dimanche 1 mai 2016

L’Accord d’Alger: À nos jours, seule l’absence d’hostilités entre les parties prenantes, cache le pic de désorientation

L’Accord d’Alger: À nos jours, seule l’absence d’hostilités entre les parties prenantes, cache le pic de désorientation.
Cet accord est certes une base d’orientation internationale pour le processus de paix, au profit du quel plusieurs États et institutions internationales planifient des appuis à diverses niveaux. Cependant au niveau des belligérants, c’est un armada d’insouciance pourvue que chacun espère endormir l’autre par le temps qui passe.
A Bamako, les décisions d’Etat se sont vues personnalisées suivant les humeurs d’un ministre contre un autre. Un véritable feuilleton de conflit de compétence motivé d’une carence administrative et technique.
A chaque sujet important de l’Accord, les stratégies et le plans d’actions, changent comme les styles d’habillement des arabo-touaregs devenus ministres au Mali.
Du côté des Mouvements de l’Azawad (CMA et Plate-forme), il y’a une stagnation causé par l’infonctionnalité des structures au sein des quelles leurs membres sont envoyés. Parfois l’optimisme de certains leur octroi le courage d’accepter des initiatives en dehors des instruments globaux du processus de paix. Une chose que des membres du gouvernement lisent malheureusement en signe de faiblesse pendant qu’au fond, c’est dans un esprit de pallier à la stagnation.

Du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination), à la période intérimaire dans l’Accord, les brouillons de propositions sont toujours tachetés à l’image de la confusion étatique.
La population sur le terrain attend sentir les effets des engagements mais juste l’informel folklorique dirigé par des ministres en perte de visons sinceres, leur parvient en désordre.
Pour les nostalgiques des primes de rébellion des années 90 devenus aujourd’hui des habitués du système malien et ses parfums, il y’a de l’argent en l’air que des gens mangent comme eux ils l’avaient fait dans un passé. Par des raccourcis, ils empoisonnent des opinions sous-informées auxquelles ils tiennent désorienter vis à vis de leur leadership.
Enfin, seul le cessez-le-feu sur le terrain empêche à la vase trop pleine de s’incliner.
A suivre.
Attaye Ag Mohamed,https://www.facebook.com/aattaye?fref=nf

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