en France. L’activité minière dans les deux mines de la Somaïr et de la Cominak, qui ont pendant longtemps fourni l'essentiel de l'uranium utilisé en France comme combustible dans les centrales de production d'électricité et des armes nucléaires, a été aussi à l’origine de la création d’Arlit. Une ville dont les contrastes surprennent plus d’un. Arlit est l’exemple type d’une ville minière. La ville, devenue aujourd’hui la commune urbaine d’Arlit, s’est en effet développée à la suite de la découverte, dans cette partie du nord Niger, des gisements d’uranium qui seront exploités à partir de 1969 par la société Société des Mines de l’Aïr (SOMAÏR), puis la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK) en 1978.

La commune urbaine d’Arlit, qui compte une population estimée à 83.227 habitants sur la base du dernier recensement effectué en 2001, est située dans le désert du Sahara à 1150 km de Niamey. Deux parties composent cette ville. Le camp de la cité d’Akokan qui abrite les ouvriers et les cadres de la société Cominak distant de 6 kilomètres de celui de la Somaïr abritant les agents de cette société du même nom. A ces deux camps, se sont juxtaposées des habitations qui forment la partie induite de la ville. Dans son ensemble, la ville présente un double aspect : en même temps qu’elle est l’illustration d’une ville minière, Arlit offre l’image contrastée des villes africaines. Le contraste est d’abord remarquable au niveau des habitations. Que ce soit entre les habitations des camps même, ou entre celles des camps et de la partie induite.



Dans les camps où sont logés les agents des sociétés, la différence est remarquable entre les habitations en congloméra du genre HLM des ouvriers et celles des cadres qui vivent dans des villas cossues, les unes plus belles que les autres. A la cité Akokan par exemple, les villas ceinturées par des arbres créent un environnement qui fait oublier parfois la rigueur du milieu désertique. Dans l’ensemble, ces cités constituent un cadre de vie assez luxueux et attrayant. Infrastructures scolaires, hôpitaux, restaurants, bars, esplanades pour les concerts, tout ce qu’il faut pour rendre les soirées agréables pour ceux qui en ont le temps. Le temps est en effet très précieux ici. Même s’ils le souhaitaient, les agents de ces sociétés minières ne pourraient pas tous se retrouver sur les pistes de danse du ‘’Cercle des cadres’’ et se trémousser au son de la musique de Guez Band, l’orchestre de la Cominak. Au moment où certains ouvriers descendent le soir, d’autres doivent les relever. Les usines doivent continuer à tourner. C’est à ce prix que les centrales qui produisent l’énergie électrique en France et l’industrie nucléaire fonctionnent.



La vie des agents des sociétés minières est réglée suivant le rythme des usines. Adam, un jeune ouvrier qui vient d’intégrer la Somaïr, s’habitue à ce rythme. Son père, un ancien ouvrier de la même société, avait lui aussi suivi le même rythme pendant près de 20 ans avant de prendre sa retraite et de s’installer dans la partie induite de la ville. Aujourd’hui, c’est le fils qui réside dans le camp des ouvriers de la Somaïr. Mais, comme le fait remarquer le jeune homme, le camp dont les maisons ont vieilli ne présente plus le même confort qu’au moment où il y vivait avec ses parents.

Mais le contraste et le paradoxe sont beaucoup plus saisissants quand on compare l’environnement et l’ambiance des cités des agents des sociétés minières avec la situation de la partie induite de la ville. C’est cette partie de la ville que l’on découvre d’abord en se rentrant à Arlit. Ici, le voyageur qui découvre Arlit pour la première fois risque la surprise. Cette partie de la ville offre en effet un visage qui contraste énormément avec la renommée d’Arlit qui lui a valu le surnom de ‘’petit Paris’’. Un nom qui ne seyait peut être à la ville qu’à une autre époque, celle d’avant le développement qu’a connu aujourd’hui cette agglomération. Quoi qu’il en soit, le décor de cette ville induite n’est pas plus beau que celui des autres chefs-lieux de département du Niger. La formation de cette partie de la ville remonte au début de l’exploitation minière, en 1969. A côté de la cité des agents de la Somaïr, faite de maisons uniformes, ont poussé au fil du temps les habitations hétéroclites des gens attirés par l’espoir d’une vie meilleure. C’est quasiment le même décor à Akokan, le camp des agents de la Cominak. Ici également, la population a afflué à l’ouverture de la mine à partir de 1978. Les cases ou ‘’Boukoki’’ et les autres maisons en banco ont poussé aux alentours du camp.
A l’opposé des travailleurs des mines qui ont un revenu acceptable et vivent dans un certain confort, ainsi que des agents de l’Etat, la grande partie de la population d’Arlit vit dans l’extrême pauvreté. Cette population, dont la grande partie n’a pas de véritable activité, vit en effet dans des taudis. En dehors de ceux qui exercent dans le commerce, et des rares personnes qui ont réussi dans l’entreprenariat, la plus importante partie de cette population, qui espérait trouver un Eldorado dans la ville d’Arlit, vit d’activités de subsistance. Les uns sont employés comme domestiques chez les travailleurs des mines. D’autres, les plus chanceux, arrivent à trouver un emploi temporaire dans les entreprises locales.



Le décor, en ce qui concerne les ruelles de la ville, est presque partout le même. Aucune voie bitumée dans la ville. Même les deux cités minières ne sont reliées que par une piste. Que ce soit dans la cité Akokan, de la Somaïr ou dans le reste de la ville, l’on vit et circule dans la poussière rouge que soulèvent les véhicules. Cette image de la cité minière a surpris, voire déçu, plus d’un visiteur. ‘’En 2009, quand je découvrais Arlit pour la première fois, j’ai été découragé dès l’entrée de la ville’’, raconte Oumarou, un jeune fonctionnaire affecté dans un service de cette cité minière dont il avait tellement entendu parler depuis son enfance. La réalité d’Arlit, telle qu’il l’a découverte, n’a pas laissé indifférent le préfet du département qui ne cache pas aussi sa surprise. ‘’De petit Paris, il n’en est rien. J’étais dépassé de trouver la préfecture sans clôture, la ville sans tribune officielle ni hôtel digne de ce nom’’, indique le Capitaine Seydou Oumarou. Un problème auquel l’officier et l’administrateur délégué d’Arlit ont rapidement trouvé de solution en faisant construire un mur de clôture pour la préfecture, une tribune officielle en lieu et place du hangar qui en faisait office.
‘’Pas d’antagonisme, pas de progrès’’
Cette situation d’Arlit constitue le repoussoir de la société civile locale. Cette structure qui a vu le jour il y a une dizaine d’années, et qui regroupe des ONG, des syndicats et des associations, s’est donné pour objectif la défense des intérêts des populations d’Arlit, face aux sociétés qui mènent des activités dans le département. ‘’Désormais, nous entendons amener toutes les sociétés qui vont mener des activités ici à prendre en compte les questions environnementales et de développement’’, explique le secrétaire général de la coordination de la société civile d’Arlit, M. Mamar Illatou. ‘’Rien n’a été fait pour le développement. Il n’y a que des actions timides, alors que les sociétés minières exploitent l’uranium dans cette partie du Niger, depuis une quarantaine d’années. Pendant ce temps, les populations vivent dans la pauvreté et subissent les effets de la radioactivité. Tous les projets de développement qu’initient l’Etat sont orientés vers d’autres zones, car on pense qu’il n’ y a pas de problèmes ici du fait de la présence de ces sociétés minières’’, s’indigne M. Abadramane Maoli, enseignant et coordinateur adjoint de la société civile d’Arlit. L’évolution rapide et positive de la situation d’Arlit suite aux actions vigoureuses de la société civile locale conforte bien la thèse de Karl Marx qui soutenait que ‘’l’humanité ne se pose jamais que les problèmes qu’elle peut résoudre. Le problème ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà’’. Entre 2001 et 2003, la coordination de la société civile d’Arlit va organiser des marches et des meetings dans la ville. De ces antagonismes va résulter l’établissement d’un partenariat avec les responsables des sociétés minières pour lesquels la société civile locale est devenue désormais un interlocuteur privilégié. Pour formaliser ce partenariat, un cadre, le comité bilatéral d’orientation a été créé. C’est au sein de ce cadre, présidé par le préfet, et où siègent le maire de la commune urbaine d’Arlit, la société civile, les représentants des services déconcentrés de l’Etat et de la structure mutualisée d’Areva, que les discussions sur les programmes à financer en direction des communes du département ont été menées. Pour financer les réalisations retenues, les sociétés minières d’Areva ont mutualisé leurs moyens et constitué un budget, ce qui a permis la création d’un département ‘’développement durable et intégration dans les territoires’’. Mais pour M. Ahadjira Salifou, responsable en charge de ce volet, ‘’les sociétés minières ont toujours répondu aux sollicitations des populations’’. Sur la base des conventions établies au sein de ce cadre, les communes des départements d’Arlit ont reçu en appui au projet de développement local trois cents millions (300 000 000) de FCFA en 2006, quatre cent cinquante millions (450 000 000) en 2007 et, en 2008 et 2009, des financements de cinq cents millions (500 000 000) de francs CFA. Ces financements, précise M. Ahadjira Salifou, s’inscrivent dans la ligne de la Stratégie de réduction de la pauvreté. D’autres structures d’Areva, basées en France, financent également des projets qui leur sont soumis, explique-t-il. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les appuis de la fondation Areva à la bibliothèque de la commune urbaine d’Arlit pour un montant de cent soixante dix-huit millions (178 000 000) de FCFA, l’électrification de quatre quartiers d’Arlit et d’Akokan pour un montant de cent soixante quatre millions (164 000 000) de FCFA, un appui pour la mise en place des structure de micro finance pour un montant de quarante-quatre millions (44 000 000) de FCFA, des bourses d’études en partenariat avec des écoles nigériennes, des appuis dans le domaine de la santé et de l’assainissement. Au total, le fonds d’appui à l’initiative local a contribué, entre 2006 et 2008, au financement des infrastructures scolaires et sanitaires et leur équipement en matériel et en médicaments, ainsi qu’à un soutien aux activités génératrices de revenus, au sport et à la culture, pour un montant total de un milliard deux cents millions (1 200 000 000) de francs CFA.



Le financement qui fait l’actualité au mois d’août dernier est celui des travaux de bitumage sur près de 13 kilomètres dans la ville d’Arlit pour un montant de deux milliards neuf - cents millions (2 900 000 000) de francs CFA. Ces travaux devront enfin donner à la commune urbaine d’Arlit le visage d’une ville digne de ce nom. Attendues depuis très longtemps, ces actions n’ont été réalisées qu’après la lutte menée par la société civile. ‘’ C’est vrai, la société civile est pour beaucoup dans l’évolution de la situation’’, affirme le chargé du ‘’développement durable et intégration dans les territoires d’Areva’’, M. Ahadjira Salifou. ‘’Dans tous les cas, les choses devraient évoluer de tous les côtés. Le monde est devenu aujourd’hui comme un village. Ce qui se passe ailleurs est tout de suite connu ici. Les revendications qui ont été posées ailleurs devraient se poser ici. Et les réponses données là, inspirent également les mêmes démarches dans une autre partie du monde’’, estime M. Ahadjira Salifou. Une autre raison, explique-t-il, qui a présidé au financement des actions au bénéfice des populations locales, est le contexte de décentralisation. ‘’Le contexte de la décentralisation nous impose cette nouvelle démarche. Les jeunes communes qui n’ont presque rien ont besoin d’appui pour financer leur plan de développement’’, justifie-t-il. ‘’Maintenant, ce sont des approches projets, et non plus comme par le passé où les aides allaient souvent à des individus. Ce n’est jamais trop tard pour bien faire’’, estime le chargé du développement durable et intégration dans les territoires d’Areva.



L’autre aspect de la lutte de la société civile porte sur le volet santé de la population et surtout sur la question de la présence, dans la ville d’Arlit, des déchets radioactifs liés aux matériaux provenant des usines. ‘’Aujourd’hui, la question des déchets radioactifs n’est plus taboue. Nous avons conclu un pacte quant à la nécessité de sécuriser la population’’, souligne M. Abdrahmane Maoli. Dans ce sens, explique-t-il des spécialistes procèdent à l’évaluation du degré de la radioactivité dans la ville. Une démarche qui a déjà permis, selon cet acteur de la société civile, de découvrir des matériaux souillés au niveau d’une maison. D’ores et déjà, le recasement du propriétaire de la maison a été pris en charge par Areva. Un observatoire de la santé a été également mis en place pour suivre la santé des anciens agents et autres travailleurs souffrant de maladies professionnelles. Mais à ce sujet, la société civile critique la procédure, en mettant en doute la neutralité du médecin qui, selon M. Abadrahmane Maoli, était déjà un employé d’Areva. Malgré les acquis obtenus, la société civile n’entend pas faiblir dans sa lutte. Dans sa ligne de mire, toutes les sociétés qui mènent des activités dans le département d’Arlit. ‘’Notre lutte ne vise pas seulement Areva qui exploite les gisements d’uranium à Arlit et bientôt à Imouraren. Les autres sociétés comme Goviex, ou même la Satom, sont aussi concernées, car d’une manière ou d’une autre, leurs activités ont des impacts sur les populations’’, martèle M. Mamar Illatou. Mais maintenant, les représentants de la société civile n’occupent plus la rue pour se faire entendre. Leurs préoccupations sont discutées au sein du cadre de concertation, une structure qui regroupe, en plus des représentants de la société civile, ceux des autorités locales et d’Areva, et qui se réunit régulièrement.



Par Moutari Souley Onep, Tahoua/Agadez
Carnet de route
Officiellement, la rébellion qui a sévi dans la région d’Agadez pendant deux ans a pris fin depuis l’année dernière. Mais on ne voyage toujours pas sur l’axe Agadez-Arlit quand et comme on veut. Quitte à le faire à ses risque et péril. Et pour cause ! La route Agadez-Arlit n’est pas vraiment sûre. Il subsiste encore ce que l’on appelle ‘’l’insécurité résiduelle’’. Cette situation est, dit-on, le fait de bandits armés, des coupeurs de route qui dès qu’ils trouvent l’occasion tendent des embuscades aux usagers qu’ils dépouillent de leurs véhicules et de leur argent. Pour éviter d’être la proie de ces gens sans foi ni loi, les usagers empruntant l’axe sont obligés de voyager comme au moment fort de la rébellion, en convoi escorté par des véhicules de militaires armés jusqu’aux dents. On retrouve ce genre d’escorte également sur l’axe Abalak-Agadez, en venant de Tahoua. Mais c’est le trajet Agadez-Arlit qui semble le plus dangereux. Certains voyageurs, qui ont voulu faire cavaliers seuls, l’ont appris à leurs dépens. Donc c’est selon un calendrier établi suivant un rythme d’un jour sur trois que les convois quittent Agadez pour Arlit, et vice versa. Le départ est fixé le matin à 8 heures. Les bus de transport en commun et les véhicules particuliers se retrouvent au poste de police à la sortie de la ville. Ensuite, encadrée par les véhicules de l’armée, la longue file prend la route. Tout au long du parcours, ces véhicules de l’armée surveillent la progression du convoi. Des arrêts sont marqués souvent au niveau des endroits considérés plus critiques, notamment la traversée des koris, où les bandits tendent leurs embuscades. Les arrêts marqués pour attendre les véhicules laissés en arrière, le mauvais état de la route, rendent le voyage plus fatiguant sur les 237 kilomètres qui séparent Agadez d’Arlit. C’est finalement après 4 ou 5 heures de route que les voyageurs arrivent à destination, fatigués, mais sains et saufs.

Moutari Souley
Onep, Tahoua/Agadez
10 septembre 2010
Publié le 10 septembre 2010
Source : Sahel Dimanche


Amar Sundy et son blues du désert.







La saison culturelle s'ouvre samedi avec du blues - Saint-Aignan-de-Grandlieu

jeudi 09 septembre 2010


La saison culturelle débute samedi avec le groupe de blues Malted Milk, précédé en première partie par Amar Sundy et son blues du désert.

Malted Milk, entre rhythm'n'blues et tempos funky. Le groupe aux racines nantaises mêle au blues des origines le funk de la Nouvelle-Orléans et la soul de Memphis, pour une fusion dynamique entre compositions et reprises. Les membres du groupe, menés au chant-guitare par Arnaud Fradin, sont enracinés dans cette profonde culture et offrent « une énergie communicative et spontanée, transportant le public au coeur de la musique noire américaine ».



Amar Sundy, le blues du Sahara. Amar Sundy est issu d'une longue lignée de Touaregs du désert algérien. Auteur-compositeur, il interprète ses morceaux en français, anglais et touareg : « Je suis né dans le désert au milieu des hommes fiers et invincibles, conscient, très tôt, de la force de la nature qui règle toutes choses ». Il passera des années à rechercher un style nouveau basé sur la fusion du blues et des rythmes berbères. Le succès sera présent avec Homme Bleu, son deuxième album, sorti en 1998. Depuis, l'alchimie des genres a pris forme et Amar a trouvé un style définitivement personnel.


Samedi 11 septembre, à 20 h 30, salle de l'Héronnière, tarifs : 15 € (gradins), 12 € (chaises). Demi-tarif demandeurs d'emploi et scolaires. Gratuit moins de 12 ans. Réservation auprès du service culturel : tél. 02 40 26 44 54.

Ché Guevara the legend





Festival D'Agadez : nouvelles dates


Festival D'Agadez bonjour les amis nous sommes dans l'obligation encore au regard des nouvelles dates d'élection de changer de programme de déroulement du festival.

Ainsi ces nouvelles dates nous permettront de faire le nouvel an sur les falaises de Tiguidit.
En soit c'est pas mal ainsi.
Donc les nouvelles dates sont du 31 decembre 2010 au... 8 janvier 2011 .

Description :


A l’initiative du projet : Jean-Marc Durou, Moussa Bilalan Ag Ganta et Didier Porte

- L’organisation délégué au Niger : L’association de droit Nigérien Takrist’Ntada (Arrêté n° 451 /MI/D/DGAPJ/DLP du 29 Nov. 2002)

- La commercialisation des séjours et la recherche de partenariats : L’association de droit Français Emiskini

Les objectifs : Créer un événement fédérateur , durable et support à des actions en faveur du tourisme, de la culture, du développement économique,… dans la région d’Agadez. - La période et les lieux : Le festival se déroulera du 31 decembre au 8 janvier pour partie à Agadez et pour une autre partie à Tiguidit du

- Le contenu : Un salon des savoir-faire locaux, des expositions, des séminaires, des spectacles, des visites de sites, des rencontres,… - La logistique : Le campement, site principal du festival, sera installé à Tiguidit les 31 décembre ,le 1 er ,2 et 3 Janvier 2011 . Plusieurs tentes installées sur le site pour les différentes activités et besoins (restauration, hébergement, conférences, exposition, artisanat) seront aménagés. Des Scènes en plein air pour les concerts et les danses seront situées au milieu des dunes qui serviront de gradins naturels pour le public. - La programmation: Elle est définie selon deux axes : un axe traditionnel, entièrement dédié aux cultures traditionnelles du Niger (Fantasia, Imzad, Guerouel, Bianou, Takay, …), et un axe international concernant la programmation musicale, développé en partenariat avec des acteurs professionnels de la culture et des médias. Les groupes phares Nigériens (Abdallah Oumbadougou, Mali Yaro, Danké-Danké, …), seront programmés, mais nous essayerons d'invités de nombreux autres artistes africains et internationaux (Tinariwen, Mouss et Hakim, Amazigh Kateb, Tiken Jah Fakoly, Tryo, Tartite…)

- La mise en œuvre : Le festival d’Agadez doit refléter la richesse et la diversité des populations du Niger.Pour ce faire, il est important de mobiliser les différents acteurs opérant dans le secteur du Tourisme, de l’Artisanat, de la Culture, du développement économique,…, dè la conception du projet. Des commissions seront mises en place au mois de juin 2010, à Agadez, pour coordonner le rôle de chaque opérateur. - La communication : Afin d’atteindre nos objectifs nous allons déployer un dispositif de communication très important : Affiches / journaux / radio / télévision / internet / événements servant de relais / conférences de presse en France et au Niger … Des professionnels de la communication vont bientôt rejoindre le comité d’organisation. - Les partenaires : Des collectivités et administrations, des entreprises, des médias, des associations et fondations,… du Niger mais également de nombreux pays à travers le monde, vont être sollicités dans les jours prochains. Les premières démarches auprès d’eux, et leur réponses positives, nous conforte dans notre démarche. (lire moins)

A l’initiative du projet : Jean-Marc Durou, Moussa Bilalan Ag Ganta et Didier Porte

- L’organisation délégué au Niger : L’association de droit Nigérien Takrist’Ntada (Arrêté n° 451 /MI/D/DGAPJ/DLP du 29 Nov. 2002)

- La commercialisation des séjours et la recherche de partenariats : L’association de droit Français Emiskini

Les objectifs : Créer un événement fédérateur , durable et support à des actions en faveur du tourisme, de la culture, du développement économique,… dans la région... (lire la suite)Site web :

http://www.festivaldagadez.com

vendredi 10 septembre 2010

Al-Qaïda irréductible au Sahel

MALI • © AFP




Image des otages espagnols Albert Vilalta et Roque Pascual diffusée le 12 mars 2010.


Al-Qaïda irréductible au Sahel
09.09.2010 

Le gouvernement espagnol aurait versé 4 millions d'euros pour obtenir la libération des otages catalans détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Une politique qui pourrait s'avérer catastrophique à long terme. Elle illustre l'impuissance de l'Occident face au terrorisme.
Quelque dix années après le début de ce qu'on appelle la "guerre contre le terrorisme", celui-ci n'est pas vaincu. Il a au contraire remporté suffisamment de victoires pour continuer d'agir pendant dix années encore, voire davantage. Cela ne se limite pas à l'aspect militaire. Plus insidieusement, il a également changé les mentalités de ceux qui se battent contre lui. Considérant que la fin justifie les moyens, ils admettent désormais des méthodes qui étaient auparavant taboues. La mort de civils par exemple est devenue chose courante, justifiée par la difficulté de déterminer avec précision les positions des terroristes et par l'insuffisance des services du renseignement. De même, les sociétés de sécurité privées ont été investies d'un rôle considérable, permettant à des centaines de gens de devenir des tueurs professionnels qui, contrairement aux soldats réguliers, ne sont pas tenus par les lois de la guerre ou conventions internationales et bénéficient donc d'une large immunité.



Partout dans le monde, les gouvernements peuvent prendre prétexte d'assurer l'ordre public pour écraser l'ensemble de leurs citoyens par des restrictions des libertés. Leurs mouvements sont guettés par des caméras de surveillance, leurs déplacements strictement contrôlés et leurs correspondances consciencieusement enregistrées. Récemment, la libération des otages espagnols Roque Pascual et Albert Vilalta [le 23 août] a fourni une illustration édifiante du renversement des valeurs. Elle avait été présentée comme une grande victoire pour l'Espagne et le gouvernement s'en était vanté devant la presse. En France, certains s'en sont servis pour critiquer Nicolas Sarkozy d'avoir fait le choix de la force dans le cas de Michel Germaneau et d'avoir lancé une intervention militaire qui avait conduit à l'exécution de l'otage français [le 25 juillet]. Ainsi, le fait de négocier avec les terroristes et de leur verser une rançon - estimée à 4 millions d'euros par El Mundo - n'est plus seulement considéré comme normal, mais comme souhaitable. Une telle politique encouragera fatalement d'autres enlèvements et permettra aux groupes qui en ont fait leur métier de se développer, puisqu'ils en tirent des profits dont leurs membres n'auraient pas osé imaginer dans leurs rêves les plus fous.



Il est vrai que la décision du président français était intervenue dans des circonstances particulières. En effet, il devait faire face à une chute de popularité à la suite des soupçons de corruption pesant sur l'un de ses ministres [affaire Woerth]. Certains ont donc eu l'impression que le choix de l'intervention militaire avait été fait dans l'espoir de détourner l'attention. En cas de succès, cela aurait peut-être permis de remonter la pente. Sauf qu'une décision d'une telle importance ne peut se prendre uniquement en fonction de calculs de politique intérieure. Les Français sont conscients qu'ils constituent la principale cible dans la région du Sahara et que les premiers concernés par une extension des prises d'otages seraient leurs propres ressortissants. Nul doute que l'échec de l'opération militaire française sera lourd de conséquences, tout autant que le succès de l'opération - financière - espagnole. A moins que tous les acteurs concernés ne mettent le sujet sur la table et en discutent sérieusement afin de parvenir à une coordination de leurs politiques respectives, la région verra l'ouverture d'un nouveau front et la situation deviendra difficilement contrôlable.



Les Américains et les Français essaient depuis des années de pousser dans ce sens, mais sans que les résultats soient à la hauteur de leurs espérances. Cela s'explique d'une part par le manque d'habileté dont les puissances occidentales ont fait preuve jusqu'à présent dans le développement d'une stratégie. D'autre part, les pays concernés entretiennent trop d'antagonismes pour coordonner leurs politiques sécuritaires. L'Algérie, par exemple, considère qu'elle est habilitée à jouer le rôle de principal partenaire des puissances occidentales dans ce domaine, en faisant valoir que les groupes terroristes agissant au Sahara sont l'extension des réseaux terroristes algériens dont le gouvernement d'Abdelaziz Bouteflika est parvenu à venir à bout, du moins en partie. Sauf que les voisins ne sont pas prêts à lui céder le rôle de gendarme du Sahara, ni de lui permettre de jouer cette carte pour renforcer ses relations militaires et policières avec les Etats-Unis et l'Union européenne. Par ailleurs, la traque des groupes terroristes peut nécessiter d'une part de franchir des frontières, d'autre part de taire certaines informations sensibles. Ainsi, à défaut d'une coopération véritable et d'une instance bien précise pour mener les opérations, les efforts ne peuvent que rester disparates et inefficaces.



Le plus grand danger serait que le rayon d'action de ces groupes s'étende vers les villes proches du Sahara. La misère qui y règne pourrait pousser certains de leurs habitants à les rejoindre, à leur apporter du soutien ou à leur donner des informations pour des raisons qui n'ont rien à voir avec leurs convictions idéologiques.

jeudi 9 septembre 2010

Maalouma - Habibi habaytou المعلومة - حبيبي حبيتو &Ouleye mint amar tichitt موريتانيا Paris mauritanie




Des pays du Sahel veulent lutter ensemble contre le terrorisme

Des pays du Sahel veulent lutter ensemble contre le terrorisme

Afrique en Ligne
jeudi 9 septembre 2010
Photo issikta

Paris, France - Quatre pays de la bande sahélo-saharienne envisagent de mettre en place une unité commune de renseignement pour renforcer leur coopération face à la menace des terroristes d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a appris la PANA mercredi à Paris de source proche du dossier.
Les services de renseignement de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger vont se réunir les 15 et 16 septembre à Alger pour discuter de cette collaboration et désigner le pays qui va accueillir leur unité commune.
Cette unité sera chargée de collecter et de traiter les informations et pourrait mener des « opérations spéciales », indique-t-on.

Ces 4 pays, qui sont les plus exposés à la menace terroriste, ont récemment installé à Tamanrasset, en Algérie, un état-major conjoint de lutte contre le terrorisme.

Pourquoi la stratégie de Bouteflika au Sahel a échoué ?


Maghreb Intelligence
Pourquoi la stratégie de Bouteflika au Sahel a échoué ?
mercredi 8 septembre 2010
photo /Par Issikta



La stratégie mise au point par Alger en coordination avec six pays du Sahel (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Libye), n’a pas apporté les résultats escomptés.



Non seulement certains pays du voisinage (Mali et Mauritanie) ont entrepris des actions unilatérales sans concertation avec Alger, mais le commandement militaire algérien dans la zone sud, n’aurait pas suivi à la lettre, les grandes lignes de la nouvelle stratégie. Du coup, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika s’est résolu à prendre personnellement les choses en mains pour corriger le tir. Il a opéré plusieurs changements à la tête des directions des régions militaires algériennes limitrophes avec la Mauritanie et le Mali. Il a nommé le général El Hadi Boudarsa au poste de commandant adjoint de la troisième région militaire. Le général Moustapha Chaghour a été remplacé par le général Mohand Amzhiyane Si Mohand comme chef d’état-major de la même région, basé dans la wilaya de Bechar. Cette décision s’expliquerait par le fait que cette wilaya se trouve à la limite de la Mauritanie et du Mali, deux pays considérés par Alger comme indisciplinés et en connivence avec le réseau Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Cette indiscipline a faussé les calculs des dirigeants algériens qui veulent imposer leur diktat sur toute la région du Sahel, et en même temps empêcher toute intervention militaire étrangère.



Le vaste mouvement opéré par Bouteflika s’est étendu aussi aux quatrième et cinquième zones militaires. Le chef d’état-major de la cinquième zone basée à Constantine, le général Nouredine Hambely et le Commandant adjoint, le général Mohamed Bergham ont été eux aussi limogés et remplacés par d’autres officiers. Toujours sur instructions du président Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée nationale populaire algérienne a tenu une réunion d’urgence avec les commandants militaires des zones sud en vue d’une meilleure coordination des actions militaires antiterroristes dans les régions limitrophes avec les pays voisins du Sahel. Têtus comme ils le sont, les dirigeants d’Alger ne veulent pas admettre qu’une coordination régionale voire internationale, est inévitable pour contrecarrer les menaces des terroristes.

mercredi 8 septembre 2010

GNAWA merra, GNAWA dima :) - Festival Essaouira des musiques du monde 2009




Reportage photo d'issikta au Niger aout 2010.


Hivernage à Tidene aout 2010



Puits inondés au nord NigerOueds AÏR aout 2010

L association « Enfants du Sahel et du Sahara »recherche plusieurs chauffeurs de poids lourds bénévoles pour son prochain convoi humanitaire au Niger

source Agasez Niger
photo:bianou Agadez

Vous possédez un permis poids lourds ? « Enfants du Sahel et du Sahara » a besoin de vous. L'association recherche plusieurs chauffeurs de poids lourds bénévoles pour son prochain convoi humanitaire prévu au mois d'octobre. Dix camions traverseront successivement la Tunisie et l'Algérie jusqu'au Niger. Le convoi durera un mois et demi environ.

Profondément marqué par plusieurs voyages personnels au Niger, Christian Mallet a fondé en 2002 à Montauban l'association humanitaire « Enfants du Sahel et du Sahara ». Dès lors, plusieurs convois humanitaires ont été acheminés vers ce pays tous les ans.



Cette année encore, l'association a récolté grâce aux dons divers colis et matériels : vêtements, médicaments, lits médicalisés, ordinateurs, fauteuils roulants…



Par ailleurs, le prochain convoi comprend un camion à incendie destiné aux sapeurs pompiers d'Agadez et deux ambulances. L'une de ces ambulances ayant fait l'objet d'un don de Jean-Michel Baylet, président du conseil général de Tarn-et-Garonne.



Le matériel sera distribué directement par les membres de l'association sur la ville d'Agadez mais aussi dans des territoires plus reculés où la population n'a pas accès aux transports.



Si vous êtes intéressé pour aider l'association lors du prochain convoi humanitaire, contactez Christian Mallet au 0622488231 ou au 0563200682, ou par mail à l'adresse enfants_sahel_sahara@orange.fr.



Adresse postale : 929, route du Nord Aussonne, 82 000, Montauban.

Quinze bénévoles s'activent



L'association met donc le paquet en ce moment pour préparer son prochain convoi humanitaire. Une quinzaine de bénévoles, avec parmi eux une majorité de retraités s'activent autour de Christian Mallet dans cette organisation qui prévoit d'acheminer pas moins de dix camions.

lundi 6 septembre 2010

Signature d’accord de cogestion des ressources naturelles de la réserve de l’Aïr et du Ténéré

Le Sahel (Niger) 2 septembre 2010

Signature d’accord de cogestion des ressources naturelles de la réserve de l’Aïr et du Ténéré
Pour un partage équitable des fonctions de gestion, des bénéfices et des responsabilités
vendredi 3 septembre 2010



L’Etat du Niger, à travers le Ministère de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et quatre (4) communes de la région d’Agadez, viennent de signer un accord de cogestion des Ressources de la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) et ses zones connexes. La cérémonie de signature de convention s’est déroulée, hier matin, dans la salle de réunion du ministère de l’Eau. C’est le Général Abdou Kaza, ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification et les administrateurs délégués des communes de Tabelot, Timia, Gougaram et Iférouane qui ont apposé leurs signatures sur le document de convention



Par cet accord l’Etat et les quatre communes riveraines de la réserve nationale de l’Aïr et du Ténéré conviennent d’une gestion concertée des ressources naturelles dudit complexe écologique. La cérémonie a enregistré la présence des ministres de la Défense nationale, des Transports, du Tourisme et de l’Artisanat, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, des Secrétaire généraux des Ministères de l’Economie et des Finances, de l’Eau et de l’Environnement, du Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez, des représentants du PNUD et du FEM et des cadres centraux du ministère. Cet accord s’inscrit aussi dans le cadre du Projet de cogestion des ressources naturelles de l’Aïr et du Ténéré obtenu en 2006 par le gouvernement auprès du Fonds pour l’Environnement mondial. C’est désormais un cadre de concertation et de synergie d’actions qui est créé entre l’Etat et les communes. Les fonctions de gestion, les responsabilités mais aussi les bénéfices seront partagés équitablement entre les différents acteurs.



De part le passé, les ressources de cette réserve nationale ont subi un processus de dégradation du fait justement de l’absence d’un cadre de ce genre. Pour le ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, cet accord vient ainsi accompagner les efforts consentis par l’Etat pendant plusieurs décennies dans le domaine de la conservation et de la protection des ressources de l’écosystème de cette réserve. En effet a indiqué le Général de Brigade Abdou Kaza, ‘’parmi les obstacles relevés à la gestion durable des ressources naturelles de l’espace considéré, il y a l’absence d’un cadre favorable pour des actions concertées et des objectifs communs de gestion et de responsabilisation entre l’Etat et les collectivités’’.



L’accord ainsi signé va contribuer d’une part à la lutte contre la dégradation des terres et à la conservation des écosystèmes sahariens du Nord Niger, mais aussi à la mise en place d’un système décentralisé de gestion des sols et des ressources naturelles et ses zones connexes. Plus concrètement, cette convention permettra selon le ministre de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de clarifier les responsabilités en matière de contrôle de comportement vis-à-vis des ressources naturelles, de définir les droits concernant le contrôle de l’accès auxdites ressources en tenant compte de l’importance de stabiliser les prélèvements, de penser des mécanismes visant à renverser de manière durable les tendances à la dégradation des sols, de fournir aux populations résidentes des alternatives économiques viables et durables et enfin de préserver au niveau de la RNNAT, les caractéristiques qui ont permis son inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.



Le Général de Brigade Abdou Kaza, a assuré de la disponibilité de son département ministériel à tout mettre en oeuvre pour accompagner les collectivités locales de la zone et tous les acteurs concernés dans la mise en oeuvre de cet instrument commun. Au demeurant, le Secrétaire général adjoint de la région d’Agadez s’est réjoui, au nom des populations de la zone concernée, de l’aboutissement de ce processus. M. Anza Mamane a souligné les menaces qui pèsent sur les écosystèmes de l’Aïr et du Ténéré. Il s’agit notamment de la surexploitation agricole au niveau des oasis, la dégradation des terrains de parcours, un déboisement accéléré, un braconnage persistant, mais aussi l’atteinte à l’intégrité du patrimoine culturel à travers le pillage des sites historiques et archéologiques. Le Secrétaire général adjoint de la Région d’Agadez a fondé l’espoir que cet accord permettra de répondre à ces défis au grand bénéfice des populations de la zone et de notre pays en général.



Siradji Sanda

Des inondations sans précédent déciment le cheptel au Niger

Des inondations sans précédent déciment le cheptel au Niger

RFI
lundi 6 septembre 2010
Photo issikta /Tabalak aout 2010



Affaiblis par la sécheresse des dizaines de milliers d’animaux sont morts dans le nord du Niger suite aux fortes pluies enregistrées en juillet et août. La plupart de ces animaux appartiennent à des éleveurs transhumants. Le Niger, troisième fleuve d’Afrique, vient de connaître sa plus forte crue depuis 1929, occasionnée par de fortes pluies.



Habitats effondrés, rizières dévastées : les inondations éprouvent durement une population déjà affectée par une grave crise alimentaire. D’après le Système nigérien d’alerte précoce et de gestion des catastrophes (SAP), l’ensemble du pays est touché.



Ce sont les zones pastorales du Sud et notamment celles d’Ingal à l’ouest d‘Agadez qui sont les plus touchées. Plus de 100 000 têtes de bétail ont péri après les fortes précipitations souligne un bilan officiel. Le directeur général de l’agriculture dont les agents se sont rendus sur le terrain, évoque ce drame.



« Face à cette situation, il y a une crise alimentaire qui s’est installée car les gens vivent grâce à ces animaux. Quand vous avez une vache, elle vous donne du lait, mais aujourd’hui, cette vache n’existe plus. C’est pourquoi, j’ai demandé à certains partenaires que le premier geste à faire, est celui d’apporter un appui alimentaire. »



La plupart de ces animaux sont morts dans les marigots et autres eaux de surface consommées par les populations nomades en cette période d’hivernage, ce qui a alerté les services de santé comme en témoigne le directeur régional adjoint de la Santé publique : « Avec les cadavres d’animaux morts, l’eau est devenue impropre à la consommation. Malheureusement, les gens ont continué à consommé cette eau. Il a fallu qu’on soit alerté pour prendre des dispositions ».



Les produits disponibles pour le traitement de l’eau en pareille circonstance ont été acheminés sur place et d’autres appuis d’urgence sont attendus.
Onkelinx: "Il faut se préparer à la fin de la Belgique"

Source/7sur7

"Il faut se préparer à la fin de la Belgique", déclare Laurette Onkelinx dans un entretien au journal La Dernière Heure paru dimanche. La socialiste wallonne se demande également si la N-VA est capable d'un accord.



Ne pas espérer

Selon Laurette Onkelinx, il faut envisager la scission. "On ne peut plus ignorer que parmi une grande partie de la population flamande, c'est un voeu. Donc, oui, il faut se préparer à la fin de la Belgique. Sans quoi on risque d'être les dindons de la farce. Quand je vois les courriers que je reçois... Enormément de personnes imaginent que cela est possible. Les politiques doivent donc s'y préparer. Ne pas l'espérer. Mais s'y préparer", explique-t-elle.



La représentante du PS se demande également si le parti nationaliste flamand est capable d'un accord. "Je me pose une question: la N-VA est-elle en mesure d'accepter un compromis? Elle se réfugie derrière le refinancement de Bruxelles. Mais je crois que c'est beaucoup plus fondamental que ça", souligne-t-elle.



"Les thèmes de désaccord étaient plus nombreux. Bart de Wever a peut-être eu peur, réellement, d'aller dans un compromis. Qui dit compromis, dit mécontenter certains. Négocier, c'est toujours un risque", poursuit Laurette Onkelinx.



Le CD&V, la clé?

Le CD&V serait l'une des clés pour sortir de l'impasse, selon la vice-première ministre. "Ce n'est pas pour rien que le Roi a d'abord vu, dès vendredi, le CD&V qui n'est pourtant pas le plus grand parti. Oui, l'une des clés réside là", conclut-elle. (belga)

05/09/10 09h45

Lire aussi: Kris Peeters: "La N-VA et le PS doivent trouver une solution"

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Lire aussi: "On peut se prendre en mains sans la Flandre"

le dossier complet: Crise politique

dimanche 5 septembre 2010

Alger;A la découverte de la magie du Ténéré en musique : Concert du groupe Atri N’assouf



06-09-2010, 01h25

A la découverte de la magie du Ténéré en musique : Concert du groupe Atri N’assouf
Tribune des lecteurs 5 septembre 2010
Concert du groupe Atri N’assouf à la salle El Mouggar (Alger)


Lorsque les cultures se croisent, elles donnent naissance à de nouvelles expressions artistiques plus riches. Quand un percussionniste français, Alain Plume, trimbalant son carron (sorte de caisson) a croisé le chemin d’un jeune Malien virtuose de la guitare, Rissa ag el Wanaghi, cela a donné naissance à une formation artistique dénommée Atri N’assouf (l’étoile du désert en tamasheq).

Ce noyau fondateur s’élargira avec Mama, du groupe féminin malien Tartit, au chant et à la danse et du bassiste burkinabé Ahmed Cissé.

Invités par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), les artistes de cette formation ainsi que leur nouvelle recrue Mohamed à la guitare électrique, se sont produits jeudi dernier à la salle El Mouggar face à un public restreint, certes, mais connaisseur.

Attendu par ses fans, Atri N’assouf, qui en est à sa troisième tournée en Algérie, n’aurait pu espérer une meilleure ambiance que celle qui a régné dans la salle. Sur la scène joliment décorée avec des voiles blancs et un éclairage adéquat, les Atri N’assouf font leur entrée.

Rissa, vêtu d’une tenue blanche et d’un turban de la même couleur, est accueilli comme un prince par des youyous et des applaudissements. Il est l’auteur, compositeur et interprète du groupe, mais aussi un virtuose de la guitare électroacoustique. A ses côtés Plume, assis sur le carron en tenue africaine, et le grand bassiste avec sa fender jazz.

Mama de son côté brille sous les projecteurs avec son «tisseghnest», habit traditionnel africain multicolore. Le jeune Mohamed, qui est le neveu de Rissa, mais aussi guitariste de la formation semble un peu intimidé. Dès les premières notes de musique, le public est charmé par autant d’authenticité et de variations.

Aux rythmes touareg et africains s’ajoutent des touches jazz et blues ; le public est conquis par cette fusion explosive. Atri N’assouf, qui est une jeune formation âgée d’à peine deux ans, a à son actif un seul album intitulé Akal ou «la terre» en tamasheq.

Durant une heure et demie, les musiciens transporteront la foule dans un monde sans frontières. Ils joueront plusieurs titres de leurs albums, à savoir Eghaf, Idinet, Chaght, Talamt, Taiman, Tidit et Akal.

Atri N’assouf chante en tamasheq, mais cela ne semble pas causer de problème à leurs fans qui reprenaient en choeur avec Rissa et Mama, réclamant même des titres. Certains n’hésiteront pas à comparer cette formation au groupe mythique Tinariwen, mais cela se justifie vu que les deux s’inscrivent dans le même registre sans oublier que Abdellah Agh Lahbib (leader charismatique de Tinwarien) a participé à l’enregistrement d’Akal.

Par ailleurs, Atri N’assouf régalera son public avec le titre Ténéré qui a provoqué une totale hystérie chez les amoureux du désert ayant fait de ce titre leur propre hymne.

Le concert prendra fin vers les coups de minuit et demie, mais le public réclamera les cinq musiciens pour un ultime titre, et qui n’est pas des moindres vu qu’il est le tube du groupe et aussi leur premier clip Timiditine ou Mon amour.

Tribune des lecteurs (5 septembre 2010)

Mali : Des officiers de son armée accusés de complicités avec Al Qaïda

06-09-2010, 00h43

Mali : Des officiers de son armée accusés de complicités avec Al Qaïda
Le Temps d'Algérie du 06-09-2010
Le gouvernement malien dans la gêne


Le Mali a exprimé son mécontentement face aux accusations qui lui ont été portées, faisant état de la complicité de responsables maliens avec l'organisation Al Qaïda dans la région du Sahel. Un responsable militaire malien a déclaré à l'AFP que «le Mali est considéré comme étant un maillon faible que le monde entier peut accuser, mais nous devons d'abord nous interroger sur l'origine des Maliens impliqués dans cette histoire».

Ce même responsable a infirmé les accusations portées à l'encontre de son pays. Il a également nié le fait que le véhicule utilisé par Al Qaïda dans l'attaque commise le 25 août avait une plaque d'immatriculation malienne, affirmant que «ces accusations ne sont pas basées sur des faits réels».

Actuellement, le Mali se trouve dans une situation embarrassante, parce que les autorités maliennes ont soutenu et participé à la libération des otages et la libération de Omar le Sahraoui accusé d'avoir kidnappé des étrangers.

A cela s'ajoute le fait que le Mali n'a pas respecté la convention des pays du Sahel interdisant toute négociation avec les groupes terroristes et le paiement des rançons. Un général américain d'Africom a récemment accusé Bamako d'offrir les conditions appropriées pour qu’Al Qaïda continue d'exister.

Ce même responsable a précisé que le Mali s'est allié avec Al Qaïda afin de détruire l'Europe. Selon lui, le paiement de la rançon encourage les activités de cette organisation, dans les régions du Sahel. L'élargissement des prisonniers terroristes contre la libération des otages est une menace pour chaque étranger demeurant au Sahel.

«Le paiement des rançons accentuera la prise d'otages», selon le général américain. Ce dernier a appelé à unifier la vision en matière de lutte contre le terrorisme. L'officier a également insisté sur la nécessité pour les pays limitrophes d'accentuer les pressions sur le gouvernement malien afin qu'il cesse de traiter avec les groupes islamistes.

Pour rappel, les touaregs avaient accusé des officiels et des militaires maliens de complicité avec les groupes terroristes dans l'enlèvement des étrangers occidentaux. Le porte-parole du mouvement de rébellion touareg qui refuse toute idée de dialogue avec les autorités maliennes, que des officiers et des responsables politiques maliens sont impliqués dans des opérations de kidnapping.

La justice malienne a eu à traiter une affaire impliquant deux officiers militaires dans un trafic d'armes au bénéfice des groupes terroristes. Un trafiquant d'armes très connu dans la région du Sahel avait lui aussi révélé lors du procès relatif à la fourniture d'armement au GSPC, que l'argent remis au groupe El Para contre la libération des 32 touristes a servi à l'achat d'armes.

Adel R.

Face à al-Qaida, France et Espagne resserrent les rangs

Le Figaro (France) 3 septembre 2010

Face à al-Qaida, France et Espagne resserrent les rangs
Alain Barluet
vendredi 3 septembre 2010

Entre Bernard Kouchner et Miguel Angel Moratinos, c’est un dialogue suivi de deux hommes « qui parlent le même langage », comme le dit un diplomate. Les bons interlocuteurs, en somme, pour évoquer les défis auxquels est confrontée la façade méridionale de l’UE, des balbutiements du processus de paix israélo-palestinien, à la relance de l’Union pour la Méditerranée attendue lors du sommet de Barcelone, en novembre. Le chef de la diplomatie française tenait également à cette brève visite à Madrid, vendredi, pour évoquer avec son homologue un récent sujet d’irritation entre les deux partenaires : la lutte contre al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Paris et Madrid ont passé l’éponge et décidé d’envoyer une lettre conjointe au chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, pour l’appeler à se mobiliser sur le front de la lutte antiterroriste au Sahel.
Au surlendemain de la libération de deux otages espagnols détenus dans cette région par l’organisation terroriste, Nicolas Sarkozy s’en était pris à l’Espagne, sans la citer. « La seule stratégie ne doit pas consister à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers en échange de malheureux innocents (…) ce ne peut pas être une stratégie », a estimé le chef de l’État devant les ambassadeurs de France, le 25 août. Même si Madrid n’a jamais parlé de rançon, la presse espagnole a évoqué le versement de 8 millions d’euros pour leur libération. Celle-ci a été précédée par l’extradition vers le Mali de l’auteur de leur enlèvement, « Omar le Sahraoui », une des exigences d’Aqmi.
Les déclarations du président de la République n’ont pas manqué de susciter des réactions dans la presse espagnole qui a rappelé que l’humanitaire français Pierre Camatte, détenu dans le désert malien avait été libéré en février dernier après qu’Aqmi eut obtenu de Bamako la remise en liberté de quatre islamistes détenus au Mali.

Lettre à Catherine Ashton

Le 25 août, Nicolas Sarkozy a paru appuyer sa critique implicite de l’Espagne en qualifiant, en revanche, de « tournant majeur » l’opération menée conjointement, fin juillet, par les forces mauritaniennes et françaises contre les combattants d’Aqmi sur le territoire malien. Trois jours plus tard, le groupe islamiste radical annonçait l’exécution de l’otage français Michel Germaneau, un militant humanitaire de 78 ans enlevé le 19 avril dans le nord du Niger.

Côté français, on s’est efforcé, fin août, de dissiper le malentendu en affirmant que l’Espagne n’était pas visée. On rappelle également que Nicolas Sarkozy a fait parvenir, dès le 23 août, un message de félicitations à José Luis Rodriguez Zapatero pour la libération des deux Espagnols.

Vendredi, à l’issue d’entretiens qualifiés de « fluides », Bernard Kouchner et José Luis Rodriguez Zapatero sont convenus d’envoyer une lettre conjointe, ouverte à la signature des Vingt-Sept, à l’adresse de Catherine Ashton pour viser une action commune face au terrorisme saharo-sahélien. Une initiative englobant notamment la formation des forces de sécurité, la bonne gouvernance et le développement

Dirtmusic & Tamikrest " All Tomorrows Partys" OBS 2010

Adaghnet

May 28, 2010

Décidément, le désert malien regorge de talents. L'histoire de Tamikrest est celle de jeunes musiciens, bien décidés à faire vivre leur musique et leur poésie au delà des dunes. En langue touareg, "Tamikrest" signifie le nœud, la coalition, le futur.
Pendant son enfance, à Tin-Zaouaten, un village du Sahara situé à 215 kilomètres à l'ouest de Tessalit, Ousmane Ag Mossa, le chanteur et compositeur de Tamikrest a entendu tous styles de musique et notamment les guitares rebelles des Tinariwen. Il a grandi dans une période difficile, balisée par la grande sécheresse de 1984-1985, qui a poussé grand nombre de familles à s'exiler vers les pays voisins.
Ousmane, encore enfant, a vécu l'explosion de la guerre Touareg de 1990 puis s'est caché dans les montagnes voisines avec les femmes de son village. Ses consciences - politique et poétique, ont grandi en même temps que lui, à la vitesse du vent qui balaie les dunes.
En 2002, Ousmane et son ami d'enfance Cheikh descendent vers Kidal, guitare en bandoulière. Ils y peaufinent leur style et rencontrent Pino, qui devient le bassiste du groupe.
Lors de l'édition 2008 du festival Essakane/le Festival au désert, Tamikrest joue devant sa tente quand les musiciens américains de Dirtmusic rejoignent le groupe pour improviser. Le coup de foudre est immédiat.
Ils se donnent rendez-vous un an plus tard et quelques1800 kilomètres au sud, à Bamako. Au studio Bogolan, Tamikrest enregistre avec le soutien de Dirtmusic onze titres aériens, sur lesquels apparaissent de temps à autre les rockers nomades, qui ont eux-mêmes enregistré leur nouvel album Bamako sur place. L'aventure n'a plus rien d'original tant le Festival au désert a engendré de rencontres fertiles...Et pourtant, le résultat, tout en poésie, finesse et respect mutuel, mérite une écoute plus qu'attentive.


vendredi 3 septembre 2010

Niger;Assainissement : plusieurs officiers de l'Armée épinglés

Assainissement : plusieurs officiers de l'Armée épinglés

tam tam info


Jeudi 02 Septembre 2010 15:14

Les inspections d'Etat dépêchées au niveau du Ministère de la Défense, de l'Etat Major Général des Forces Armées Nigériennes, du Génie Militaire et de l'Intendance militaire, laissent apparaître bon nombre d'irrégularités, et même de malversations. Les Officiers (et ils sont nombreux) ainsi indexés, n'auront pas affaire à la Commission dite de moralisation. Un Comité restreint composé, entre autres, du Chef d'Etat Major Général des FAN, du Chef d'Etat Major Particulier du P/CSRD, s'est emparé de cette affaire et a déjà notifié aux intéressés les charges qui pèsent sur eux.

Par ailleurs, plusieurs hauts gradés de l'Armée ont été pris la main dans les fonds ONUCI (contrepartie allouée à l'Etat dans le cadre du maintien de la paix de l'ONU). Au lieu de réceptionner ces importants fonds comme recettes budgétaires, l'ex Président Tandja Mamadou, par laxisme, permettait qu'ils suivent un parcours peu orthodoxe. Et ce n'était pas perdu pour tout le monde. Dossier délicat s'il en est. Est-ce que Djibo Salou, P/CSRD, Général de Corps d'Armée, ira jusqu'au bout en sanctionnant ses frères d'armes ? Telle est la question.



S.K

Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettesTouaregs / dimanche 29 août par Anthony Lesme, Eric Vernay

Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettesTouaregs / dimanche 29 août par Anthony Lesme, Eric Vernay
BAKCHICH.INFO










La résistance par la musique. Bakchich a rencontré Eyadou et Fadimata, membres des groupes Tinariwen et Tartit. Deux Touaregs qui ont décidé de faire passer leurs messages à travers des mélodies alliant tradition et modernité.



Le « blues du désert », vous connaissez ? Eux non plus, ou du moins, pas sous cette étiquette occidentalisée. Et pourtant, Eyadou et Fadimata font partie des deux groupes phares de ce courant musical né en Afrique du Nord, qui a séduit le monde entier : Tinariwen, composé d’hommes pratiquant la guitare électrique, et Tartit, formé d’une majorité de femmes. Les deux formations partageaient l’affiche d’un cycle « Résistances » à la Cité de la musique. « Je ne sais pas ce que c’est le blues, nous on fait de la musique touarègue », explique Fadimata, la charismatique leader de Tartit. Assis à côté d’elle, engoncé dans son boubou pourpre, le jeune bassiste de Tinariwen, Eyadou, écoute attentivement son aînée. « Tartit représente la partie traditionnelle, Tinariwen la partie moderne. Quand nous sommes ensemble, toute la musique touarègue est réunie. » Hypnotique comme le déhanché d’un chameau dans le désert, leur son est celui des nomades, de la douleur et de l’exil.
Portraits croisés: Tinariwen et Tartit sur Yahoo! Vidéo

Mitraillettes ou guitares

Surnommée « Disco », parce qu’elle dansait comme une furie dans les années 1980, la chanteuse de Tartit se destinait à l’humanitaire. Mais devant la menace de disparition de la culture touarègue, « nous, les femmes, on a pris l’initiative de la sauver », revendique Fadimata. Issues de la région de Tombouctou, les membres de Tartit se sont « réunies » (traduction littérale du mot tartit) dans un camp de réfugiés durant la rébellion des Touaregs contre le gouvernement malien, en 1990. Cette rébellion, Tinariwen y a participé. Ils troquent alors guitares contre mitraillettes pour défendre leur cause, forgeant leur légende de musiciens armés. Le conflit dure seulement six mois, jusqu’aux accords signés avec le Mali en 1991. Pour Eyadou, trop jeune pour combattre à l’époque, « c’était un mal nécessaire ». Pacifiste dans l’âme, « Disco » appuie tout de même son « frère », fière que les Touaregs aient été « les premiers à se rebeller contre le régime militaire malien. »

La question Touarègue

Peuple de tradition nomade, les Touaregs viennent du centre du Sahara où, jusqu’au XIXème siècle, ils s’organisaient en confédérations. Aujourd’hui dispersés aux frontières du Mali, du Niger, du Burkina Faso et de l’Algérie, ils demandent en vain leur indépendance. En cent ans, les Touaregs ont subi de nombreux massacres, d’abord par les colons français qui n’acceptent par leur résistance, puis par les autorités issues de la décolonisation. Pendant les famines des années 1970 et 1980, aucune aide ne leur est fournie. Regroupés dans des camps de réfugiés, les « seigneurs du désert » subissent la répression du Mali et du Niger en 1990. Éclate alors la rébellion touarègue, menée par les ishumars (chômeurs). Des accords de paix sont signés avec le Mali en 1992, mais les violences persistent. En 2006, les accords de paix d’Alger prévoient le renoncement de la lutte armée par les Touaregs, et en contrepartie, le développement par Bamako des régions de Kidal, Tombouctou et Gao. Au Niger, qui reste sur une position plus dure, les révoltes perdurent.
Se faire entendre

Rebelles, résistants, Eyadou et Fadimata se considèrent d’abord comme des musiciens. « La musique est l’arme la plus forte au monde, estime Eyadou. Tu peux être très loin, et parler à toute la planète ». À ce titre, la guitare électrique, importée par Tinariwen dans la musique touarègue, a permis de moderniser leur son, certes, mais surtout de se faire entendre encore plus loin qu’avec un simple violon acoustique ! « Quand on a introduit la guitare chez Tartit, on a eu beaucoup plus d’attention », reconnaît, un peu à contrecœur, la gardienne de la tradition Fadimata.
Se faire entendre, avant tout. Auprès du monde entier pour solliciter de l’aide, évidemment, mais aussi auprès de son propre peuple. Car « Disco » ne l’a pas oublié, c’est en écoutant Tinariwen qu’elle est devenue « révolutionnaire dans son cœur ». « Mon père était fonctionnaire, tout allait bien dans ma famille. Je croyais que tous les Touaregs du Mali étaient comme moi. Avec Tinariwen, j’ai réalisé qu’il y avait un peuple qui souffrait. Je suis alors devenue très ambitieuse, et j’ai voulu aider mon peuple ».
Portraits croisés: Tinariwen et Tartit sur Yahoo! Vidéo

Esprits rebelles

Depuis trente ans, la musique touarègue, circulant sous le boubou par l’intermédiaire de cassettes piratées, fait donc aussi office de média interne pour un peuple majoritairement analphabète. En voyageant, Tartit et Tinariwen peuvent aussi leur transmettre ce qu’ils découvrent à l’étranger. « La musique remplace un peu l’école », résume « Disco ». Et inversement, complète Eyadou : « les festivals de musique touarègue font découvrir aux occidentaux notre mode de vie, et peuvent rapporter beaucoup : écoles, puits, jumelages. » Ainsi, quand on leur apprend que la première occurrence du mot touareg sur Google revient à Volkswagen, plutôt que de s’offusquer, ils se réjouissent de cette publicité, avec humour : « Peut-être vont-ils sortir une voiture Tinariwen ? »



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A lire sur Bakchich.info :



Les Touareg tentent de mater Areva

Hier après-midi, Areva et l’un de ses cadres comparaissaient devant le tribunal de Paris en correctionnelle pour discrimination et incitation à la haine raciale. Cette affaire fait suite à des propos tenus par Thierry d’Arbonneau, responsable de la (…)




Forum

Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes

le mardi 31 août à 12:40

pour ceux qui veulent faire un tour plus exhaustif de la musique targuie : http://www.tamasheq.net



Tinariwen et Tartit sont certes les groupes phares, mais il ne faut pas passer à coté de Terakaft, Abdallah Oumbadougou (à la base de Desert Rebel), Nabil Othmani et bcp d’autres. A noter, la forte présence de la diaspora en Europe et particulièrement en France, avec souvent des concerts sur Paris et en régions.



Concernant AREVA : lire le rapport de Greenpeace sur les mines au Niger http://www.greenpeace.org/raw/content/france/presse/dossiers-documents/abandonnes-dans-la-poussiere.pdf



Répondre poliment et sans gros mots

Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes

le lundi 30 août à 13:46, Manu a dit :

A découvrir également, le collectif Desert Rebel : http://www.desertrebel.com/ mélange de musiciens touaregs nigériens et français, où l’on retrouve Guizmo (chanteur de Tryo), Amazigh Kateb (chanteur de Gnawa Diffusion) ou encore Daniel Jamet (guitariste de la Mano Negra)

Répondre poliment et sans gros mots

Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes

le dimanche 29 août à 07:24, Phil2922 a dit :

C’est aussi beau que le flamenco ? Si oui, ça m’étonnerait que Sarko/Hortefeux aiment… !

http://phil195829.overblog.com

Répondre poliment et sans gros mots

Tinariwen et Tartit, des guitares contre des mitraillettes

le dimanche 29 août à 12:50

A propos de Tinariwen : Complètement différent, mais puissant. Pour vous faire une idée : http://www.myspace.com/tinariwen Aucun rapport avec le flamenco, ils ont aussi été invités par Carlos Santana à un de ses concerts et a repris une de leur chansons. A chercher sur Youtube.

http://http://www.myspace.com/tinariwen

Le monde selon Sarkozy

Politique étrangère

Le monde selon Sarkozy
 03/09/2010 à 15h:02 Par 
Pascal Airault
Source :jeune Afrique

Au cœur des priorités sarkoziennes, la lutte contre le terrorisme.

© AFP Dans la vision sarkozienne, le monde est au milieu du gué et « le sort hésite entre le meilleur et le pire… » Il revient donc au chef de l’État et à ses alliés de le lui faire franchir. C’est en substance le message adressé, le 25 août, aux 180 ambassadeurs français lors du traditionnel discours de politique étrangère. Des diplomates qui ne cachent pas leur amertume face à la réduction des moyens du Quai d’Orsay et à la désastreuse image donnée par la patrie des droits de l’homme dans « sa chasse aux Roms ». Ils auront néanmoins la lourde charge de vendre les ambitieux projets de la France, qui prendra, pour un an, le 12 novembre, la présidence du G20, et les rênes du G8 le 1er janvier 2011.



Au cœur des priorités sarkoziennes, la lutte contre le terrorisme dans un « arc de crise qui s’étend des frontières du Pakistan aux confins du Sahel, en passant par l’Iran et le Proche-Orient ». Sont particulièrement visés les talibans, les Chabaab et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La France va poursuivre son engagement en Afghanistan et accentuer son effort en Somalie. Le président a, en outre, lancé un avertissement à l’Iran, qui « représente la principale menace à la sécurité internationale dans le domaine de la prolifération nucléaire », et promet de « protéger et de défendre les États qui se sentiraient menacés ». Il se veut enfin optimiste sur les négociations israélo-palestiniennes : « Un accord de paix peut être signé en un an. »



Régulation et coordination



Sur le plan de la gouvernance économique, Sarkozy veut définir un nouvel ordre mondial où l’instabilité des changes et la volatilité des cours des matières premières seraient bannies. Il a dénoncé un « non-système monétaire international ». Pour lui, seul le G20 dispose du poids et de la légitimité pour imposer une « nouvelle gouvernance mondiale ». Il a proposé à la Chine de tenir un séminaire international pour réfléchir aux moyens de renforcer les mécanismes de gestion de crise, de mieux répartir les réserves mondiales entre les différentes monnaies et d’améliorer la coordination des politiques monétaires. Tirant la leçon des « émeutes de la faim en Haïti ou en Afrique », le président veut enrayer la spéculation sur les matières premières par une meilleure régulation. Il prône plus de transparence des marchés, des politiques de stockage et la création de nouveaux outils d’assurance pour faire face à la volatilité des prix. Enfin, il appelle les leaders du Sud à s’impliquer davantage dans les politiques de développement et sur la question des changements climatiques.



« Nous avons semé les graines sur tous ces sujets, explique un diplomate en poste à Pékin. La Chine ne veut pas entendre parler d’un rééquilibrage du yuan, ni se voir imposer des normes trop strictes sur le climat. Elle fera des concessions, néanmoins, si elle est isolée, sur ce dernier point. Elle pourrait également appuyer les efforts français sur la réforme du Fonds monétaire international (FMI) et la bonne gouvernance. Mais le temps et les desseins sarkoziens ne sont pas ceux de la Chine. »

Niger: Le niveau de formation ne sera pas un critère d'éligibilité

Afrique de l'Ouest - Niger
Afrique en ligne

Le niveau de formation ne sera pas un critère d'éligibilité à la tête du Niger - Les candidats à présidence du Niger n'auront plus besoin de justifier d'un niveau d'enseignement supérieur pour prétendre diriger le pays, a décidé le Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie (CSRD, au pouvoir), qui a également ramené l'âge minimum requis à 35 ans, a appris la PANA de source officielle.
Le texte initial du projet de Constitution exigeait pour tout candidat de pouvoir justifier d'au moins un niveau BAC + 3 ans de formation, ce qui excluait du coup un certain nombre de candidats pressentis et supposés ne pas remplir cette condition.
Il en est ainsi du président du Mouvement national pour la société de développement (MNSD/Nassara), l'ex-Premier ministre Seini Oumarou.
Pour nombre de ses partisans, le texte initial avait été taillé sur mesure pour lui et ne visait qu'à l'éliminer de la course au pouvoir.
Pour les observateurs de la scène politique nigérienne, au stade actuel de l'évolution politique du pays, les mentalités ne sont pas préparées pour accepter une disposition mettant en avant le critère du niveau de formation.
Pour Noma Salèye, militant du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS/Taraya, principal parti de l'opposition), les modifications apportées par le CSRD par rapport à cette disposition sont une bonne chose, parce que, selon lui, il ne sert à rien d'aller à des élections avec une Constitution qui ne jouit pas d'un large consensus.
On rappelle que plusieurs acteurs de la société civile nigérienne dont Laouali Sayabou avaient jugé cette disposition 'discriminatoire et antidémocratique', et menaçaient de faire campagne pour le rejet de cette Constitution pendant le référendum à venir.
Selon le porte parole de la junte militaire au pouvoir, le Colonel AbdoulKarim Goukoye, le CSRD, en décidant de supprimer le critère de niveau de formation, a estimé que l'essentiel pour le Niger est d'élire un homme ou une femme qui jouisse de la légitimité populaire et qui donne la preuve de son engagement à servir le pays dans l'intérêt supérieur de tous ses fils.
Le projet de Constitution, qui va régir la 7ème République du Niger, a été, ces dernières semaines, au c?ur d'une vive polémique, notamment à propos de son article 47 qui définit les conditions à remplir pour être candidat à la présidence de la République.

Niamey - Pana 03/09/2010