mercredi 26 novembre 2014

AZAWAD-MALI/devoir de memoire pour la communauté internationale surtout pour les "médiateurs" français,algériens,nigériens.


1- Azawad :Apprendre pour demain
Aujourd'hui, chaque peuple doit se preparer à se mouvoir dans un monde dont il ne connaît pas encore les contours. Il est impossible de se faire une idée des enjeux et des innovations qui bouleverseront la vie de la planète dans les cinquantes prochaines années.
Rester rigides sur les dogmes des frontières et des idéologies, comme vouloir extrapoler sur les savoirs qui nous serons "utiles"en 2050 relève de la gageure!
2-Azawad : Priorités des negociateurs et médiateurs impartiaux
Votre priorité, ce n'est plus d'accumuler des "accords" mais au travers des connaissances, d'introduire une disponibilité : L'envie de chercher à comprendre en permanence, c'est à dire une curiosité d'aller vers ce qui n'est pas évident ou famillier.
S'approprier des démarches d'investigation tiendra une place préponderante. Chacun des bélligerents doit mettre en oeuvre des recherches crédibles d'information, des démarches d'enquête ou savoir argumenter pour convaincre à travers l historique des conflits cycliques entre l'AZAWAD et le Mali.
Le projet ne sera pas non plus de "seulement resoudre le problème", mais d'abord de savoir clarifier une situation pour voir ou sont les problèmes et trouver des solutions autres. Dans le cas du conflit Azawado-malien, il vaudrait mieux parler "d'optimums" parcequ'il n'y'a jamais une seule solution. Par exemple : Si on ne pense qu'en terme du "tout sécuritaire", c'est bien...mais à quoi cela sert il si on ne pense pas autrement le politique, l'economique, le culturel, et le sociale?
Un regard critique sur tout ce qui entoure ces questions deviens une nécessité du quotidien.Il faut faire les liens entre savoirs historiques, géographiques, culturels, scientifiques, éthiques et société, ou encore entre savoirs et valeurs.
Qu'est ce qui est URGENT ou PRIORITAIRE de maîtriser? ET pour QUOI FAIRE?
3-Azawad :L'Option du Féderalisme
"Tout savoir qui s'installe devient à la longue dogmatique.Il conduit à une certaine rigidité mentale. Or, la situation géopolitque actuelle du Sahel est riche d'incertitudes. Les changements politiques et économiques à travers les autres continents doivent nous permettre à tous de nous adapter et d'inventer en permanence pour faire face au complexe et à l'incertain.
Il importe que les médiateurs ne refassent les mêmes erreurs en imposant des accords non respectés par les gouvernements successifs du Mali comme dans les années 1963, 1992, 2006, 2010 etc.
Il importe aussi pour les médiateurs de faire avancer les négociations en acceptant la proposition minimaliste du FEDERALISME, faite par les mouvements azawadiens pour sortir de la crise.
Travailler les erreurs est aussi une très bonne façon d'apprendre et les médiateurs partiaux que sont les algériens, les français et les nigeriens doivent pas culpabiliser et restés figés sur des propositions qui n'ont pas marcher.
Le temps est venu pour essayer AUTREMENT, afin de DEPASSER les ERREURS.
La reconnaissance du Mali, faites sous pression par les mouvements azawadiens ne doit pas servir à tenter de noyer leurs révendications plus que justifiés et légitimes. Car, en sacrifiant leur revendication d'independance, les populations de l'Azawad attendent un pas de la partie malienne.
Ce pas, c'est aller vers une reforme politique qui permette l'emergence d'un nouveau Mali féderal, indispensable pour se donner les moyens de coexister ENFIN de manière pacifique et JUSTE.
Cette reforme sera soutenue et accompagner par les médiateurs de manière à perenniser et garantir le "vivre en commun" de la future république féderale.
Tanimert

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