mardi 21 octobre 2014

Fahad de Gatia himself!!

Fahad Ag Almahmoud : « Le GATIA contrôle les communes de Tessit et de N’Tilit »

 Modi Camara (Alger) – 21/10/2014

En marge des négociations inter-maliennes d’Alger, le secrétaire général du Groupe d’autodéfense touareg imghad et alliés (GATIA), revient sur leurs affrontements avec le MNLA la semaine dernière.

Qu’attend le Gatia de ces négociations inter-maliennes qui vont reprendre dans les heures qui suivent ? 
Au Gatia nous attendons que les frères puissent aboutir, à l’issue des discussions, à accord de paix. Ceci pour mettre fin à cette situation qui a causé beaucoup de souffrances aux populations du Mali en général et celles du nord en particulier. Aujourd’hui en raison de cette situation au nord, les écoles sont fermées ainsi que les services sociaux de base. Et c’est donc le développement qui est menacé. C’est pourquoi nous espérons qu’un accord sera signé à l’issue de ces négociations. Nous invitons les frères à se réconcilier, qu’ils reviennent au bon sens car le dossier échappe de plus en plus à ce qui sont censés être des acteurs. Le terrorisme gagne de plus en plus du terrain. Tout le monde doit estimer à sa juste valeur l’effort de la communauté internationale et surtout de l’Algérie.
© MC
    Fahad Ag Almahmoud
Quelles sont les propositions du Gatia dans ces négociations ? 
Nous ne faisons pas partie des mouvements qui ont pris les armes contre l’Etat. Nous n’avons pas demandé la scission du Mali ni le fédéralisme ni l’autonomie. Nous avons travaillé dans les quatre groupes thématiques. Nous avons fait assez de propositions qu’il est fastidieux de citer tout de suite.
Qu’est-ce qui est à l’origine des affrontements entre le GATIA et le MNLA la semaine dernière ?
D’abord ces incidents fraternels sont regrettables, mais la situation sur le terrain aujourd’hui est relativement calme. Le Gatia contrôle les communes de Tessit et de N’Tilit à ces heures-ci. Le fond du problème est connu. Il y a des frères qui ont pris des armes contre l’Etat et qui considèrent que ceux qui sont avec l’Etat doivent subir leur joug là où l’Etat n’est pas présent. Nous sommes des communautés qui se respectaient avant la création même des Etats. Bien avant la création du Mali en tant que République, on était voisins et on se respectait. Et on tient à ce respect là. Personne n’entend se faire dicter ce que doit faire son frère parce que l’Etat est parti.
http://www.journaldumali.com/article.php?aid=9223

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