vendredi 4 mai 2012


Appel fraternel de Ben Cherif Abdel Mahmoud

Toumast Presse

Cheikh-Mohamed-Mahmoud-1959Dans ce tournant décisif, solennel et historique du devenir populaire de l'Azawad ! C'est-à-dire « la boucle du Niger » dans son ensemble homogène et social commun. Le devoir socioreligieux à la fois nous interpelle tous, chacune et chacun en ce qui le concerne, de saluer l'action combien patriotique, salutaire et humanistique du MNLA en libérant pas seulement la totalité de la terre de l'Azawad mais en libérant aussi les esprits de toutes les populations de ce grand pays opprimé pour exprimer par acte sans beaucoup parler qu'ils sont et resteront les mêmes dans leurs racines généalogiques communes, comme dans leur histoire commune tout comme dans leur devenir spontanément commun !
De Niafounké à Ménaka et d'Araouane à Hombori!
Il est bon de savoir que le grand nom historique de l'Azawad est bien une ancienne appellation de cette terre libérée vers 11 heures du matin le 1er avril 2012.
Le mot Azawad signifie la grande écuelle (de laquelle tous les parents et voisins sur la même terre peuvent se servir sans équivoque). C'est le même mot abrégé : AWZA en Tamashek, HAOUSSA en Songhaï et TAZOUWA en Hassanya.
Car le mot AZAWAD vient du mot AZAWA au singulier masculin et au pluriel on dit AZAWAT avec lettre T à la fin, et au pluriel féminin on prononce TINZEWATEN ; comme en Hassanya le pluriel de TAZOUWA se prononce : TAZOUAT ou TIZOUATEN, ainsi de Gao à Kidal on dit AZAWAQ avec lettre q à la fin, et de Tombouctou à Araouane aux alentours, on dit : AZAWAD avec lettre d à la fin par prononciation arabisée.
Il est bon de savoir également que le nom GAO «cité des ASKIAS » tire son origine de la tribu nommée ZAGHAWA : une frange de SANHAJA yéménite émigrant en deux parties de l'Algérie, la première vers le soudan (KHARTOUM) et la deuxième vers le fleuve du Niger. Donc les mots SANHAJA, ZANATA, ZANAGA, SONGHAI proviennent du même sens étymologique.
Certes, d'autres sont venus s'ajouter tels que les ZAWAYAMEN et les peulhs etc.. pour grossir le nombre de l'agglomération arabo berbère sur tout le long du fleuve du Niger.
Et obligatoirement, après cette libération triomphale de l'Azawad, le commandement historique des Askias dans leur fief traditionnel demeurera entièrement respecté.
Ensemble avec les parents ARMAS, qui sont aujourd'hui une partie intégrale en particulier de nos parents Songhaï et en général de l'Azawad, constituant eux-mêmes (les mauristanoss) les maures, les peulhs, les arabes : Kounta, Barabiches, Arabes Tilemsi et même des espagnols d'origine comme quelques familles Moshis burkinabè d'origine ou encore des Sarakollés originaires des Manding dans la région de Tombouctou.
Comme il est bon de savoir aussi que le nom de Tombouctou tire son origine du nom de la vieille dame Bouctou, la représentante de la princesse des touareg Imaghcheren famille de la chefferie issue des IDNANE de la grande tribu Lemtouna de Tombouctou à Ménaka dont le chef coutumier par héritage maternel est des Oulad M'Barek des Béni Hassane jusqu'à nos jours.
Quel beau brassage séculaire dont nous sommes tous les fruits dans une société forte et solidaire de l'Azawad qui mérite de gérer sa propre paix en priorité comme toutes ses autres affaires et prendre en main son sort pour son intérêt général et pour sa stabilité sécuritaire dans son propre pays et au profit des pays limitrophes ainsi que toute la sous région, car une paix politique forcée reste toujours fragile et constitue une fois encore une bombe à retardement, la paix juste et durable c'est celle qui répond à son nom et qui traduit son histoire à sa juste valeur.
Parlant de l'Islam dans l'Azawad, nous sommes des musulmans sunnites du rite malékite depuis des siècles, nous condamnons avec force l'athéisme, le fétichisme, la fornication, l'alcoolisme, le mensonge, la trahison, la mesquinerie, la tricherie, et nous luttons contre toutes les voies et moyens qui mènent à la débauche et à l'épidémie du SIDA. Car nous œuvrons pour l'édification d'une société saine et nous prêchons la justice, la droiture, l'amour de son proche, le bon voisinage, la piété, la sincérité, la bonne conduite, les bonnes mœurs. Nous acceptons toutes les voies et moyens pour y arriver.
Frères et sœurs de Gao, Tombouctou et Kidal, je vous exhorte de conserver l'unité sociale pour assurer votre bonheur aujourd'hui et garantir un avenir meilleur pour les générations à venir.

Cheikh-Mohamed-Mahmoud-1959
Le Grand Erudit Si El Hadj : Cheikh Mohamed Mahmoud, lors de son arrestation par les autorités maliennes le 31/12/1959 à Gao



Cheikh-Mohamed-Mahmoud-sonrhai
Le Grand Erudit Si El Hadj / Cheikh Mohamed Mahmoud, descendant de son onzième ancêtre : Ben Chérif Aboubacar Taher et de son épouse Madame / Fatima Mohamed Maiga Zaghawi, proche parent et représentant des rois Askias, et émir de la localité Ghairaho, entouré par ses parents Songhaï tous animés par la foi en Dieu Allah Seul, aussi pour la cause de l’Azawad, dans la région de Tombouctou vers 1958




Votre Frère
Ben Cherif Abdel Mahmoud

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour à tous, dans cet article il est question de l'origine des sanhadjas, en faite ce nom vient du nom Znag et au pluriel cela donne iznagen en tamazight et sanhadja en arabe, ce nom est amazigh et nom arabe, ZNAG est le fils de BRANES ancêtre de tous les amazighs, je suis moi même descendant des Iznagen du village de smaoun en Kabylie.