mardi 31 juillet 2012


Interview avec Mossa Ag Attaher à Ouagadougou

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Interview avec Mossa Ag Attaher à Ouagadougou
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mossa-ag-attaher-grey-Toumast Press a le plaisir de présenter à nos lecteurs cette belle et importante interview réalisée avec Mossa Ag Attaher, Chargé de Communication du MNLA. Au cours de cet entretien téléphonique d'une heure de temps, il revient sur l'état de santé du président du CTEA, ainsi que les causes et conséquences des affrontements avec les groupes terroristes. Il note aussi l'absence de discussions avec le Mali et l'irrévocabilité de l'indépendance de l'Azawad ainsi que les prochaines étapes pour sa reconnaissance internationale.

Toumast Press: Mossa Ag Attaher, merci de nous avoir accordé cet entretien afin de balayer toutes les propagandes mensongères autour du MNLA et de l'Azawad. La plus importante de ces propagandes a trait à l'état de santé de Bilal Ag Acherif que certains disent mourant ou même pire. Qu'en est-il?
Mossa Ag Attaher: Je tiens à rassuré la population de l'Azawad que Bilal Ag Acherif, Président du CTEA, est en très bonne santé. Quelques minutes avant cette interview (Dimanche 29 Juillet, à 22H00), j'étais en sa compagnie, et il se porte très bien. Il a ouvert et clôturé les travaux du MNLA du 23 et 24 Juillet 2012. Depuis, nous continuons de manière permanente et journalière de se rencontrer et de travailler dans le sens de la consolidation des acquis de la révolution.
Le Président Bilal Ag Acherif a repris toutes ses forces et aujourd'hui son seul objectif est de reprendre le taureau par les cornes et de mener à bien le travail que lui a confié le peuple de l'Azawad.
Toumast Press: Apres la libération totale de l'Azawad de toute colonisation Malienne le 30 Mars dernier, et la déclaration d'indépendance de l'Azawad le 6 Avril, il a fallu attendre un peu plus de 2 mois avant de voir la formation du gouvernement Azawadien le CTEA. Qu'es ce qui a expliqué ce gap?
Mossa Ag Attaher: L'ensemble des Azawadiens et la communauté internationale ont effectivement constatée que le MNLA a accumulé un énorme retard entre la proclamation d'indépendance de l'Azawad et la constitution du gouvernement provisoire de l'Azawad. Ce gap s'est fait à un moment où cela ne nous arrangeait pas, et ça ne pouvait qu'accentuer les interrogations que se posent tous les Azawadiens par rapport à l'évolution de la situation. En tant que responsable du MNLA, notre rôle est d'informer convenablement l'opinion nationale de l'Azawad. Ce retard est dû à plusieurs raisons, notamment, les différentes tractations à Gao à un moment où le groupe Ansar Adine a essayé de faire croire qu'il pouvait changé et qu'il pouvait allé dans le même sens que le MNLA, c'est-à-dire la revendication de l'indépendance de l'Azawad, et le travail ensemble pour la consolidation des acquis de l'Azawad.
Ceci nous a causé énormément de tort car ça nous a fait perdre un grand temps sans qu'il n'y a un résultat allant dans le sens de la consolidation promise des acquis de la révolution. A la fin nous nous sommes rendus compte malheureusement qu'Ansar Adine n'a jamais eu une véritable volonté politique pour aller dans le même sens que le MNLA c'est-à-dire l'indépendance de l'Azawad et une administration Azawadienne pour servir les peuples de l'Azawad.
Ansar Adine a essayé de faire accepter la conception d'application de la Charia et l'inspiration de nos lois fondamentale de la Charia et de la Sunna, c'est-à-dire une direction purement islamique et religieuse. Nous avons dit clairement que nous ne pouvons pas nous compromettre à ce point parce que le fondement même de notre combat et de notre projet politique a été l'avènement d'un état démocratique. Nous avons défini comme primordial la séparation de la religion de l'état. Cette séparation de la religion et de l'état exige le respect de l'ensemble des croyances politico-religieuses des peuples de l'Azawad. On s'est rendu compte qu'au niveau même de l'Azawad, il y avait une interprétation très mal fondée de la laïcité.
Le MNLA défend une laïcité qui sous-entend tout simplement la séparation de l'état et de la religion ce qui veut dire le respect de toutes les croyances religieuses dans l'Azawad. Il est important de se rappeler que parmi les populations Azawadiennes, il y a des musulmans, des Chrétiens, des animistes, et bien d'autres religions encore. Il est primordial de protéger l'ensemble des populations de l'Azawad sans distinction aucune.
Cela ne veut absolument pas dire que nous oublions que l'islam est une religion majoritairement pratiquée par les peuples de l'Azawad. Mais il ne faut pas non plus oublier les populations Chrétiennes et Animistes qui sont aussi bien Touareg, Sonrhaï, Peul, qu'Arabe. Ansar Adine ne s'est pas prononcé par rapport à ces points fondamentaux. Ceci nous a fait comprendre que composer avec Ansar Adine voulait dire renoncer à notre projet politique et tombé dans un système d'état islamique. Un état islamique que notre peuple n'a ni demandé, ni choisi. D'ailleurs, la formule démocratique exige que l'on prenne en compte les aspirations des peuples de l'Azawad.
Toumast Press: Le 26 Juillet dernier, à travers un complot bien ficelé grâce à l'appui des agents secrets Algérien, et avec la bénédiction du Mali et du Qatar, des combats violent ont opposé à Gao entre le MNLA et un ensemble de groupes terroristes dont AQMI, le MUJAO, et le Boko Haram. Vous pouvez-vous revenir sur ces évènements et des actions que prendra le MNLA ?
Mossa Ag Attaher: Les évènements de Gao sont le fruit d'un complot qui a été tramé pendant plusieurs mois contre le MNLA. L'attaque qui a été perpétré par les groupes terroristes pour porter atteinte à la sécurité territoriale de l'Azawad est une grave violation du droit du peuple de l'Azawad a disposé de lui-même, de son choix politique, et à choisir la direction politique qu'il souhaite. L'ensemble des communautés de l'Azawad se sont exprimées pendant le Congrès que nous avons organisé à Gao. L'écrasante majorité des participants de ce congrès ont réaffirmé que c'est le MNLA et seul le MNLA qui constitue la force politique autour de laquelle ils se regroupent.
Face aux succès politiques et populaires du MNLA, face à la capacité extraordinaire du MNLA à regrouper l'ensemble des composantes de l'Azawad, les groupes terroristes tels que l'AQMI et le MUJAO ont constatés qu'ils perdaient du terrain dans l'Azawad, qu'ils perdaient complètement tous leurs projets qu'ils ont voulus imposer dans l'Azawad.
Pendant que le MNLA était en train d'organiser administrativement et politiquement le territoire de l'Azawad, pendant que nos leaders militaires démantelaient d'autres organisations hors-la-loi aux frontières de l'Azawad, c'est à ce même moment-là qu'AQMI et le MUJAO préparaient leur déstabilisation de l'Azawad notamment avec la complicité de certaines puissances étrangères qui ont apportées toutes la logistiques, tout le matériel et tout le financement qu'il fallait pour cette opération contre les institutions de l'Azawad.
Je tiens à signaler que ce jour-là, contrairement à ce qui avait été dit, il n'y avait que deux véhicules du MNLA dans la ville. Ce sont ces deux véhicules qui ont exfiltrés le gouvernement provisoire de l'Azawad à l'intérieur de son siège. Les occupants armés de ces deux véhicules ont combattus vaillamment afin de protéger les membres du CTEA qui étaient présent et qui étaient directement visés par les terroristes.
Il y a eu des morts, il y a des blessés, mais la plus grosse perte a été subie par le MUJAO. Nous nous sommes enregistrés 6 morts consécutifs aux combats, et le MUJAO et AQMI ont perdus une trentaine de combattants dans les affrontements. Parmi ces terroristes morts, il y avait d'importants leaders du MUJAO et d'AQMI.
L'opinion nationale de l'Azawad a vu que le MNLA et le CTEA se sont retirés de la ville de Gao pour s'organiser. Nous tenons à dire que nous n'avons pas accepté que les renforts du MNLA fassent immédiatement une contre-offensive militaire parce que ça allait être un carnage humain dans la ville de Gao. On n'en voulait pas. On ne peut pas s'être battu pour la population de Gao, la liberer de l'occupation Malienne, et ensuite la mettre en danger, et la mettre au centre d'un combat de rue, et à l'arme lourde.
C'est pour cela que des instructions ont été données à l'ensemble des combattants du MNLA pour qu'ils sortent de la ville de Gao. Si non, il n'y avait absolument pas de rapports de forces comparables. Quoi qu'AQMI et le MUJAO soient constitués pour la majeure partie par des forces étrangères, l'effectif militaire du MNLA est plus grand en nombre.
Nous avons pris un certain nombre de disposition suite à cette situation. La première c'était de donner des consignes à tous les militaires de l'armée de l'Azawad de se retirer des villes pour deux raisons. La première raison, c'est de se démarquer complétement de ces terroristes et ne plus permettre aucun amalgame possible. Partout où il y a AQMI et le MUJAO, le MNLA ne sera plus là-bas. C'est après que nous avons quitté la ville de Tombouctou que les terroristes ont détruits les mausolées et d'autres patrimoines de l'humanité.
C'est pendant que le MNLA a quitté Gao que les femmes ont été violées et que les populations ont été empêchées de sortir de la ville avec l'utilisation de mines anti personnelles par les terroristes. Alors que nous, nous n'avons jamais entravé la libre circulation des personnes et des biens. Sur l'étendue du territoire de l'Azawad, nous assurons la sécurité des bus de transports qui font la navette entre Bamako et Gao.
Aujourd'hui, l'opinion nationale et internationale de l'Azawad a compris que le MNLA avait assuré sa part de responsabilité par rapport à la sécurisation des populations.
La deuxième disposition prise par le MNLA fut de rassembler l'ensemble des forces de l'armée nationale de l'Azawad autour du commandement militaire du MNLA. Ceci a pour objectif de mettre en place une nouvelle stratégie pour combattre ces groupes terroristes.
Toumast Press: Donc en aucun cas le MNLA n'est en perte de vitesse comme veut le faire croire une certaine presse internationale?
Mossa Ag Attaher: Au contraire, le MNLA est loin d'être en perte de vitesse. Il a plutôt pris conscience des manigances et des complots qui se tramaient autour du MNLA. Ces attaques terroristes ont permis aux uns et aux de ne plus avoir des doutes sur les véritables intentions des groupes islamo-terroristes. Tous ont compris que ces groupes n'ont aucun autre objectif que de remettre en cause l'indépendance de l'Azawad.
Au moment où je vous parle les trois villes plus importantes de l'Azawad sont en passe d'être encerclées par le MNLA et des consignes sont attendues pour faire le reste du travail. La stratégie aujourd'hui consiste à ne plus communiqué ou en tout cas, le bureau politique ne communiquera plus par rapport aux stratégies de l'état-major militaire. Nous n'avons aucun doute par rapport à la réussite de ces stratégies.
Les villes de Gao et de Tombouctou ne tarderont donc pas à être libérée des narcotrafiquants, voleurs et violeurs qui n'ont aucun autre objectif que de créer le chaos dans l'Azawad. Le MNLA ne permettra jamais à un groupe quel qu'il soit de semer le désordre et l'anarchie dans l'Azawad libéré.
La stratégie militaire actuelle est une stratégie que seul l'état-major militaire du MNLA maitrise. Nous nous mettons derrière l'état-major militaire par rapport à ces actions. Cette situation exige une certaine prise de conscience par rapport au fonctionnement même du MNLA et du CTEA.
Ceci est la raison pour laquelle nous avons pris des décisions importantes, notamment la réunion extraordinaire du MNLA et du CTEA à Ouagadougou, et d'autres encore dans l'objectif de la rectification des démarches précédentes pour réaliser plus rapidement notre projet politique.
Grace aux actions prises, aujourd'hui aucune confusion n'existe entre le MNLA et les groupes terroristes. La communauté internationale, nos partenaires, et toutes les parties qui ont échangées avec le MNLA sont convaincues que le seul interlocuteur crédible dans l'Azawad est le MNLA. Ces parties affirment toutes que le MNLA est leur seul partenaire valable, et le seul qui a un projet politique regroupant l'ensemble des composantes de l'Azawad.
Toumast Press: Une partie de nos lecteurs comme une certaine frange de la population Azawadienne fut inquiété lorsqu'elle a appris les propos d'un membre du CTEA affirmant que le MNLA abandonnera l'indépendance de l'Azawad. Qu'elle est la position réelle du MNLA et du CTEA sur ce sujet?
Mossa Ag Attaher: La position du MNLA est cette position que nous avons réaffirmée dans le rapport de la rencontre extraordinaire de Ouagadougou. Le premier point de ce compte rendu est que le MNLA considère l'indépendance de l'Azawad comme irrévocable et l'indépendance de l'Azawad demeure la seule base de discussion avec le Mali.
L'indépendance de l'Azawad aujourd'hui est un fait. Ceux qui par erreur ou soit par intentions cachées se permettent de dire que le MNLA renonce à l'indépendance de l'Azawad, ces gens-là ne parlent qu'en leur propre nom. Nous avons eu des discussions assez profondes et des mises-au-point assez intenses entre nous au sein du MNLA et du CTEA. Il a été affirmé et réaffirmé qu'aucune déclaration mettant en cause l'indépendance de l'Azawad n'est tolérable.
Nous tenons à rassurer l'opinion de l'Azawad, les amis de l'Azawad, les soutiens de l'Azawad, que notre combat n'a qu'un seul objectif qui est de permettre au peuple de l'Azawad de prendre son destin en main et de s'auto administrer et d'accéder à la justice. Toute personne qui ne partage pas cet objectif n'a pas sa place au sein du MNLA et du CTEA.
Toumast Press: Le Lundi 23 Juillet à commencer à Ouagadougou un Congrès réunissant non seulement les cadres du MNLA mais aussi des représentants de la société civile de l'Azawad. Comment se déroule ces échanges ?
Mossa Ag Attaher: La rencontre de Ouagadougou qui s'est tenue les 23 et 24 Juillet 2012 à l'initiative du médiateur de la CEDEAO, en l'occurrence, le Ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, et grâce à la facilitation du gouvernement fédéral Suisse.
Cette rencontre avait deux objectifs, le premier étant de permettre au MNLA de revoir son organisation interne, de se restructurer et de s'adapter à la nouvelle situation et dans l'Azawad et aux attentes de la communauté internationale. Le deuxième objectif est de permettre la formation d'une commission d'élaboration de plateformes politiques en vue des négociations avec la CEDEAO, la communauté internationale, et aussi avec le Mali.
Voilà donc les objectifs qui nous ont amenés à Ouagadougou, au Burkina Faso. Je peux vous dire que ces deux objectifs ont été complétement atteint. A l'issue des deux jours, nous nous sommes entendues sur la démarche à mener. Au niveau de l'organisation structurelle et institutionnelle, le MNLA a pris des décisions importantes en vue de l'amélioration et de la rectification des actions.
Dans un mouvement révolutionnaire comme le MNLA, et porteur d'une lutte noble et légitime, il n'est pas normal qu'il y a des contradictions à l'interne et dans la communication. Des dispositions ont été prises dans ce sens. Le Président du CTEA sera désormais la base de fonctionnement et du CTEA, et du MNLA.
A un autre niveau, nous avons pu mettre en place la commission chargée de l'élaboration de la plateforme politique du MNLA. Elle a tous ses membres, elle a un rapporteur. Elle se mettra au travail à partir du 8 Aout. Cependant, les membres de cette commission ont commencés à travailler chacun de manière personnelle afin de mettre en place une section de la dite plateforme qui sera soumise à la commission.
Une fois cette plateforme politique complétée, elle sera présentée et au CTEA, et à la CEDEAO, et à nos partenaires Suisse. Si les choses évoluent positivement à tous les niveaux (CEDEAO, et Mali), c'est seulement après cela qu'une commission de négociation sera créée.
Cependant, nous sommes encore très loin de la commission de négociation. Nous sommes à peine aux premiers jours de la commission d'élaboration de la plateforme politique.
Beaucoup d'Azawadiens et de nos amis ont appris çà et là que le MNLA est à Ouagadougou pour entamer des négociations avec le Mali. J'apporte un démenti total à ces dires. Le Mali aujourd'hui ne représente pas un état avec qui il faut discuter. Le Mali aujourd'hui est un état en complète décomposition, un état qui n'a pas d'armée, presque pas d'institutions, et dont le président agressé n'arrive pas à exercer son pouvoir.
C'est ceci que nous avons dit au médiateur de la CEDEAO. Il est important que le CEDEAO aide le Mali a organisé des élections démocratiques, et qu'elle fasse pression sur la classe politique Malienne qui continue de s'entredéchirer pour un partage du pouvoir. C'est lorsque le Mali aura un gouvernent légitime élu par son peuple, c'est en ce moment que le MNLA rencontrera la CEDEAO et le Mali afin de discuter sur la base de l'indépendance de l'Azawad.
C'est ceci l'information que je voudrais dire non seulement aux lecteurs de Toumast Press, mais aussi à l'opinion nationale et internationale.
Enfin, qu'elles sont les prochaines étapes du MNLA dans sa démarche d'obtention de la reconnaissance de l'indépendance de l'Azawad?
Mossa Ag Attaher: Depuis le 6 Avril 2012, date de l'indépendance de l'Azawad, nous ne nous sommes jamais mis en tête que le travail était terminé. Notre slogan, notre créneau, est: la lutte continue. Si aujourd'hui nous ne nous précipitons pas pour combattre sans repris les narco-islamo-terroristes, c'est parce que nous savons que notre combat premier n'est pas la libération de l'Azawad mais bien la reconnaissance de notre indépendance.
Nous sommes aujourd'hui à deux étapes différentes et que nous comptons menées en même temps. La première c'est de chasser les terroristes qui sont en train de prendre en otage et de maltraiter nos populations, notamment dans les villes de Tombouctou et de Gao. La deuxième étape continuera pendant et après cette étape de lutte anti-terrorisme.
Beaucoup de lecteurs de Toumast Press et d'observateurs ont constatés mon absence du milieu de la communication ces derniers temps. Ceci s'explique par le fait qu'avec d'autres personnalités, j'ai engagé, sur directives du CTEA et du MNLA, des actions diplomatiques dans le cadre de la reconnaissance de l'Azawad. Je ne vais pas rentrer dans les détails parce que la diplomatie exige également une discrétion, et cette discrétion nous impose de ne pas divulguer les étapes que nous avons déjà franchies dans le cadre de la reconnaissance de l'Azawad.
La bonne nouvelle c'est que nous avons atteint des objectifs importants dans le cadre de la reconnaissance. Aujourd'hui, il n'y a pas un seul état au monde qui n'est pas au courant de la déclaration d'indépendance de l'Azawad et qui n'a pas été contactée par notre diplomatie.
En attendant la reconnaissance de l'Azawad, nous devons nous atteler à la lutte anti-terroriste pour débarrasser notre territoire de ces groupes. Le Conseil Transitoire de l'Etat de l'Azawad, malgré qu'il a quitté son siège de Gao a continué tout le travail qu'il avait commencé et ce, à diffèrent niveau.
Des consignes fermes ont été données à tous les membres du CTEA pour qu'ils continuent leur travail dans le cadre de la consolidation des institutions et de la reconnaissance de l'Azawad.
Je tiens aussi a rassuré l'opinion nationale et internationale que l'état-major militaire du MNLA est à pieds d'œuvre pour que dans les prochaines semaines la ville de Gao retrouve sa liberté dans le vraie sens du terme, c'est-à-dire, débarrassée nos populations de Gao des organisations terroristes et narcotrafiquantes.




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