lundi 31 mars 2014

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Liaison dangereuse d’IBK : Panique à Koulouba

Le Républicain
L’article publié par le Monde, le vendredi 28 mars 2014 et intitulé, « La justice sur la piste du « parrain des parrains » a fait des vagues au Mali. Les faits décrits dans cet article sont des faits de fréquentation dangereuse et de corruption. L’article du prestigieux journal Le Monde sur lequel est revenu Jeune Afrique, cite le Président malien, Ibrahim Boubacar Kéita qui aurait des liaisons avec le « parrain des parrains» de la Mafia corse, Tomi Michel, qui le prendrait en charge tous frais payés. Et ce ‘’parrain’’ serait dans le collimateur de la justice française, qui enquête depuis avril 2012. « L’affaire risque même de provoquer de forts remous « avec la mise en cause pour corruption du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, dit « IBK », selon Le Monde. Prenant la pleine mesure de la gravité de la situation, après la publication de l’article du Monde, le gouvernement malien a réagi par un communiqué. Mais un simple communiqué pour quoi faire, sinon que l’expression d’une panique à Koulouba?
KouloubaLe palais de Koulouba
Selon l’article du quotidien français « Le Monde », une enquête est lancée par la justice française contre Michel Tomi, homme d’affaires corse à la tête d’un empire industriel en Afrique. L’affaire inquiète les milieux diplomatiques et pourrait impliquer plusieurs chefs d’État du continent, dont Ibrahim Boubacar Keïta et Ali Bongo Ondimba.
Deux juges (Serge Tournaire et Hervé Robert) et des dizaines d’enquêteurs seraient à ses trousses depuis de longs mois, selon Le Monde. Ils enquêtent sur l’homme d’affaires corse Michel Tomi, 66 ans. Au bout des ramifications de son empire industriel : l’Afrique et certains chefs d’État notamment, dont il serait très proche.
Selon le quotidien, la justice française, qui a ouvert une information judiciaire pour« blanchiment aggravé en bande organisée », « abus de biens sociaux » et « faux en écriture privée », soupçonne Tomi de blanchir en France une partie de l’argent gagné en Afrique. Et d’avoir impliqué dans son système quelques dirigeants locaux aujourd’hui au pouvoir.
Le Monde rapporte en particulier plusieurs scènes accablantes pour le chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). La première remonte à avril 2012. Le futur président  sort alors du restaurant parisien huppé « La Maison de la truffe » avec Michel Tomi avant de le serrer dans ses bras, le tout sous l’œil de policiers en planque qui commencent à enquêter sur les liens entre les deux hommes. Dans les mois qui suivent, le « parrain » corse aurait « fournit des vêtements de marque » et payé à IBK« ses séjours à l’hôtel parisien La Réserve », le tout en mettant « à sa disposition des avions pour sa campagne présidentielle ».
Déplacements et hébergement tous frais payés
Début septembre 2013, Michel Tomi aurait également assisté en toute discrétion à la cérémonie d’investiture d’Ibrahim Boubacar Keïta à Bamako. Les liens entre les deux hommes ne s’arrêtent pas là. Quelques mois plus tard, en décembre 2013, en marge du sommet Afrique-France à Paris, le président malien aurait effectué « un déplacement privé à Marseille », où il aurait été « pris en main par les hommes de M. Tomi ». Selon Le Monde« plus récemment, du 8 au 10 février, M. Tomi héberge son ami, tous frais payés, dans une suite du palace parisien le Royal Monceau. Il lui procure aussi des véhicules haut de gamme ».
L’industriel corse aurait par ailleurs sollicité Bernard Squarcini, ancien patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, les services de sécurité intérieure français), désormais consultant en sécurité dans le privé, pour organiser la protection d’IBK. Enfin, selon Le Monde, le chef de l’État malien aurait aussi des parts dans la salle de jeu bamakoise du Fortune’s club, propriété de Michel Tomi.
Les liens de Michel Tomi ne s’arrêtent évidemment pas au Mali. L’homme d’affaires corse est aussi très implanté au Gabon (casinos, boîtes de nuit, PMU, immobilier, aviation de luxe), au Cameroun ou au Tchad, entre autres.
Bamako panique et botte en touche !
Dans un Communiqué au journal du soir, la Présidence de la République réagit à l’article du Monde en faisant passer notre Président et notre pays comme étant des victimes. « Cet article vise à salir l’honneur d’un homme, Ibrahim Boubacar KEÏTA, dont les valeurs d’intégrité et de rigueur morale n’ont jamais été remises en cause, et ce par qui que ce soit. Mais au delà de la personne du Chef de l’Etat et de l’institution qu’il incarne, il veut jeter le discrédit sur les efforts inlassables de toute une nation pour sortir d’une crise sans précédent », indique le communiqué de la présidence de la République. Selon le communiqué, « le Chef de l’Etat a pris l’attache d’avocats malien et français, afin d’étudier toutes les suites judiciaires possibles, y compris en termes de mesures urgentes et à titre conservatoire ».
B. Daou,http://www.maliweb.net/societe/liaison-dangereuse-dibk-panique-koulouba-207931.html
SOURCE:   du   31 mar 2014.

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