lundi 30 décembre 2013

Les nouvelles guerres religieuses : les pieds ici, la tête au 8ème siècle

Kamel Daoud-Le Quotidien d’Oran
Mozabites contre Arabes. Sunnites contre chiites. Et ainsi de suite. Un demi siècle après les décolonisations, le monde dit «arabe» sombre dans la démangeaison. Au galop vers les siècles d’antan où l’on tuait selon le calife contre un autre calife. Pourquoi ces divergences qui remontent à plusieurs siècles remontent-elles aujourd’hui à la surface ? Parce qu’il n’y a pas plusieurs siècles entre un «arabe» du 7eme et un autre du 20ème siècle. Le temps n’est pas passé. N’a pas été résolu. Il est là avec le même peuple dans le gosier, entre Koreich et internet.
Et ensuite parce que les régimes ont échoué, les décolonisations aussi et les élites de gauches qui se sont enfermées dans le déni et la paranoïa du complot et de la cause palestinienne à ressasser comme un dogme. Du coup, ne sachant pas par où passer, le Temps célèbre et Sacré a reflué vers ses premiers oueds avec des millions affolés, sandales à la main, courant turbans déroulé vers les temps antiques. Là où on n’avait pas encore tranché entre Ali, Aïcha, Mou3awiya, Kharijites et tribus chiites et yéménites. Quand on enjambe mal un siècle, il vous marche dessus et revient vous piétiner.
Et encore ? A cause de ce que l’on voit, écoute, entend et ressasse : les chaînes saoudites wahhabites, les TV religieuses, la caste des imams hurleurs, les fatwas à la place des institutions, tout cela a fait basculer une jeunesse que l’on croyait libérée par la libération, vers le moyen-âge le plus misérable, les idées morts qui tuent encore et les visions du monde des temps supposés anciens, purs, des salafs. Aujourd’hui, un jeune en Irak ou à Ghardaïa, est infecté par les mêmes visions mortes du monde d’il y a dix siècles.
Il a les pieds sur sa terre et la tête dans la tête des cimetières et des cadavres des califes.
Alors il prend la machette, le turban, le tapis, la pierre ronde et le sabre et s’en va tuer, prêcher et rééditer les guerres et les butins et les suprématies démodées.
Dieu est aujourd’hui un abattoir. Ou un mur de nos ridicules. La stèle de nos égorgements. En son nom les « Arabes » se tuent ou tuent partout, explosent, assassinent ou fuient, se sauvent et s’exilent pour sauver ce qui reste de leur humanité. Cela va des Boko Haram au flanc sud, aux tueurs de chrétiens au flanc oriental et jusqu’à ce fait divers de la guerre des sexes dans la mosquée de Paris où des violences à Ghardaïa. A Paris, les femmes ne voulant prier sous les pieds des hommes mais derrière, ont fini par être battues ou par battre ou par simuler. On ne sait plus. Dans les guerres au nom d’Allah, il n’y a plus une partie qui a raison et une autre qui a tort. Dans le monde de l’absurde, la raison est un ballon ou un lapin assis sur un mur. Ne cherchez plus, regardez, subissez ou révoltez-vous. Chiites, sunnites, mozabites, «arabites» ou Djihadistes, il s’agit d’une maladie et d’une rouille de l’époque. C’est un effondrement lorsqu’on relit sur le net et dans les cafés les convictions surréalistes et intolérantes et primaires des jeunes nés hier mais qui vivent dans une époque d’il y a douze siècles, l’épée entre les dents, sexistes, intolérants, laids et violents comme des tribus affamés par le désert. Il ne s’agit plus d’une polémique ou de débat sur l’Islam, Dieu ou la loi et le Livre, mais d’un naufrage que l’on doit regarder avec lucidité et analyser avec honnêteté. Sans cela, on y participe malgré soi : par la bouche, l’idée ou la main. Selon sa mauvaise foi.
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5192195

dimanche 29 décembre 2013

Bombino's album Nomad is #1 world music album on iTunes for 2013!!! We're #1 iTunes world album of 2013!!!

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L’Envoyé onusien au Mali dit viser des pourparlers inclusifs en 2014

APA
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L’Envoyé onusien, Bert Koenders, a annoncé vendredi qu’il visait en 2014 l’instauration d’un dialogue inclusif autour des ‘’vrais problèmes » qui ont été à la base de la rébellion touarègue au Mali.
 »En 2014, nous allons accroitre nos efforts pour encourager… les pourparlers inclusifs auxquels se sont engagés » le gouvernement et la rébellion, a déclaré Koenders dans son bilan des six premiers mois de présence onusienne au Mali.
Composée des forces de 31 pays, la Mission de stabilisation au Mali a été officiellement mise en place le 1er juillet 2013 sur la base de la résolution 2100 adoptée le 25 avril 2013 par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le déploiement de la Mission a été précédé d’un accord préliminaire prévoyant le désarmement/cantonnement des rebelles touaregs, l’ouverture d’un dialogue inclusif et le retour dans le giron de l’Etat de la ville de Kidal que les rebelles touaregs considèrent comme leur fief.
Mais sept mois après la signature de cet accord, le 18 juin à Ouagadougou, et six mois après l’arrivée de la force onusienne dans le pays, aucune arme n’a été déposée et aucun cantonnement opéré.
Bert Koenders a déploré cet état de fait et réaffirmé la détermination de sa Mission à appuyer le processus de cantonnement/désarmement et à accélérer le retour des institutions de la justice dans l’ensemble des régions Nord.
L’Envoyé spécial a aussi évoqué l’appui onusien (aux plans sécuritaire, politique et humanitaire) qui a entre autres permis le bon déroulement des scrutins présidentiels et législatifs et le retour à la ‘’normalisation » de la situation dans le nord.
Ces progrès ont été obtenus en dépit de nombreuses attaques dont a été cible la Mission onusienne et qui ont fait quatre tués dans les contingents sénégalais et tchadien ainsi que de nombreux blessés, a enfin déploré Bert Koenders.

samedi 28 décembre 2013


NIGER - 
Article publié le : samedi 28 décembre 2013 à 22:22 - Dernière modification le : samedi 28 décembre 2013 à 22:22

Niger : démonstration de force de l'opposition dans les rues de Niamey

Des milliers d'opposants au président Issoufou ont manifesté ce samedi pour dénoncer les conditions de vie au Niger, l'un des pays les plus pauvres au monde. Niamey, le 28 décembre 2013.
Des milliers d'opposants au président Issoufou ont manifesté ce samedi pour dénoncer les conditions de vie au Niger, l'un des pays les plus pauvres au monde. Niamey, le 28 décembre 2013.
AFP PHOTO / BOUREIMA HAMA

Par RFI
L'opposition est dans les rues de Niamey. Des milliers de Nigériens ont protesté, ce samedi 28 décembre, contre la gestion du pays par le président Mahamadou Issoufou, l'accusant de brader les richesses naturelles du Niger. C'était le premier grand rassemblement depuis l'élection du chef de l'Etat en 2011. Au même moment s'est ouvert le congrès du parti au pouvoir qui désignera demain son nouveau président.

Soumana Sanda
Coordonateur régional de l’opposition de Niamey
Nous estimons que la démocratie au Niger est menacée avec la balkanisation des partis politiques que nous observons tous les jours, avec la caporalisation des médias d’Etat, avec l’achat des consciences des élus, et c’est pourquoi nous avons estimé au niveau de l'ARDR [l'Alliance pour la République, la démocratie et la réconciliation, ndlr], à travers sa formation régionale de Niamey, de renouer avec la rue […] Ce sont des manifestations pacifiques pour dire non à tout ce qui se passe de travers dans le pays et surtout pour décrier le dernier message radio du ministre de l’Intérieur interdisant aux partis de l’opposition de tenir des meetings ou des marches dans notre pays.
 
28/12/2013 par Moussa Kaka
A (RE) LIRE : Niger: la fronde de l’opposition contre le président Issoufou
TAGS: MAHAMADOU ISSOUFOU - NIGER
FICHE PAYS :

vendredi 27 décembre 2013

Algérie, la police accusée de tortures dans le M’Zab

Mots clés : algérieislamrépressionberbères,
La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) dénonce les sévices et cas de torture contre des jeunes appartenant à la minorité berbérophone mozabite interpellés suite aux affrontements les ayant opposés à des membres de la communauté arabophone des Chaambas.
Dans un communiqué publié dimanche, la LADDH dénonce des cas de tortures et de brutalités exercées par les forces de l’ordre sur des jeunes de la ville de Guerrara, région de Ghardaïa (500 kms au sud d’Alger) dans le M’Zab.  Et ce, après les affrontements ayant éclaté à la suite d’un match de football opposant deux équipes locales fin novembre entre des jeunes de la communauté mozabite (berbèrophone) et ceux de la communauté chaâmbi (arabophone), le tout sur fond d’affrontements interconfessionnels. En effet, les mozabites (berbères) sont de rite ibadite, une branche de l’Islam considérée comme « hérétique » par les musulmans sunnites. Qui plus est, le fait que les mozabites, connus pour leur dynamisme commercial et intellectuel, détiennent les leviers socio-économiques de cette région hautement touristique n’est pas étranger à la haine instrumentalisée et attisée par les religieux salafistes avec la complicité active ou passive des autorités locales :  les mozabites sont ainsi rendus responsables du chômage et de la précarité frappant ceux qui n’appartiennent pas à leur communauté.
Toujours est-il que fin novembre, la ville de Guerrara  a été le théâtre, d’une violence inouïe, d’actes de vandalisme et de pillage, de saccage et d’incendie de dizaines d’habitations et de locaux commerciaux, des véhicules particuliers, du mobilier urbain et des édifices publics.
Dans cette affaire, qui a pris une tournure interconfessionnelle, les représentants de la communauté mozabite reprochent aux forces de l’ordre d’avoir pris partie pour l’une des communautés contre l’autre. « Le fait de cibler les Mozabites lors des interpellations (…) indique une démarche de stigmatisation et d’hostilité claire qui répond à une politique de remise en cause de la cohésion en Algérie » indiquait le 29 novembre un communiqué de la LADDH. « Les témoignages de personnes arrêtées et relâchées décrivent des pratiques inhumaines d’un autre âge, accusant les policiers de les avoir violemment tabassées, déshabillées et arrosées d’eau avant de les exposer au flux d’air froid du climatiseur» accuse l’ONG algérienne dans un communiqué daté de dimanche dernier.  Elle « exige une enquête sérieuse sur ces dépassements et la traduction des auteurs de ces actes devant la justice».  Quant au responsable régional du Front des forces socialistes (FFS, socialiste) et militant des droits de l’Homme, Kamel Eddine Fekhar,il est allé plus loin, accusant les policiers de « racisme » à l’endroit des mozabites.
La gravité des accusations est telle qu’elle a décidé la DGSN (Direction générale de la sureté nationale algérienne) à diligiter une enquête, d’autant que ces évènements suviennent à quatre mois de l’élection présdientielle prévue en mars 2014.  Selon un responsable de la police algérienne, cité par de nombreux médias algériens, le directeur de la DGSN, le général Abdelghani Hamel qui « accorde un intérêt particulier aux questions de droits de l’Homme » et qui « ne badine pas avec la dignité du citoyen »,  veut «  faire la lumière sur cette affaire ». Le responsable cité  n’exclut pas « des poursuites pénales » contre des policiers si les faits sont avérés.
Hassane Zerrouky

Mort "accidentelle" d'un soldat français en mission au Niger





27/12/2013 à 19:15 | AFP



Mort "accidentelle" d'un soldat français en mission au Niger © AFP

Un soldat français en mission au Niger a été mortellement blessé jeudi par "un tir accidentel" déclenché par un autre militaire français, à l'aéroport militaire de Niamey, a annoncé vendredi à l'AFP Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées.

Ce caporal, rattaché au Commando parachutiste de l'air numéro 20 de Dijon, participait à la protection du détachement aérien français présent dans la capitale nigérienne, en soutien notamment à l'opération Serval en cours au Mali.

L'accident s'est produit dans l'après-midi dans des circonstances encore floues. Une enquête a été confiée aux gendarmes français accompagnant ce détachement présent au Niger.

La victime, dont l'identité n'a pas été précisée, a reçu les premiers soins sur les lieux de l'accident. Le soldat est mort des suites de ses blessures en arrivant à l'hôpital civil où il avait été transporté, a encore dit le colonel Jaron.

Selon la Voix du Nord, le soldat était originaire de Tourcoing (Nord) et s'appelait Thomas Guillebaut.

"Thomas en avait marre du Niger. Lors de sa dernière permission, il ne voulait plus repartir. On est abasourdis, on ne l?a pas vu depuis quatre mois", a expliqué son grand-père, Roger Deraed, cité par le quotidien nordiste.

"C?est injuste. Il n?avait que 21 ans. J?ai été blessé en Algérie mais je suis revenu. Je voudrais le revoir, le toucher. Mais là, on ne le reverra plus. Notre douleur est grande, infinie. On aurait donné notre vie pour nos petits-enfants", a-t-il ajouté.

"Un truc comme ça, ça balaie toute votre vie. C?était quelqu?un de très chaleureux. Lorsqu?on se voyait, c?était chaleureux, familial. Il n?y a plus rien de tout cela. Il n?y aura plus de Noël pour nous", a-t-il conclu



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Libye: manifestation contre la prolongation du mandat de l'Assemblée






27/12/2013 à 19:34 | AFP



Libye: manifestation contre la prolongation du mandat de l'Assemblée © AFP

Des dizaines de personnes ont manifesté vendredi à Tripoli contre la décision du Parlement intérimaire libyen de prolonger son mandat jusqu'au 24 décembre 2014, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité législative et politique du pays, a été élu en juillet 2012 pour élaborer la future Constitution et préparer des élections générales dans les 18 mois.

Selon ce calendrier, son mandat devrait s'achever en février, mais lundi, le CGN a voté un texte prolongeant de la période de transition et son propre mandat jusqu'en décembre.

"Non à la prolongation", "Si vous effectuez la prolongation nous ferons une seconde révolution", ont scandé des dizaines de personnes rassemblées, pour certains avec des balais ou des aspirateurs, sur la place des Martyrs, au coeur de Tripoli.

Un large consensus s'est fait au sein de la classe politique et des organisations de la société civile en Libye autour de la nécessité de parachever rapidement la transition et de doter le pays d'institutions pérennes susceptibles de rétablir la stabilité du pays.

Plusieurs responsables politiques ont présenté différentes initiatives à ce sujet, comme par exemple Mahmoud Jibril, leader de l'Alliance des forces nationales (AFN), une coalition libérale qui a obtenu 39 sièges sur les 80 réservés aux partis.

Ex-premier ministre du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de l'ex-rébellion, M. Jibril a rejeté toute prolongation du mandat du CGN, proposé la formation d'un gouvernement de salut national et l'adoption d'une version amendée de la Constitution de 1951.

Mercredi, la commission de la feuille de route a assuré que le CGN n'avait pas "prolongé" son mandat, dans la mesure où ce mandat "n'était pas limité dans le temps".

"La période de 17 mois fixée dans la déclaration constitutionnelle concerne la réalisation des missions mais n'établit pas une date de fin du mandat du CGN", a assuré Faouzi Agab, vice-président de cette commission parlementaire.



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Centrafrique: Les Anti Balaka tuent une dizaine de camerounais

Centrafrique: Les Anti Balaka tuent une dizaine de camerounais



Centrafrique: Les Anti Balaka tuent une dizaine de camerounais
Dans un communiqué de presse du FROCCA parvenu à Alwihda, le mouvement de Bozizé affirme soutenir les Anti-Balaka dans ce qu'il appelle la lutte de libération . "Nous ne pouvons accepter d’être réduits à des orduriers pantins à la solde du premier venu", affirme le Président déchu François Bozizé, aujourd'hui en exil en France.
Un nouveau charnier découvert à Bangui. Il s'agit d'une cinquantaine de corps appartenant aux ressortissants étrangers vivant à Bangui. Les camerounais qui ont perdu une dizaine de personnes ont prit d'assaut leur ambassade pour exiger leur rapatriement. "Les anti Balaka ne font pas de différence entre les étrangers" affirme Jean Claude un camerounais qui a décidé de plier bagage avec des larmes aux yeux et le cœur brisé. "Les Anti Balaka vous demandent de s'exprimer en Sango et si vous ne comprenez pas vous êtes abattu sans aucun procès c'est comme ça qu'ils ont abattu mon petit frère sous mes yeux puisqu'il ne répond pas en Sango. Mon frère Joé vient d'arriver en Centrafrique. Mais je me suis barré puisque je vis depuis 20 ans en Centrafrique et je maîtrise le Sango" souligne Jean Claude. Quarante sept ressortissants tchadiens ont été tués par des milices anti-Balakas lors d'une attaque surprise
contre un convoi qui quittait Bangui mardi. Parmi les personnes massacrées figurent des enfants des bébés des vieillards et des femmes. Plus d'une centaine de personnes mutilées ou gravement blessées. Cette série de massacres interviennent quelques heures après l'appel de l'ancien président centrafricain à tuer les ressortissants tchadiens. Dans un communiqué de presse du FROCCA parvenu à Alwihda le mouvement de Bozizé affirme soutenir les Anti-Balaka dans ce qu'il appelle la lutte de libération . "Nous ne pouvons accepter d’être réduits à des orduriers pantins à la solde du premier venu" affirme le Président déchu François Bozizé aujourd'hui en exil en France. Le nombre de tchadiens massacrés par les forces Anti-Balaka appartenant au général Bozizé dépasse les 1000. En reconnaissant clairement son implication dans les massacres des ressortissants tchadiens et en lançant des appels au meurtre le général Bozizé doit désormais s'assumer. Il doit se préparer à répondre devant les instances juridictionnelles internationales. Le Tchad qui est intervenu en Centrafrique dans le cadre de la MISCA et à la demande des pays africains et de l'ONU est victime d'une campagne de dénigrement orchestrée par des forces médiatiques. Pour apaiser la situation le Tchad a décidé de retirer ses forces et a annoncé l'établissement d'un pont aérien sur l'aéroport international de Bangui M'Poko pour le rapatriement de ses ressortissants.

Alwihda Info

Mali : ex-Libyens et pro-Bamako... ces Touaregs qui en 2011 ne voulaient que la paix

MNLA(458) - armée malienne(306) - rébellion touarègue(197) - guerre en libye(19)



27/12/2013 à 11:40 Par Laurent touchard



Des anciens "Touaregs de Kaddafi". © Baba Ahmed pour J.A.

Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette semaine il revient sur l'histoire, peu connue, des Touaregs ex-Libyens qui étaient pro-Bamako.

17 janvier 2012, 06H00, Ménaka, nord-est du Mali... Des tirs visent les bâtiments de l'escadron de gendarmerie ainsi que ceux de la compagnie méhariste de la Garde nationale. L'insurrection menée par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) vient de commencer. Cette action constitue l'aboutissement logique de plusieurs mois durant lesquels les irrédentistes touaregs se sont organisés et préparés à la guerre contre le pouvoir de Bamako. Les épisodes narrés ci-dessous sont désormais bien connus. En revanche, l'histoire des Touaregs ex-Libyens pro-Bamako l'est beaucoup moins. Tout commence durant l'été 2011...

Les "Libyens"

À cette date, la révolution libyenne bat son plein et la situation ne cesse de se dégrader pour les troupes de Kaddafi, sous le feu des chasseurs-bombardiers occidentaux et du Golfe Persique, harcelées par les thuwar. Les Touaregs qui servent au sein des forces loyalistes devinent qu'il ne s'agit que d'une question de temps avant que ne tombe le dictateur libyen. D'ailleurs, certains rejoignent les rangs des révolutionnaires. D'autres entreprennent de retourner dans leur pays (pour l'essentiel Niger et Mali) dès le mois de juillet. Un de leur chef les a précédés en janvier : Ibrahim Ag Bahanga, héros des révoltes touarègues qui abhorre le régime de Bamako.

Deux ans plus tôt, ce farouche adversaire des autorités maliennes était contraint à l'exil après avoir été blessé dans des combats avec l'armée malienne. Ag Bahanga comprend qu'une fois Kadhafi défait, il y aura un coup à jouer avec les "mercenaires" touaregs du Guide libyen. Ainsi rallie-t-il à sa cause le colonel Mohammed Ag Najem, autre vétéran des rébellions irrédentiste devenu officier de l'armée de Tripoli. Ce dernier est évidemment suivi par ses hommes. En dépit de ce succès "politique", Bahanga ne voit pas la guerre qu'il espérait. Il meurt le 26 août 2011, dans un accident de voiture. Lui survit le colonel Ag Najem qui devient de facto la figure militaire des Touaregs.

Les loyaux et les rebelles

Les Touaregs qui rentrent de Libye ne sont pas tous des combattants, loin de là. Et ces combattants ne sont pas "plusieurs milliers", mais de 1 000 à 1 500 hommes. Par ailleurs, même si une majorité d'entre-eux souhaitent en découdre, plus de 400 sont las de la violence et n'aspirent qu'à la paix en bonne harmonie avec Bamako. Le colonel Mohamed Ag Bachir, qui les commande, déclare à l'occasion de la cérémonie d'accueil initiée par le colonel Ag Gamou, le 18 octobre 2011 : "Nous sommes à la disposition de notre pays, dans la paix. Parmi nous, il y a des gens qui ont passé trente ans dans l'armée libyenne et nous ne connaissons pas d'autre métier que les armes" (rapporté par Baba Ahmed).


Tous les Touaregs combattants revenus de Libye n'optent pas pour l'insurrection.

Par ces mots, il exprime son refus de la tentation séparatiste et sa volonté d'apporter à L'État malien son "savoir faire" et celui de ses hommes. De fait, contrairement à ce qui est régulièrement affirmé répétition, tous les Touaregs combattants revenus de Libye n'optent pas pour l'insurrection. Un bon tiers décide de servir le pays. Ils participeront à de dures batailles, notamment la troisième tentative de dégagement de Tessalit entre le 25 février et le 1er mars 2012 et tous ne déserteront pas, restant fidèles à Bamako même dans la défaite.

La création du MNLA

Ironie du sort ou démarche précipitée par les événements, cette cérémonie se déroule deux jours après la création du MNLA. Du 07 au 15 octobre 2011, chefs touaregs ainsi que responsables du Mouvement national de l'Azawad (MNA) et du Mouvement touareg du Nord-Mali (MTNM) discutent à Zakak, dans le nord du Mali. Les pourparlers conduisent à la fusion des deux organisations. Elles forment le MLNA le 16 octobre 2011 ; Mohammed Ag Najem est nommé à la tête de son état-major qui se compose d'une quarantaine d'hommes. Dans son communiqué n°1 émis dès le lendemain, le nouveau mouvement donne clairement le ton quant à son but : "Cette nouvelle organisation a pour objectif de sortir le peuple de l'Azawad de l'occupation illégale du territoire azawadien par le Mali. Ce dernier est l'animateur depuis des décennies de l'insécurité dans la région."

Le MNLA comprend alors jusqu'à 1 500 hommes : de 600 à un peu plus d'un millier de combattants revenus de Libye auxquels s'ajoutent environ 500 jeunes de la région. Les atouts majeurs de cette force résident dans l'expérience du combat qu'ont les "Libyens" ainsi que dans leur maîtrise tactique, bien supérieures à celles des gouvernementaux. L'armement qu'ils ont ramené de Libye est évidemment un « plus », mais ne fait pas tout, d'autant qu'il ne s'agit aucunement d'armes "sophistiquées". Cette faiblesse numérique explique en partie pourquoi le MNLA tolérera la présence des rivaux d'Ansar Eddine et des jihadistes opportunistes d'Aqmi à ses côtés. Les nombreuses (avec toutefois des exceptions notables) désertions d'"intégrés" de l'armée malienne porteront les effectifs à environ 2 500 hommes début 2012 (le Conseil de sécurité de l'ONU parle de 1 500 à 2 000 hommes, toutes factions confondues, en mars 2013).


Une vie digne et paisible

En cette fin d'année 2011, les ex-Libyens commencent d'entraîner les jeunes rebelles inexpérimentés. Quand ils passeront à l'attaque, renforcés des jihadistes et islamistes, trois mois plus tard, ils balaieront des troupes maliennes totalement dépassées. Batailles mobiles et sièges s'enchaîneront jusqu'au 06 avril 2012, lorsque le mouvement irrédentiste proclamera l'indépendance de l'Azawad, avant d'être à son tour malmené et "délogé" par ses dangereux alliés de circonstances : Aqmi, Mujao et Ansar Eddine. Les touaregs loyaux au drapeau malien, eux, seront toujours fidèles au poste début 2013 au moment où salafistes et islamistes lanceront l'offensive en direction de Sévaré. Et ils seront là lorsque sonnera l'heure de la reconquête emmenée par la France, quelques jours plus tard. S'il convient de s'interroger sur les raisons profondes qui ont motivé l'insurrection touarègue, il importe aussi de ne pas oublier que tous les Touaregs ne veulent pas d'un Azawad indépendant, mais d'une vie digne et paisible, avec une économie locale prospère, des écoles pour les enfants, des médecins, des vétérinaires, une administration et une justice pour tous, des forces de sécurité capables de lutter contre les terrobandits et les trafics, une représentation politique véritable.

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>> Retrouver tous les articles du blog défense de Laurent Touchard sur J.A.

>> Pour en savoir plus : consulter le blog "CONOPS" de Laurent Touchard



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jeudi 26 décembre 2013


Message du Secretaire General du MNLA

Mercredi, 25 Septembre 2013 22:09



Au Peuple de l’AZAWAD

Nous avons suivi vos positions respectueuses depuis la signature de l’accord de Ouagadougou le 18 Juin 2013 jusqu’à l’élection présidentielle malienne. Et par la suite, nous avons suivi les réunions du comité de suivi et d’évaluation de l’accord de Ouagadougou tenues à Bamako. Avec la communauté internationale, nous avons également suivi le discours du président malien lors de sa rencontre avec la délégation de l’AZAWAD. Nous avons écouté son premier message adressé aux Azawadiens, après son investiture, de même que son discours adressé à la nation malienne à l’occasion de la fête de l’indépendance du mali, nous avons aussi écouté les différentes interventions des chefs d’Etats présents à la cérémonie d’investiture du nouveau président malien.

Vaillant Peuple de l’Azawad, chers amis de par le monde et toutes personnes concernées par le dossier du conflit Azawado-malien, ou si vous voulez le dossier du nord et du sud, comme certains aiment le dire. De tout ce qui précède, on observe que nous tous etant concernés par ce dossier complexe et simple en même temps, nous serons au bord de la dérive de manière terrible et dangereuse, si toute fois la trajectoire du processus n’est pas corrigée dans les meilleurs délais.

Pour les Azawadiens, les discours du gouvernement malien que nous avons suivis comportent inexorablement une menace de la part de Bamako. De même, les comportements de l’armée malienne reflètent cette même trajectoire tracée par ce discours officiel de Bamako. Mais ce qui est remarquable, c’est le discours de la diplomatie étrangère qui ne peut être qualifié autrement que d’une déclaration de soutien à cette voie que les autorités maliennes veulent emprunter. Et c’est cela qui doit être corrigé de manière à servir les efforts de la recherche d’une solution politique juste et définitive de ce conflit qui n’a que trop duré.

En effet, le président malien s’est adressé aux maliens en même temps qu’aux Azawadiens qu’il considère comme étant des maliens. Mais en réalité son message aux azawadiens n’était qu’une déclaration pour dire qu’il n’a rien à leur donner. Car son discours n’a apporté aux milliers des réfugiés et déplacés que de l’oubli et de la négligence de la souffrance dans laquelle ils vivent. Il les a exclus de ses intérêts.

Ce qui attire l’attention de plus, c’est l’absence totale d’un appel à la résolution des causes réelles de la crise dans les différentes interventions des invités de la cérémonie d’investiture. Ils se sont contentés de dire combien ils ont tenté l’impossible pour le Mali et d’exprimer leur disponibilité à fournir davantage d’efforts, mais sans toute fois préciser au détriment de ce que cela s’est fait et se fera.

Politiquement parlant, nous pouvons comprendre beaucoup de discours, mais la lecture ou l'interprétation malienne de ces discours ressemble à un feu vert à tout ce que Bamako envisage de faire.

Nous avons exprimé nos vœux de succès et de réussite au nouveau président, dans la recherche d'une solution véritable et juste du conflit et de la restauration de la paix dans la région. Mais une paix véritable a besoin des vraies initiatives et des conditions préalables. Quand aux solutions partielles, elles ne sont pas la voie idéale pour la résolution du conflit, les différents gouvernements qui ce sont succédés à Bamako les ont expérimentées à plusieurs reprises avec la région de l'Azawad sans pouvoir mettre fin au rêve des Azawadiens de réaliser leur auto détermination. Elles n’ont pu éviter au Mali une série de coup d’états et des crises incessantes. Elles n’ont pu non plus préparer la voie au développement que chantent les maliens sans cesse et sans gène.

Ce qui est demandé aujourd'hui à la communauté internationale, si elle est venue réellement pour sauver et préserver le Mali, c’est d’exploiter les conditions propices à la paix et qui n’attendent qu'une volonté réelle de la part du gouvernement malien. Mieux, la condition la plus favorable pour réaliser la paix c’est la disponibilité des Azawadiens à s’engager dans un processus sérieux pour établir une paix durable dans la région et ils en sont capables. Cependant, il y a la nécessité de mettre le cadre de la négociation dans son vrai circuit ou les parties en conflit sont les vrais acteurs de la négociation et non pas des parties créées pour la circonstance ou des parties imaginaires qui n’ont aucune contribution réelle pour parvenir à la solution.

La méthode de fuite en avant pratiquée actuellement par Bamako, comme une introduction à la solution de la part du gouvernement malien avec le soutien de la mission internationale apparait comme une opération de brouillage afin de brûler les étapes. Elle ne rassure point le peuple de l Azawad et a besoin d être revue.

Les azawadiens ont ménagé les nations unies et les parties concernées dans le franchissement de beaucoup d'étapes avec une vitesse et une pression très préjudiciable, pendant la période entre la signature de l’accord de Ouagadougou et l’élection présidentielle au Mali. Tout était programmé de manière à se réaliser dans un mois (1er juillet: entée des forces internationales, 28 juillet: élection présidentielle). Les uns et les autres ont travaillé au-dessus de leur capacité pour qu' il n’ y ait pas d’obstacles. Malgré que cela était accompagné par des violations des droits des azawadiens.

Maintenant, il est demandé à ce que le temps et l'intérêt soient accordés aux acteurs principaux du problème. De réaliser que la politique de fuite en avant est révolue.

Les observations faites par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) sur le rôle politique de certains acteurs principaux du dossier a fait l’objet de critiques de la part du peuple de l’Azawad durant cette étape.

A cet effet, nous rassurons le peuple azawadien, les membres du mouvement à l’ intérieur comme à l’ extérieur ainsi que tous les sympathisants de la lutte noble de l’Azawad, que le mouvement reste toujours fidèle à sa ligne politique jusqu'à ce qu'une solution politique juste et définitive répondant aux aspirations du peuple azawadien soit trouvée. Une solution convenue entre les azawadiens et le gouvernement de Bamako à travers des négociations sérieuses via la médiation internationale et régionale. Ces négociations se feront entre les vraies parties en conflit.

Aussi, le mouvement ne prendra en considération aucune initiative dont l’objectif est d’affaiblir le négociateur azawadien ou de noyer les revendications justes du peuple de l'Azawad. Dans la prochaine étape, la direction du mouvement et ses différentes instances entreprendront des mesures correctives au niveau du rôle politique, de manière à répondre aux exigences de l’étape prochaine, à mettre en phase le rôle politique des dirigeants du mouvement avec la position du peuple azawadien, les membres et les sympathisants du mouvement. Et ceci, conformément à ce qui a été exprimé par les représentants du peuple azawadien dans leurs réunions à Kidal, à Ménaka, à Gao, (à Arabanda) à Tombouctou, ( aux camps de réfugiés en Mauritanie), et les colonies azawadiennes à l étranger. A cela s ajoutent les différentes manifestations dirigées par des associations des femmes et des jeunes de manières quasi quotidiennes à Kidal. Tout cela reflète le degré de l’attachement et de l’engagement pour les revendications justes de notre révolution légitime.

Considérant que le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) est un mouvement du peuple et non pas un mouvement des élites ou des individus, alors, il ne peut que se référer à sa base populaire pour l’écouter et connaitre sa position vis-à-vis de l’actualité politique. Et c’est ce que le mouvement considère comme la source de sa force.

De notre profonde conviction de la légitimité de nos revendications, nous tirons notre force de résistance contre les vents violents. Notre volonté et notre fermeté se renforcent chaque fois que nous sommes confrontés à un obstacle dans le processus de cette noble lutte et historique. Nous feront de notre mieux pour empêcher la dérive de cette révolution de sa vraie trajectoire. Nous n’accepterons aucun marchandage au détriment des aspirations du grand peuple de l'Azawad. Enfin, nous vous exprimons notre sincère disponibilité à accueillir et à accepter vos critiques et vos orientations qui témoignent de votre sentiment patriotique. Alors, travaillons ensemble pour la protection de cette révolution afin que l'objectif soit réalisé et le but atteint.

Vive le vaillant peuple Azawadien… vive l’AZAWAD libre, paisible, stable et prospère.

Faite à Ouagadougou, le 25 Septembre 2013

Bilal Ag ACHERIF

Secrétaire Général du Mouvement National De Libération de l’Azawad

MNLA

Un imam marocain, agent de la DGED en Belgique, rejoint Al Qaida en Syrie

Un imam marocain, agent de la DGED en Belgique, rejoint Al Qaida en Syrie

Iliass Azaouaj (Photo capture d'écran)
Iliass Azaouaj (Photo capture d’écran)
La communauté musulmane de Belgique est en émoi. Iliass Azaouaj, un célèbre prédicateur marocain résidant à Anderlecht, aurait pris la tangente alors qu’il se trouvait en Syrie et aurait rejoint les salafistes d’Al Qaida pour combattre les forces de Bachar Al Assad.
Mais ce n’est pas tout. Dans une vidéo postée sur Youtube, et que pratiquement tout le monde a vu en Belgique, ce jeune imam âgé de 22 ans, qui était très actif dans la communauté musulmane et marocaine, a reconnu avoir travaillé pour les services secrets belges, et plus grave encore, pour les services secrets marocains. Pour la DGED (Direction générale des études et de la documentation, services extérieurs marocains), pour ne pas la citer, la centrale dirigée par le copain du roi, Mohamed Yassine Mansouri.
Dans la vidéo où on le voit assis sur un canapé, portant un pistolet et protégé par un homme armé, Iliass Azaouaj balance ceux qui ont fait de lui une balance.« Les services secrets marocains me donnaient de l’argent », dit l’imam, qui explique que depuis son départ les hommes de Mansouri sont à sa recherche.
C’est que selon l’hebdomadaire belge L’Express-Le Vif, Azaouaj était considéré par une partie de la communauté marocaine de Belgique comme un« chékam ». Un groupe salafiste belge, Sharia4Belgium, le soupçonnait de travailler pour les services, les belges et les marocains.
Une accusation partiellement confirmée par un théologien musulman de France,Maamar Metmati, dans une autre vidéo postée sur Youtube
Iliass Azaouaj était apprécié en Belgique. Et signe de son importance, quelques jours avant son départ pour la Syrie, en avril dernier, il recevait pour un programme destiné à ses fans l’acteur et humoriste marocain Saïd Naciri.
Aujourd’hui, Iliass Azaouaj, dont la voix a été reconnue par l’un de ses proches, même s’il apparaît masqué, a fait acte de contrition. Mais, toujours selonL’Express-Le Vif, sa famille craint pour sa sécurité. Il suffit d’un rien pour que les gens d’Al Qaida, très sourcilleux et soupçonneux, ne l’accusent de « chékam »dans le bilad Cham.
Badr Soundouss
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