vendredi 26 septembre 2014

Libye : treize gouvernements exigent un cessez-le-feu

Le Monde |  • Mis à jour le 
Affrontements à Werchefana, dans la banlieue de Tripoli, le 16 septembre.

Treize gouvernements, dont Washington et Paris, ainsi que l'Organisation des Nations unies (ONU) et l'Union européenne ont demandé lundi 22 septembre un« cessez-le-feu immédiat » en Libye, un pays en proie au chaos et à l'anarchie institutionnelle.

Réunis dans un grand hôtel de New York avant l'Assemblée générale des Nations unies, les ministres des affaires étrangères ont insisté dans un communiqué qu'il n'y avait « pas de solution militaire au conflit » en Libye, où deux gouvernements et deux Parlements se disputent la légitimité politique.
D'après un responsable du département d'Etat aémricain, l'Algérie, qui partage une longue frontière avec le pays, a accepté d'accueillir des pourparlers entre les deux parties dans les prochaines semaines afin de tenter de sceller une trêve.
Ce sera « un processus difficile », mais « tout le monde a reconnu [lors de la réunion de New York] que la communauté internationale aurait dû en fairedavantage après la chute de Kadhafi » en octobre 2011, a encore souligné le diplomate.
APPELS DE LA FRANCE
Il y a moins d'un mois, François Hollande avait annoncé que la France allaitdemander à l'ONU d'organiser un « soutien exceptionnel aux autorités libyennes pour rétablir leur Etat ». Lors de la conférence des ambassadeurs, le 28 août à l'Elysée, le président avait déclaré que la situation en Libye était sa« préoccupation majeure ».
« La confusion est totale, des groupes djihadistes ont pris le contrôle de sites importants et pas simplement de sites pétroliers, a-t-il dit. Il y a deux Parlements, deux gouvernements », et « si nous ne faisons rien — j'entends rien de sérieux, rien de politique, rien d'international —, c'est le terrorisme qui se répandra dans toute cette région ». Un appel réitéré au début de septembre par le ministre de la défense de la France, Jean-Yves Le Drian.

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