jeudi 28 janvier 2010

10Plus de la moitié des Nigériens souffriront de la faim en 2010


27-01-2010 - 17:10Plus de la moitié des Nigériens souffriront de la faim en 2010
(Abdoulaye Massalatchi, édité par Marc Delteil)

((Desk international. Tél 01 49 49 53 34. Reuters messaging: marc.delteil.reuters.com@reuters.net))

NIAMEY, 27 janvier (Reuters) - Plus de la moitié de la population nigérienne souffrira de la faim cette année, prédit un rapport officiel, encore confidentiel au vu de la sensibilité du sujet de la sécurité alimentaire pour les autorités de Niamey.

Quelque 7,8 millions de Nigériens, sur un total de 15 millions vont être confrontés à l'insécurité alimentaire, terme qui couvre aussi bien la simple insuffisance de nourriture que la malnutrition ou la famine, selon un document publié par Le Canard Enchaîné, un journal local.

"Ces chiffres sont les mêmes que ceux auxquels nous sommes parvenus dans notre étude", a déclaré à Reuters un responsable qui a été impliqué dans l'enquête officielle, mais qui souhaite rester anonyme car le gouvernement a soumis toute communication sur ce sujet à son accord préalable.

La sécurité alimentaire reste un sujet sensible au Niger, déjà confronté en 2005 à une pénurie alimentaire qui avait frappé quatre millions de personnes, mais que le gouvernement avait niée jusqu'à ce que les médias attirent l'attention de la communauté internationale sur le fléau.

Les prévisions pour 2009 contredisent les assurances du gouvernement qui, lundi, a démenti que quiconque souffrirait de la famine cette année, alors que les statistiques officielles faisaient état d'une baisse de 25% de la récolte agricole de 2009-10 par rapport à l'année précédente.

En modifiant la Constitution l'an dernier pour se maintenir au pouvoir, le président Mamadou Tandja a incité la communauté internationale à réduire son aide au Niger qui, malgré la manne procurée par l'exploitation de son uranium, stagne en bas du classement mondial des pays selon leur indice de développement humain.

Le Guide suprême iranien prédit la destruction d'Israël


photo: amadou jihad (president iran)Le Guide suprême iranien prédit la destruction d'Israël
De ASSOCIATED PRESS (CP)

TEHERAN — Le Guide suprême de la Révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khameneï, a prédit la destruction d'Israël, prononçant l'un de ses discours les véhéments contre l'Etat hébreu depuis des années.

"Assurément, le jour viendra où les pays de la région verront la destruction du régime sioniste", a déclaré l'ayatollah Khameneï, selon des propos mis en ligne sur le site Internet de son cabinet. "Le délai dans lequel cela se produira dépend de la manière dont les pays islamiques et les nations musulmanes traitent le sujet", a-t-il ajouté.

Le Guide suprême iranien s'est exprimé mardi lors d'une rencontre avec le président de la Mauritanie à Téhéran. Ses propos ont été mis en ligne mercredi sur le site Internet de son cabinet.

Ali Khameneï a déjà qualifié Israël de "tumeur cancéreuse" devant être rayée de la carte. Mais ses dernières déclarations marquent la première fois depuis des années qu'il prédit publiquement la chute d'Israël.

Ces commentaires interviennent alors que les Juifs du monde entier commémoraient mercredi la Journée internationale du souvenir de l'Holocauste, et le 65e anniversaire de la libération du camp de concentration nazi d'Auschwitz.

L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël, et les deux pays sont des ennemis déclarés depuis la Révolution islamique iranienne de 1979. Le président iranien Mahmoud Abbas a déjà appeler à "rayer de la carte" du monde l'Etat hébreu.

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Le respect des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf incombe à l'Algérie qui ne peut «sous-traiter» cette question au «polisario»,



lematin.ma
HRW
Les droits de l'Homme incombent à l'Algérie
Publié le : 28.01.2010 | 08h31

Le respect des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf incombe à l'Algérie qui ne peut «sous-traiter» cette question au «polisario», a réaffirmé mercredi l'Organisation internationale de défense des droits de l'Homme, «Human Rights Watch» (HRW).
«Le respect des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf est de la responsabilité de l'Algérie», a déclaré Eric Goldstein, directeur adjoint, chargé de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à HWR.

«L'Algérie ne peut pas sous-traiter au polisario la question des droits de l'Homme dans les campements de Tindouf «, situés sur son territoire, a-t-il insisté lors de la présentation à Rabat du rapport annuel de l'ONG sur les droits de l'Homme dans le monde.

Il a précisé que HWR a, récemment, attiré l'attention de l'ambassadeur d'Algérie à Washington sur la responsabilité de son pays au sujet du respect des droits de l'Homme sur l'ensemble de son territoire, y compris à Tindouf.

M. Goldstein a annoncé que HWR compte effectuer cette année une autre mission d'enquête sur la situation des droits de l'Homme à Tindouf, après celle menée en 2008.

«C'est très important parce que nous savons qu'il n'y a pas d'ONG à Tindouf» qui peuvent alerter sur la situation des droits de l'Homme sur place, a-t-il expliqué.

Par MAP

Sénégal:"Les fils de" dans les starting-blocks

photo Gamal Moubarak
Sénégal - Politique
20/01/2010 11:52:14 | Jeune Afrique "Les fils de" dans les starting-blocks

Succéder au père, ou tout du moins marcher sur ses pas, pour accéder à la magistrature suprême… ils sont déjà quelques-uns à l’avoir fait. Dernier en date, Ali Bongo Ondimba. Au Sénégal, l’échec de Karim Wade (41 ans) à Dakar aux élections municipales de mars 2009 a contrecarré un scénario à première vue séduisant, mais il a toujours la possibilité de rebondir d’ici à 2012 à la tête du superministère des Infrastructures. À moins qu’Abdoulaye Wade ne persiste dans sa volonté de rempiler.

En Libye, Seif el-Islam (37 ans) semble sur la voie royale. En octobre dernier, pour la première fois, son fantasque père, Mouammar Kaddafi, a évoqué publiquement l’avenir politique de son fils en demandant aux dirigeants des comités révolutionnaires de lui réserver une fonction permanente au sein de l’exécutif.

En Égypte, pas de doute, la « République héréditaire » prend forme, et Gamal Moubarak [photo] (46 ans) peaufine son image de présiden­tiable d’ici à 2011.

Au Kenya, Uhuru Kenyatta (48 ans) entend bien faire fructifier son illustre patronyme. En 2002, le président, Mwai Kibaki, et le Premier ministre, Raila Odinga, lui avaient fait barrage. Il prépare sa revanche pour 2012.

Quant à Lehady Soglo (49 ans), il a horreur qu’on lui rappelle que son père a été chef de l’État au Bénin entre 1991 et 1996. Il est vrai que lui, au moins, ne se positionne pas pour une succession immédiate et prend le risque d’un échec. Car rien ne dit qu’il puisse être le candidat unique de l’opposition pour le scrutin de 2011.

"Annus horribilis", selon Jean Ping



Le président de la Commission de l'UA, à l'hôtel Prince de Galles, à Paris, le 14 janvier
© Vincent Fournier/JA

28/01/2010 12:28:33 | La rédaction web de Jeune Afrique | Par : Elise Colette, envoyée spéciale à Addis-Abeba 2009 : "Annus horribilis", selon Jean Ping
Le président de la Commission de l'Union africaine (CUA) a ouvert, le 28 janvier à Addis-Abeba, les travaux des ministres des Affaires étrangères, dans le cadre du sommet biannuel de l'organisation.


La 16è session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) s'est ouverte ce jeudi 28 janvier, au siège de l'organisation, à Addis-Abeba. Les ministres des Affaires étrangères d'un bon nombre de pays africains se réunissent dans la capitale éthiopienne, trois jours avant l'arrivée des chefs d'Etat pour leur conférence, du 31 janvier au 2 février.

Lors de son allocution d'ouverture, le président de la Commission de l'Union africaine (CUA), le Gabonais Jean Ping, a donné le ton d'une conférence qui s'annonce sous des auspices plutôt sombres.

"L'Afrique n'a pas été épargnée"
Après avoir demandé à l'assemblée une minute de silence en mémoire des victimes du crash de l'avion d'Ethiopian Airlines au large de Beyrouth, ainsi que des civils somaliens et des soldats de la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) tués le 25 janvier, Jean Ping a entamé son discours en évoquant une "annus horribilis" pour le monde entier, dans un contexte de récession généralisée. "L'Afrique n'a pas été épargnée", a-t-il affirmé.

Il a ensuite passé en revue les situations de crise sur le continent et fait le bilan des six derniers mois.

Au titre des améliorations, il a cité la préparation des élections générales au Burundi, l'accalmie en Centrafrique (même si l'opération de démobilisation, désarmement et réinsertion n'a pas encore débuté), le rétablissement de la légalité en Guinée Bissau, la stabilité aux Comores (en soulignant la nécessité d'organiser des élections) et les progrès réalisés en République démocratique du Congo dans le cadre des Accords de Goma de mars 2009.

Au titre des inquiétudes, celui qui rappelle fréquemment qu'il a eu à gérer plusieurs coups d'Etat en six mois a souligné les situations critiques au Niger, ainsi qu'en Guinée et à Madagascar – deux pays suspendus de l'organisation. Les deux chefs d'Etat ne siégeront donc pas aux côtés de leurs homologues, mais des délégations sont néanmoins attendues à Addis-Abeba.

Jean Ping a terminé la revue des crises politiques du continent en détaillant la précarité de la présence de l'UA en Somalie et en appelant la communauté internationale à se mobiliser.

Kaddafi au coeur des discussions
"Cette rapide présentation, a conclu Jean Ping, donne l'ampleur de ce qui se profile pour le continent si rien n'est fait et souligne dramatiquement l'urgence de la situation."

L'inquiétude sur les situations de crise s'est également fait sentir dans le discours de Moussa Koussa, président de séance. Le "ministre des Affaires étrangères" libyen a, en outre, précisé qu'à l'ordre du jour des discussions des ministres figurerait l'épineuse question budgétaire de l'Union. Puis celle de la transformation de la Commission de l'UA en "Autorité", dont le principe avait été acté lors du dernier sommet des chefs d'Etat à Syrte, en juillet 2009, mais dont les contours restent flous. C'était Mouammar Kaddafi, président en exercice de l'UA, qui avait mis le sujet au cœur des discussions.

Et c'est justement le nom du guide libyen qui est – une fois encore – sur toutes les lèvres. Sa tente n'a pas encore été installée dans les jardins de l'Hôtel Sheraton d'Addis que les couloirs de l'UA bruissent déjà de la question lancinante : "Partira ? Partira pas ?" Censé laisser la présidence en exercice au Malawite Bingu Wa Mutharika (qui a été désigné par la Communauté des Etats d'Afrique australe - SADC), il semble faire campagne depuis plusieurs semaines pour conserver le "trône". Verdict d'ici la fin du sommet, prévue le 2 février.

Retrouvez l'interview exclusive de Jean Ping dans le n°2559 de Jeune Afrique, en kiosques du 24 au 30 janvier.

Un Malien escroqué par un dirigeant de BNP Paribas ?



NDLR: Certains membres de BNP Paribas qui a acheté la banque belge Fortis ,semble trainer des casseroles alors MEFIANCE en Belgique!!

27/01/2010 16:52:13 | La rédaction web de Jeune Afrique | Par : Lauranne Provenzano
BNP-PAribas a révoqué son cadre dirigeant pour non-respect de l'éthique
© AFP
Un homme d'affaires malien propriétaire d’une mine d’or dans son pays affirme avoir été dupé par le numéro quatre de BNP Paribas. Le banquier lui aurait promis un investissement de 200 millions de dollars en échange d’une importante commission à verser sur le compte d'une société à l’étranger…


Jacques-Philippe Marson, PDG de BNP Securities Services (BP2S) et quatrième dirigeant du groupe BNP Paribas, et l'homme d’affaires malien Aliou Boubacar Diallo se renvoient la balle dans une affaire d’investissements opaques et d’abus de confiance concernant un projet de mine d’or au Mali.

Le premier a porté plainte fin décembre contre le second pour « menace et tentative d'extorsion de fonds ». Licencié par la BNP fin novembre, Jacques-Philippe Marson reproche à l’entrepreneur malien de l’avoir approché seulement pour se servir de son image.

Dans le même temps, BNP Paribas a attaqué en justice son ex-numéro quatre pour « manquement aux procédures internes ». Comme pour enfoncer le clou, Aliou Boubacar Diallo a à son tour déposé une plainte contre Jacques-Philippe Marson pour « escroquerie, et abus de confiance ».

Après cette succession de plaintes, une enquête préliminaire a été ouverte ce lundi 25 janvier. Elle a été confiée à la brigade financière de Paris.

200 millions de dollars d’investissements

Pour démêler cet imbroglio judiciaire, il faut revenir à Kodieran, au Mali, vers la fin de l’année 2008. A l’époque, Aliou Boubacar Diallo démarche Jacques-Philippe Marson : il est à la recherche d’investisseurs pour un projet minier. Le dirigeant de la banque lui aurait promis de trouver des investisseurs à hauteur de 200 millions de dollars, et lui réclame une commission de 6% pour son rôle d’intermédiaire. Cet argent devra être versé, dit-il, sur le compte bancaire de la société Euro Financial Advisors (EFA), hébergée en Belgique.

Confiant, l’homme d’affaire malien ferme en 2009 l’unité expérimentale du site minier et fait construire une structure bien plus grande, qu’il entend rentabiliser avec les investissements qu’il pense bientôt obtenir. Mais il ne recevra jamais de nouvelles de son « contact » chez BP2S. Son projet mort-né, il est contraint de revendre des parts de son propre apport.

Le banquier révoqué par la BNP

Le quotidien français Le Monde vient de révèler que la société belge EFA, créée en 1986, est enregistrée en tant que « société commerciale anonyme ». Elle est gérée par l’ex-épouse de Jaques-Philippe Marson depuis que celui-ci a intégré BNP Paribas. Et lui permet de percevoir des commissions pour des activités de conseil annexes.

Les avocats du banquier français plaident la bonne foi de leur client, « victime » selon eux d’une « manipulation ». Aliou Boubacar Diallo aurait approché leur client dans le seul intérêt de jouer ensuite de la réputation de ce dernier, et de celle de la banque qu’il représentait, auprès d’investisseurs éventuels. Il aurait en quelque sorte servi de « caution » au propriétaire de la mine d’or en quête de financements.

« M. Diallo a délibérément surestimé sa relation avec M. Marson pour s'en prévaloir auprès d'autres investisseurs et aucun euro n'est rentré ou sorti de la poche de M. Marson dans cette affaire », souligne Me Morain.

Depuis, la banque a écarté son dirigeant pour son attitude contraire « à l’éthique du groupe », et a signé sa « révocation ». Lui préfère parler de « simple suspension », le temps de l’enquête…

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Danger pour le Français Pierre Camatte


Danger pour le Français Pierre Camatte
Courier INTERNATIONAL.fr
28.01.2010
Sur le front saharien /Fiches pays
France
Mali


Pour le quotidien 22 Septembre, "l'espoir est vraiment faible de récupérer Pierre Camatte vivant". Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a demandé, le 11 janvier, aux autorités maliennes la libération de quatre prisonniers, menaçant d'exécuter le Français que l'organisation détient depuis le 25 novembre. Or Bamako ne semble pas vouloir céder au chantage, et Pierre Camatte pourrait être exécuté le 31 janvier, date de la fin de l'ultimatum, comme l'a été le Britannique Edwin Dyer, le 31 mai dernier. Le quotidien de Bamako rappelle que dans cette affaire la France a paniqué, en appelant les Français à quitter le nord du Mali. "Cela a choqué à la fois le gouvernement malien et les populations de la zone qui vivent à 70 % du tourisme" et "développé un sentiment antifrançais dans toute la région".

Compétitivité du Paa : Le projet de ferroutage prend forme à Bobo-Dioulasso


Compétitivité du Paa : Le projet de ferroutage prend forme à Bobo-Dioulasso
mercredi 27 janvier 2010
Abidjan.net
Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina-Faso a depuis vendredi 22 janvier 2010, une gare routière internationale issue du projet de ferroutage initié par le Port autonome d’Abidjan.
Le président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré a assisté personnellement, le vendredi 22 janvier 2010 à Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina-Faso, à l’inauguration du projet de ferroutage initié par le Port autonome d’Abidjan (Paa). Ce projet qui conjugue les rails et la route, donc multimodal est une gare routière internationale qui favorise et facilite davantage les échanges commerciaux avec la Côte d’Ivoire, à travers des marchandises venant du Paa vers les pays sans façade maritime. Notamment le Niger et le Mali. Ce qu’il est désormais convenu d’appeler le "port sec de Bobo” est un projet d’un coût de 7,5 milliards Fcfa qui, selon le confrère burkinabé Sidwaya a été financé par la Boad, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina-Faso et un consortium de banques locales. Ce projet n’est qu’à sa première phase de réalisation. Cette plate-forme multimodale est un espace de 15 ha entièrement clôturé, avec possibilité d’extension. Elle comprend un magasin sous-douane d’une superficie de 2550 m², un magasin hors douane de 2625 m², un terre-plein sous-douane de 36.500 m² capable d’accueillir près de 270 camions. Une autre terre plein réservé au trafic en transit d’une superficie de 16.000 m² peut accueillir 102 camions. Le 3è terre-plein hors-douane, de 8 000 m² a une capacité d’accueil de 48 camions.

Pour rappel, le projet de ferroutage Abidjan-Niamey via Ouagadougou a été officiellement lancé le mardi 1er décembre 2009, à Ouagadougou par le ministre des Transports burkinabé, Gilbert Ouédraogo. Initié par le port autonome d’Abidjan, ce projet offre une voie d’accès plus facile à la mer aux pays de l’hinterland que sont le Burkina-Faso, le Mali et le Niger. Le lancement de ferroutage qui a pris fin à Niamey (Niger) a été couronné par l’audience accordée à Marcel Gossio, Dg du Paa, par Sem Tandja Mamadou, Président du Niger.
Les responsables de la chambre de commerce et d’industrie du Faso dont celui de Bobo, le président El Hadj Djanguinaba Barro ont invité les responsables de la communauté portuaire d’Abidjan et certains opérateurs économiques exerçant sur la plate-forme portuaire à cette importante cérémonie. Il s’agit du président de la communauté portuaire d’Abidjan par ailleurs DG du Paa, Marcel Gossio, du Groupe Bolloré Africa Logistics représenté par son Dga, Issouf Fadika et l’Office ivoirien des chargeurs par M. N’Doumé Patrick, directeur de la facilitation des transports de cette structure.

Seriba Koné

Merville. Apéro culturel : le Niger a l'honneur


Merville. Apéro culturel : le Niger a l'honneur
Vendredi 29 janvier 2, de 19h30 à 21h, l'association l'Autan et l'Harmattan vous invite à son apéritif culturel mensuel qui portera ce mois-ci sur le Niger, «entre tradition et modernisme, richesse et pauvreté....»

Le Niger est une république laïque , démocratique et sociale où les religions (dont l'Islam pour 90% de la population ) cohabitent pacifiquement et s'exercent librement. Plus de 10 millions de nigériens se revendiquent de 10 ethnies.Lawa nous racontera le beau pays où il est né.Aujourd'hui , il vit et travaille à Launac.

Rendez-vous fixé au rez de chaussée de l'Espace Jouvion , vendredi 29 janvier à 19h30. Entrée libre
source:http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/28/764454-Merville-Apero-culturel-le-Niger-a-l-honneur.html

Culture/Le musée intime de Blutch


Festival international de la bande dessinée d'Angoulême 2010
Le musée intime de Blutch
Par Marion Festraëts (L'Express), publié le 28/01/2010 à 08:00
L'Express.fr

Le président de l'édition 2010 du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême confesse son impatience de retourner à ses crayons. En attendant, le créateur du Petit Christian, de Mitchum et de Blotch ouvre à L'Express les portes de son panthéon intime. Suivez le guide.
Saul Steinberg
"C'est le dessin pur. La pensée matérialisée, comme de l'écriture. La liberté absolue. J'adore les dessinateurs d'humour en général, comme Sempé, William Steig. Mais c'est Steinberg qui est allé le plus loin. J'ai acheté son livre The Inspector, qui date de 1973, en solde à New-York il y a quelques années. Les artistes que j'aime m'inspirent souvent pour les mêmes raisons : leur goût de la recherche et du changement, l'absence de nostalgie envers leur propre travail. C'est sans doute outrecuidant de le dire, mais c'est ma manière d'être : versatile, irrésolu."

Wayne Shorter
"Je l'appelle "le peintre". Je l'ai souvent vu en concert, la dernière fois en novembre, à la salle Pleyel. Il m'enthousiasme, comme plein de musiciens de jazz. J'aime leur manière de triturer la matière, de modeler les formes, d'être perpétuellement en mouvement sans jamais se reposer sur leurs lauriers. Sans rétroviseur. Adolescent, j'écoutais du free jazz. C'était ma musique de révolte, une manière d'affirmer ma personnalité. Et puis tous ces noirs, ils avaient de la gueule. On avait envie de leur ressembler.

Chez moi, il n'y avait pas de disque, pas de livre. On écoutait la radio ou on regardait la télé, c'est tout. Mais j'ai quand même eu la chance d'avoir des parents dépourvus de préjugés culturels.

J'ai acheté une trompette avec l'intention d'apprendre à en jouer, mais je ne m'y suis jamais mis. Je suis trop orgueilleux pour ça, je n'avais pas envie de passer par la phase ingrate de l'apprentissage. C'est tout ou rien. Et puis j'ai réalisé qu'avec cet instrument, on produisait le son soi-même, sans pincer une corde ou appuyer sur une touche. Il faut avoir de l'oreille et je crois en être dépourvu. "

Romain Gary
"L'auteur de La Promesse de l'aube m'inspire depuis longtemps. Particulièrement son roman Chien Blanc, un livre qui déborde de vie, qui part dans tous les sens, autoportrait, portrait de sa femme, de la France, de l'Amérique. Gary, j'aime son sens de la dérision, son humour, sa vitalité, sa mélancolie, son pessimisme. C'était un homme pas comme il faut, un homme qui raconte le XXe siècle. Je n'avais pas vingt ans lorsque je l'ai découvert, avec Au-delà de cette limite, votre ticket n'est plus valable. Il m'accompagne depuis ma jeunesse, par périodes. En ce moment je tourne beaucoup autour de son roman Pseudo, pour un livre que je dessine et qui s'appellera Adieu Paul Newman. Gary fait partie de ces artistes dont la mort éclaire l'oeuvre, lui donne une intensité particulière."

Sacha Guitry

"Ça fait hurler tout mon entourage ! Pire que si je regardais des pornos en cachette ! Mais moi j'adore, même les défauts. J'avais envie d'en faire un personnage de bande-dessinée. Lui, c'est un homme de la belle-époque, du XIXe siècle. Quand on regarde ses premiers films, Bonne chance ou Le Roman d'un tricheur, il y a une grande liberté, une désinvolture et une générosité qui, plus tard, se sont changés en aigreur, en noirceur. Il avait un sens du dialogue inégalé. Désiré, j'adore ! ça m'est venu gamin, vers 13 ou 14 ans, en voyant ses films à la télé, avec leur générique récité. Je regarde ses films régulièrement. Tout le monde se moque de moi. Je m'en fous."

Michel Piccoli

"A Noël, j'ai retrouvé chez mes parents des portraits que je dessinais de lui, adolescent. J'aime sa déraison, le fait qu'il n'ait pas peur de l'outrance. Mon film de Piccoli préféré, c'est Dillinger est mort, de Marco Ferreri. Il est toujours en mouvement, en création. Abrupt, inattendu. Un mec qui réalise son premier film à 72 ans ! Je vais aller voir Le Bel âge, son dernier film."

Garry Winogrand
"J'adore la photo. C'est mystérieux, une photo. On peut s'y perdre. J'en ai fait un peu, puis j'ai pété la cellule de mon appareil. Je me suis essayé au polaroïd, aussi. Mais il faut un oeil, que je n'ai pas. J'ai découvert Winogrand il y a une vingtaine d'années, lors d'une expo. Ensuite, j'ai pourchassé ses livres. J'aime particulièrement ses scènes de foules, pleines de détails parfois bizarres. Il est mort en 1984. Il était né en 1928, la même année que Le Pen. Dommage que ce ne soit pas l'inverse."

Balthus
"Evidemment. C'est la discipline, une manière quasi religieuse de travailler, un côté moine, jusqu'à la sécheresse. J'ai toujours aimé les surréalistes et la manière dont lui les a digérés, transfigurés. Dans cette Jeune fille endormie de 1943, il y a une lumière, un silence... Un mystère. Plein de choses qu'on ne peut pas dire parce qu'elles ne se disent pas : elles se ressentent."

Frank Sinatra
"Mon vice ! Si je ne devais sauver qu'un seul disque, ça serait ce live avec le Count Basie orchestra, Sinatra at the Sands. Le disque suprême !"

Avatar, film le plus lucratif de l'histoire du cinéma


L'actrice Sigourney Weaver et le réalisateur James Cameron dont le film "Avatar"a dépassé "Titanic" au titre de plus grand succès commercial de l'histoire du cinéma. (Reuters/Tobias Schwarz)

Avatar, film le plus lucratif de l'histoire du cinéma
Par LEXPRESS.fr avec Reuters, publié le 27/01/2010

La super-production de James Cameron dépasse le précédent succès au box-office du réalisateur canadien, Titanic.


Le film en 3D "Avatar" a dépassé "Titanic" au titre de plus grand succès commercial de l'histoire du cinéma.

Numéro un au box-office dans plusieurs pays, le film de James Cameron a déjà rapporté 1,859 milliard de dollars contre 1,843 milliard pour "Titanic, du même Cameron, en 1997-1998.

Le montant des recettes ne tient pas compte de l'inflation ni du fait que le prix du billet d'une séance en 3-D est plus élevé avec la location de lunettes spéciales.

"Avatar" a battu ce record en un peu plus de six semaines.

Le film, dont la fabrication a nécessité plus de cinq années, est aussi l'un des plus chers de l'histoire avec un budget d'au moins 300 millions de dollars.

Il figure sur la liste des favoris des Oscars, qui auront lieu le 7 mars après l'annonce des nominations le 2 février.

mercredi 27 janvier 2010

Immigration : à Tinza, l’espoir déçu des jeunes africains


Immigration : à Tinza, l’espoir déçu des jeunes africains
Posté par Boubacar Chaïbou le 12/09/09 • Dans la catégorie Alternative
Ils sont maliens, sénégalais, nigérians, libériens, camerounais ou ressortissants d’autres pays d’Afrique. Leur nombre tourne autour de trois cent personnes. Ils ont entre dix-huit et quarante ans environ. Ils ont quitté leur pays pour aller en Europe par la route. Leur espoir d’aller chercher le mieux-être outre méditerranée s’est brisé dans les prisons algériennes et libyennes où la plupart d’entre eux se sont retrouvés. Ils ont ensuite été expulsés par l’Algérie vers le no’ mans land désertique de Tinzaouaten en terre malienne où notre reporter les a rencontrés le 30 octobre 2009. Récit.

Partis de Gao deux jours plutôt, il a fallu parcourir huit cent km de route avant d’atteindre cette bourgade algérienne, située à la frontière algéro-malienne, à 1200Km au nord de Bamako : Tinzaouaten.

Notre petite équipe, d’une dizaine d’acteurs de la société civile, qui se déplace à bord de deux véhicules 4X4 est littéralement gagnée par la fatigue. La nuit vient de tomber.

Notre interlocuteur du jour, un gendarme malien trouvé au poste de contrôle nous dissuade, aussitôt l’objet de notre voyage connu : « Vous ne pouvez pas aller chez ces gens-là à cette heure ; vous devez attendre le lever du jour. C’est une zone dangereuse » insiste-t-il.

Nous sommes effectivement dans une zone dangereuse. Après plusieurs attaques de la rébellion touareg qui sévit dans le nord Mali, la zone de Tinza a été militarisée. L’armée malienne a installé ses troupes dans la zone. Certains terrains sont minés par les protagonistes comme l’indique un panneau à l’entrée du poste de contrôle.

Ce vaste territoire désertique du Nord-Mali est aussi devenu un terrain d’intervention de la branche maghrébine d’Al qaida qui procède souvent à des enlèvements. Mais nous insistons pour que, malgré l’obscurité qui s’installe, nous allions voir « ces gens là » pour lesquels nous avons justement parcouru toute cette distance : les migrants d’Afrique subsaharienne expulsés par l’Algérie vers le désert malien.

Devant notre insistance, le chemin nous a été indiqué. Seulement 3km de route en plus et nous voyons apparaître dans le noir, quelques enclos de fortune, construits en banco ; des « Ghetto » comme on les appelle là-bas. Ils servent d’habitation à des centaines de jeunes africains en route vers l’Europe ou de retour « forcé » d’Algérie et de Libye.

On est à seulement une centaine de mètres de la frontière algérienne et en face de l’autre tinzaouaten, l’algérien.

Capturés comme des brigands !
Aussitôt, nous mettons les pieds sur terre, les migrants viennent vers nous. Par petits groupes. Ils ne sont pas agressifs mais méfiants ; ils ont rencontré beaucoup d’adversité dans leur vie. Ils veulent connaître leurs interlocuteurs avant de parler.

Lorsque la confiance est installée, ils racontent leurs récits. « Je travaillais à Oran. Un jour je suis sorti faire des courses en ville. J’ai été intercepté par des policiers qui m’ont arrêté et enfermé dans les locaux du poste de police avant de m’amener en prison. Après trois semaines de prison où je mangeais du pain sec et un peu de lait, j’ai été acheminé ensuite avec d’autres migrants jusqu’à Tinzaouaten après plusieurs jours de route ». Alex raconte son récit en gardant le sourire ; jeune burkinabé, il a quitté son pays pour joindre l’Europe via l’Algérie.

Fatou, une habitante de Bamako au Mali a connu presque le même sort. Elle avait « perdu » ses papiers dans le désert lors du voyage vers Alger. Interpellée par la police algérienne à Alger, elle s’est retrouvée en prison pour presque quatre mois.

Puis comme Alex, elle a été conduite par un convoi transportant une centaine de migrants à Tinzaouaten. « Ici presque chaque deux semaines les convois amènent des migrants expulsés par l’Algérie » raconte-elle. A Tinzaouaten, presque tous les expulsés ont été incarcérés dans les prisons algériennes ou libyennes.

Ces migrants ne peuvent aligner deux phrases sans évoquer le sort du migrant en Algérie : « c’est inhumain », « tu es moins que rien » racontent-ils, parfois avec beaucoup de colère dans la voix et les gestes. Pour les migrants de Tinza, il faut dénoncer la brutalité policière, les traitements dégradants et humiliants dont sont victimes les migrants africains en Europe ; mais il faut également dénoncer le sort réservé au migrant au Maghreb même et en particulier en Algérie. Ils sont nombreux à expliquer que leurs papiers sont « en règle » mais ont été « confisqués » par des agents de l’ordre avant d’être conduits en prison.

Le chemin du migrant est semé de tant d’embûches. Dans certains pays disent-ils « les forces de l’ordre vous rackettent aussi ; ils vous prennent le peu de sous que vous avez sous prétexte de vous fouiller » ; « ils n’ont aucun respect pour l’être humain » lâchent-ils.

On a honte de revenir bredouille au pays !
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, le migrant pris en Algérie est directement envoyé en prison ; il y séjourne le temps que la police rafle un nombre de migrants suffisant pour lever un convoi en direction de la frontière malienne.

Sur ce long chemin de plus de 1000 km qui conduit d’Alger à la frontière malienne, le migrant passe d’un commissariat à un autre ; d’une prison à une autre jusqu’à Tamanrasset. Là, les migrants de nationalité nigérienne seraient expulsés vers leurs pays. Les autres nationalités sont conduites jusqu’au Tinzaouaten algérien et « sommés » de franchir la frontière. Certains disent être refoulés de la Libye vers la frontière algérienne avant d’être conduits à Tinza.

Là, ils se retrouvent dans un no mans land où manger et boire constituent un véritable casse-tête quotidien. Pour avoir de l’eau, il faut franchir la frontière en direction de l’Algérie et aller vers un puits situé non loin de ladite frontière.

Il arrive aussi qu’ils cuisinent dans le Ghetto, comme lorsque quelques migrants viennent fraîchement du pays ou du « nord » avec quelques billets de banque. Ils achètent « un peu de riz ou des pâtes alimentaires » de l’autre côté de la frontière pour cuisiner. « Mais ça n’arrive pas tous les jours » disent-ils.

Il n’y a pas non plus de soins pour ceux d’entre eux qui sont malades. Certains migrants ont vécu dans ces conditions pendant des mois, voire trois à quatre ans pour les plus anciens. Ils s’entassent par dizaines dans des cellules de fortune. On y retrouve des jeunes filles, des femmes dont certaines avec des bébés, des jeunes issus pratiquement de tous les pays de la CEDEAO et de l’Afrique centrale et australe. Presque abandonnés à eux-mêmes !

Malgré ce calvaire, certains expulsés entendent de nouveau tenter le passage vers l’Europe via l’Algérie ou la Libye. Pour beaucoup d’entre eux, le retour vers le bercail n’est pas à l’ordre du jour. Ils ont honte de « revenir bredouille » là où le fils du voisin a réussi ; ils ne peuvent revenir « affronter » leurs famille, puisque celles-ci ont « tout liquidé » pour préparer leur départ vers l’ « eldorado » européen.

Ils ont tellement honte de « leur situation » au point où certains ont coupé tout contact avec leurs familles pour lesquelles ils sont déjà en Europe. Pour ceux d’entre eux qui veulent « risquer » de revenir au pays, le chemin est parfois long et ils n’ont pas de quoi payer le transport.

Depuis quelques mois, la « Maison du migrant », une sorte de centre d’accueil du migrant créée à l’initiative de Caritas Gao et de quelques organisations de la société civile locale, tente de donner espoir aux volontaires au retour.

Elle leur assure l’accueil, l’hébergement mais aussi la totalité ou une partie des frais de transport pour qu’ils puissent continuer leur chemin. Mais la charge est énorme pour quelques acteurs de la société civile armés de leur seule volonté. La Maison du migrant a tenu jusqu’à présent, grâce notamment à l’appui du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) ; mais face au nombre particulièrement élevé de migrants qui descendent de Tinza vers Gao depuis trois mois, avec l’appui de la Croix Rouge notamment, ce centre a encore besoin de plus de secours pour tenir.

Plus l’Algérie expulse vers ses frontières méridionales, plus il y a du monde à Tinza et des candidats vers Gao. Or à écouter le récit des migrants de Tinza, l’Algérie semble particulièrement « sévère » contre les migrants ces derniers temps.

ces violations de droits, ces « cruautés » sont aussi commises au nom de la « sécurité de l’Europe ». Car le durcissement des pays maghrébins contre le migrant s’explique aussi par la pression exercée sur eux par l’Europe afin qu’ils assurent le « gendarme » contre les candidats en route pour l’Europe.Hassane Boukar

La CEN-SAD met en garde contre la coopération entre Al-Qaïda et les trafiquants de drogue


mercredi 27 janvier 2010
AfriSCOOP-L'actualité africaine en un cliq.



(Xinhua) — Le secrétaire général de la Communauté des états sahélo-sahariens (CEN-SAD), Mohamed al-Madani al-Azhari a appelé mardi les États membres du bloc à unir leurs efforts contre l’alliance qui émerge actuellement entre les élé ments liés à Al-Qaïda et les trafiquants de drogue dans la région.

M. Al-Azhari a lancé cet appel lors d’une réunion consultative du conseil exécutif des ministres des Affaires étrang ères de la CEN-SAD à Tripoli en Libye, a rapporté la chaîne d’ information pan-arabe Al-Jazira.

Ce bloc de 28 membres cherche depuis plus d’un an à organiser une réunion régionale afin de définir une stratégie collective pour faire face à la menace croissante de ce groupe terroriste. Toutefois, cette réunion a été reportée à plusieurs reprises en raison de désaccords entre ses États membres.

"Le trafic est en hausse dans notre région, en particulier le trafic de drogues provenant d’Amérique du Sud. Il y a une coopé ration étroite entre trafiquants de drogue et terroristes", a dé claré à la presse le secrétaire général de la CEN-SAD.

Le Mali, la Mauritanie et le Niger s’engagent déjà dans la lutte contre la menace de sécurité grandissante du groupe d’ orientation salafiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).

Créé le 4 février 1998 à Tripoli en Libye, à l’initiative du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, la CEN-SAD est la plus grande communauté économique régionale d’Afrique, couvrant 45% des territoires africains et près de la moitié de la population du continent.

Il a pour objectif de renforcer la coopération politique et é conomique entre ses membres, de préserver la sécurité régionale et de promouvoir l’intégration régionale.

Nouvelle série d'arrestations de présumés terroristes en Mauritanie


L'actualité
Nouvelle série d'arrestations de présumés terroristes en Mauritanie
Date : 27/01/2010 à 01:59:24
Mauritanie-Web.com

Nouakchott(PANA via Mauritanie-web ) - Les forces de sécurité mauritaniennes stationnées dans la région de Zouerate (Nord) ont arrêté mardi trois présumés terroristes ayant des liens avec la nébuleuse Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a appris la PANA de sources sécuritaires.

Ces personnes, dont l'identité n'a pas été révélée, sont en fait d'anciens combattants du front Polisario, un mouvement réclamant l'indépendance du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole aujourd'hui rattachée au royaume du Maroc.

Sans être des combattants actifs du mouvement terroriste, ils peuvent avoir des liens avec ce milieu, notamment dans le cadre des activités commerciales et de soutien, a déclaré à la PANA Isselmou Ould Mustapha, directeur de publication du journal "Tahalil" et spécialiste des questions liées au terrorisme.

Les trois individus arrêtés ont été convoyés sur Nouakchott pour interrogatoire. Au même moment, d'autres présumés complices de la nébuleuse terroriste ont été arrêtés dans le centre-sud de la Mauritanie, région du Brakna et plus à l'est de la vallée du fleuve Sénégal (région du Guidimakha).

L'Agence Nouakchott-Info (ANI) cite l'identité des personnes arrêtées dans ces régions. Il s'agirait de Mohamed Salem Ould Lemrabott et de Mohamed Salem Ould Saïd.

Un propriétaire de camion s'adonnant au transport entre les villes mauritanienne de Selibaby et malienne de Kayes (zone frontière entre la Mauritanie, le Mali et le Sénégal) fait partie des individus mis sous les verrous.

Arrêtées dans des régions éloignées les unes des autres, ces personnes sont soupçonnées d'entretenir un lien en leur sein et des relations commerciales avec les milieux présumés terroristes.

Ces faits sont notés au moment ou les autorités de Nouakchott entretiennent un dialogue avec plusieurs dizaines de détenus présumés terroristes.

Le Sommet de Copenhague live de MAMANE depuis BAMAKO

Sketch de françois Pirette tourné en 2005 et plutot révélateur vue la tension actuelle qui règne ds notre royaume entre politique wallon et flamand...




porcinet2108
November 24, 2007

Sketch de françois Pirette tourné en 2005 et plutot révélateur vue la tension actuelle qui règne ds notre royaume entre politique wallon et flamand... à voir franchement

Le sketch des " clichés des dupont" est extrait du spectacle "Sois Belge et tais-toi, épisode 2006"




stanley314
September 29, 2008

Sign In or Sign Up now!
Le sketch des " clichés des dupont" est extrait du spectacle "Sois Belge et tais-toi, épisode 2006" , auteurs: André et Baudouin Remy. Cet extrait a été enregistré à Nivelles le 21 mars 2006. Réali...

Libye : risque de désillusion pour Dassault Aviation


publié le 26 janvier 2010
dubaifrance.com


Libye : risque de désillusion pour Dassault Aviation

D’après le journal les Echos, La Libye aurait relancé les discussions pour l’achat de Rafale et d’autres armements. Une délégation militaire de haut rang a été reçue la semaine dernière à l’ Elysée pour réactualiser l’option d’achat de 14 exemplaires de l’avion de combat Rafale, de 8 hélicoptères de combat Tigre et de différents types de blindés qui avait été abordé lors de la visite du colonnel Khadafi en 2007.
On se souvient de la réaction de l’ex secrétaire d’Etat aux droits de l’homme Rama Yade avec cette phrase " la France n’est pas une serpière" à propos de la venue du président Libyen, s’érigeant ainsi en donneuse de leçon vite remis à la real politik par son ministre de tutelle. Un an après cette même secrétaire était étrangement absente sur la guerre de Gaza qui a fait 1400 victimes dont 400 enfants. Pendant longtemps, Israël s’est fourni chez Dassault pour son matériel aéronautique et Dassault Aviation pourrait faire les frais d’une politique arabe française à géométrie variable.
En 30 ans, pas un seul Rafale n’a été exporté. Après les échecs en Corée du Sud, aux Pays-Bas et à Singapour, au Maroc a été cinglant, peu après l’élection de Nicolas Sarkozy. Une défaite emblématique des carences de l’organisation politico-administrative à l’export, avec des offres à des prix différents présentées par Dassault et par l’administration. L’avionneur est aussi en discussion avancé avec les Émirats Arabes Unis qui souhaite renouveler sa flotte d’une soixante de Mirage-2000 par le Rafale pour un montant de 6 à 8 milliards d’euros. L’échec du nucléaire français à Abou Dhabi pourrait bien déteindre sur le groupe Dassault qui cherche désespéremment à vendre son Rafale.

Libye : La Grande-Bretagne mécontente du traitement des prisonniers


Les Afriques
Libye
27-01-2010
Si des assurances ne sont pas données par le gouvernement libyen en matière de traitement des prisonniers, le gouvernement britannique ne soutiendra pas le renforcement de ses relations avec la Libye.

Le cas Jaballa Matar, un militant libyen enlevé à son domicile au Caire en 1990 et dont la famille n'a plus aucune nouvelle, a fait réagir le Foreign Office qui a pris contact avec les autorités libyennes pour discuter du traitement des détenus.


« Le Royaume-Uni a soulevé un certain nombre de préoccupations spécifiques et des cas individuels avec la Libye, comme le recours à la peine de mort et les conditions de détention dans les prisons », avait déclaré le chef de la diplomatie britannique, David Miliband.

Londres souligne que le refus de la Libye d'améliorer la situation des droits de l'Homme aura des conséquences sur les négociations avec l'UE

Bande sahelo-saharienne/L’UE au Sahel : avec les Etats-Unis, face à la Chine


Louisa Aït Hamadouche - La Tribune - 26-01-2010
L’UE au Sahel : avec les Etats-Unis, face à la Chine
L’Europe tente de renforcer sa visibilité dans la région
mardi 26 janvier 2010

L’Union européenne a classé la bande du Sahel comme une zone à faible résistance par rapport à la menace terroriste. Pour Antonio Camacho, le ministre espagnol de l’Intérieur, il faut déployer une politique d’investissement en direction d’une région qui n’est pas toujours contrôlée par ses propres gouvernements. L’Espagne, présidente actuelle de l’UE, souhaite impulser une véritable politique commune de sécurité dans la région du Sahel. Il n’est donc pas surprenant que les 27 se penchent de plus en plus sur cette région. Les ministres de l’Intérieur, avec leurs collaborateurs chargés de la lutte antiterroriste et ceux de la Justice, et les responsables en charge des lois, des mises en examen, des accusations et incarcérations de l’UE, se sont réunis pendant trois jours en Espagne afin d’élaborer et de peaufiner la stratégie européenne dans le Sahel, cette région tampon entre le sud des pays maghrébins et le Nord-Mali et Niger avec un prolongement vers le Sénégal via la Mauritanie.

L’Europe face au Sahel
A noter toutefois que, si les Etats concernés du Sahel n’étaient pas invités à la réunion de Tolède, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, était, en revanche, présente. La position américaine à l’égard du terrorisme au Sahel consiste à considérer cette région comme une base de repli des groupes terroristes, en plus des bandes criminelles, des trafiquants de drogue, d’armes et autres mouvements armés d’opposition. A ce titre, Washington a proposé aux pays qui ont la région sahélienne comme frontière d’installer une base militaire pour contrôler cette région. Les conclusions de la réunion comprennent quatre points. Le premier met en avant la fragilité de trois Etats en particulier, à savoir la Mauritanie, le Mali et le Niger, et insiste sur le fait que la situation dans la région est une menace pour les Etats de cette région mais également pour l’Europe. L’UE insiste sur la nécessité de renforcer la présence de l’État, de promouvoir le développement et la bonne gouvernance, de lutter contre le trafic d’armes et de drogue et la traite des êtres humains. Des mesures visant à atténuer l’impact du changement climatique sont également citées. Le second point concerne la mise en place d’une stratégie régionale, axée sur le développement, la sécurité, la bonne gouvernance, le respect des droits de l’Homme et l’État de droit. Il est précisé que cette stratégie sera appliquée en collaboration avec les Etats de la région, ce qui semble paradoxal vu leur non-implication dans l’élaboration de ladite stratégie. Le troisième point met en avant le caractère urgent de l’action visant à renforcer les capacités des Etats du Sahel. Le quatrième point évoque « un dialogue politique approfondi » avec les États du Sahel concernés et les autres acteurs clés. En aucun cas, on ne parle de ces Etats comme de partenaires. En octobre 2009, les ministres des Affaires étrangères des 27 avaient déjà conclu que la région risquait de devenir un refuge pour les réseaux terroristes. Pour l’Europe communautaire, « cela constitue une menace sérieuse, avant tout, pour la région du Sahel et sa population, mais aussi pour d’autres régions, y compris l’Europe ». Plusieurs groupes terroristes y ont élu refuge depuis quelques années, alors que l’organisation d’El Qaïda au Maghreb, l’ex-GSPC algérien, semble y avoir établi plusieurs bases de repli et d’action. L’Union européenne estime ainsi que les gouvernements européens souhaitent agir en toute urgence pour renforcer les capacités des Etats de la région qui doivent promouvoir « le développement et la bonne gouvernance », et, dans le même temps, « lutter contre le trafic d’armes et de drogue et la traite des êtres humains ». Rappelons que, ces derniers mois, les enlèvements de ressortissants européens se soient multipliés. Actuellement, 3 des 6 Européens pris en otages dans ces pays sont espagnols. La première action violente des islamistes a eu lieu sous la bannière du GSPC, et remonte à 2003. C’était l’enlèvement de 32 touristes européens. Au départ, ces prises d’otages occidentaux visaient surtout à obtenir des rançons qui permettaient de financer l’achat d’armes. Depuis son ralliement de l’AQMI, d’autres modes opératoires sont empruntés : attentats suicides et exécutions d’otages. Ainsi, début juin 2009, Edwin Dyer, un touriste britannique, enlevé quatre mois plus tôt à la frontière entre le Mali et le Niger, a été assassiné par ses ravisseurs à l’expiration d’un ultimatum pour obtenir la libération d’un prédicateur islamiste. Ce type d’action reflète la connexion grandissante entre terrorisme et crime organisé. Cherif Ouazani estime d’ailleurs que cette zone grise est devenue le passage obligé de tous les trafics, parmi lesquels la contrebande de cigarettes, laquelle brasserait des centaines de millions d’euros par an. Dans la région de Gao, dans le nord du Mali, l’armée malienne a intercepté, le 5 mai 2009, un groupe de trafiquants de cigarettes. Les premiers éléments de l’enquête révèlent que, si l’AQMI n’était pas directement impliquée, elle proposait sa protection aux contrebandiers contre une dîme sur la marchandise en provenance principalement d’ateliers clandestins au Nigeria. Au Maroc, ce trafic brasserait un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 900 millions de dollars, selon le groupe français Altadis. Les autres pays du Maghreb, l’Egypte et le Moyen-Orient sont les principaux marchés visés.

Les limites de la stratégie économique
La Commission de l’Union européenne (UE) a alloué 13 millions d’euros en faveur des populations confrontées à la malnutrition dans les pays du Sahel. Sur une population actuellement estimée à « 50 millions de personnes dans la bande sahélienne ouest, 1,3 million d’enfants âgés de moins de cinq ans, soit 14%, sont en état de malnutrition aiguë ; plus de 300 000 d’entre eux le sont sévèrement et sont, donc, en danger de mort », souligne le communiqué de l’UE qui précise que les taux relevés dépassent systématiquement les seuils d’urgence depuis plus de dix ans. L’aide européenne contribuera à apporter une réponse aux besoins nutritionnels à court terme des enfants de moins de 5 ans, dans quatre pays de la sous-région : Burkina Faso, Mali, Mauritanie et Niger. Une nouvelle enveloppe qui vient s’ajouter aux appuis financiers déjà fournis par le Service d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) depuis 2005 au Sahel, qui s’élèvent à près de 70 millions d’euros. En complément de cette dotation, la Commission européenne a accordé, en septembre 2009, une aide supplémentaire de 10 millions d’euros destinée à la lutte contre la malnutrition persistante et l’insécurité alimentaire. La dotation de 10 millions d’euros est répartie entre le Tchad (2 millions), la Mauritanie et le Mali (3 millions), le Burkina Faso et le Niger (5 millions). Elle devra aider ces pays à répondre aux besoins nutritionnels des populations et stimuler leurs mécanismes d’adaptation en améliorant l’accès à l’aide alimentaire, aux soins de santé et à l’eau salubre. Ces difficultés, en majorité causées par les aléas climatiques combinés aux conflits, à la mauvaise gouvernance et à la grande pauvreté, touchent des populations déjà extrêmement vulnérables. « Les conséquences humanitaires du changement climatique se font très durement sentir dans nombre de pays de l’Afrique subsaharienne », a indiqué dans le communiqué un membre de la Commission européenne chargé du développement et de l’aide humanitaire, Karel De Gucht. Partant du principe que la lutte antiterroriste passe obligatoirement par le développement des pays en proie directement à ce phénomène, l’UE a initié un programme avec l’Afrique. Il s’agit de l’initiative de la Grande Muraille verte pour le Sahara et le Sahel (GGWSSI) qui constitue, officiellement, l’une des actions prioritaires du partenariat Afrique-UE sur le changement climatique. Au cours du deuxième sommet UE-Afrique, tenu à Lisbonne en décembre 2007, l’Union européenne et l’Union africaine avaient adopté le premier plan d’action (2008-2010) pour la mise en œuvre du partenariat stratégique de l’UE de l’Afrique. Le plan d’action fait partie de la stratégie commune UE-Afrique et définit dans le cadre du partenariat (N.6) sur le changement climatique une action prioritaire : coopérer pour faire face à la dégradation des terres et l’aridité croissante, en incluant l’Initiative de la Grande Muraille verte pour le Sahara et le Sahel. Unique en son genre, cette initiative est engagée et menée par l’Afrique ; elle vise spécifiquement les écosystèmes arides du Sahara et du Sahel. Ambitieuse, la GMVSS interagit avec les questions régionales et internationales, tout en renforçant les relations euro-africaines. Elle vise à améliorer la coordination des politiques sectorielles dans l’agriculture, l’énergie, le commerce, les investissements. Citons également le programme régional du CILSS (Programme de promotion des énergies domestiques et alternatives au Sahel), financé par la Commission européenne depuis 2001 jusqu’en 2009. Les résultats obtenus consistent dans :
la préparation technique des stratégies pour les énergies domestiques et l’élaboration de cinq plans d’investissement ;
la mise en place d’un système d’information technologique de l’énergie ;
le renforcement de l’expertise sahélienne à travers des formations ;
le renforcement des échanges et la diffusion des technologies utilisant des énergies renouvelables ;
la capitalisation des expériences sahéliennes, notamment en matière de gestion et d’approvisionnement durable en bois-énergie ;
l’élaboration et l’adoption d’un protocole régional simplifié de suivi écologique des ressources ligneuses pour la production du bois-énergie. Cela dit, des retards considérables ont été enregistrés dans la mise en œuvre du programme. De plus, ce sont les Etats qui doivent financer la mise en œuvre, à travers les budgets nationaux et les programmes indicatifs nationaux-PIN. D’ailleurs, les chiffres sont clairs. Les énergies domestiques sont toujours fournies par les combustibles tirés de l’exploitation forestière à hauteur de 80% de l’énergie consommée au Sahel. Aucun progrès dans l’utilisation du gaz et dans la production forestière de bois de chauffe n’a été accompli.

La concurrence de la Chine
La Chine a accordé à la Mauritanie une aide financière de 12 millions d’euros, dont la moitié sous forme de don et le reste sous forme de prêts sans intérêts. Quelque 300 000 euros en médicaments de lutte contre le paludisme s’ajoutent à ce financement signé à l’occasion de la visite en Mauritanie du vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Zhai Jun. La coopération entre les deux pays couvre plusieurs domaines tels que l’eau, les infrastructures publiques, la culture, le sport et la santé. Les relations diplomatiques entre Nouakchott et Pékin, matérialisées, entre autres, par le port en eau profonde et le stade olympique de Nouakchott, remontent à 1965. Mais la Chine a lancé une très vaste offensive dans la région, impliquant une présence économique de plus en plus importante. Manifestement, les Européens sont en retard, leurs économies ne générant pas assez de croissance pour leur permettre de déployer des programmes d’aides ambitieux. La particularité des aides chinoises réside dans le fait que, contrairement aux ex-puissances coloniales européennes, la Chine se déploie au nom de la « coopération pour le développement », mobilisant des investissements financiers, techniques et humains, en vertu d’« accords de coopération ». Ces accords prévoient des clauses de révocabilité, en cas d’insatisfaction de l’un ou des deux partenaires. Ce n’était pas le cas dans le passé où la partie dominante avait les moyens d’imposer les termes du contrat à la partie demandeuse. L’exploitation de l’or malien est un exemple. Samuel Benshimon rappelle que, dans ce pays, la production industrielle de l’or a atteint 49 tonnes et demie, en 2009, et plusieurs ONG spéculent sur le fait que l’exploitation du métal précieux profite plus aux multinationales qu’aux populations. Selon des sources maliennes, les quatre mines d’or exploitées ont injecté, entre 1997 et 2005, environ 690,72 milliards de F CFA par an dans l’économie nationale mais les communautés locales n’ont bénéficié que de 9,2 milliards de francs, soit 1,3% de la rente minière. La Chine, estime Samuel Benshimon, reste relativement prudente dans sa gestion de sa présence en Afrique, et plus particulièrement dans les pays de l’arc sahélien. Ainsi, les opérateurs chinois tels que « China Overseas Engineering Group Co. Ltd », « China GEO-Engineering Corporation and China Light Industrial Corporation for Foreign Economic and Technical Cooperation », se sont principalement engagés dans des projets tels que le forage, le bâtiment, la construction des routes, la rénovation des champs et l’irrigation, et des joint-ventures ont été établies dans la filature et les raffineries de sucre, apportant de fait une contribution active au développement du pays. Officiellement, les investissements directs chinois en Afrique sont passés de 491 millions de dollars, en 2003, à 7,8 milliards fin 2008. Les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique ont décuplé depuis le début de la décennie pour atteindre 106,8 milliards de dollars en 2008. La stratégie conduite par les entreprises chinoises est en harmonie avec la doctrine générale du gouvernement chinois qui vise à assurer ses réserves en ressources naturelles. Pétrole soudanais, angolais ou nigérian, bauxite guinéenne, etc., en diversifiant ses investissements en Afrique et un peu partout dans le monde, le géant asiatique veut assurer son indépendance énergétique.

Réactions
Pour le Malien Bertin Dakouo, le regain d’intérêt sécuritaire des Européens pour la région ne repose sur aucun argument objectif. Pour lui, il s’agit simplement d’une manœuvre délibérée visant à mettre le Mali sur liste noire. Ce qui a été fait. Par ailleurs, il lie ce retour de l’UE au fait que les Européens cherchent un alibi pour renforcer leur présence dans la bande sahélienne, notamment depuis que les Etats-Unis y ont commencé à prendre quelques repères.

L. A. H.

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source temoust.org