lundi 7 mai 2012


AlHaji Ag Gamou en passe de combattre le CNRDRE avec l'appui de la CEDEAO

alhaji-uniforme
La CEDEAO vient d'opérer un grand changement dans ses plans. Présent actuellement à Ouagadougou, le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou a reçu comme ordre de s'allier aux soldats parachutistes Maliens pour combattre la junte militaire du CNRDRE et d'éviter pour le moment un affrontement avec le MNLA.
Ironie du sort pour un Mali raciste et génocidaire qui aujourd'hui est obligé d'appeler au secours un Touareg. Après avoir accusé le peuple Touareg de tous les noms d'oiseaux dans le meilleur des cas, une partie du Mali se met à prier qu'un enfant de ce peuple mette fin à son calvaire annoncé. Cet enfant Touareg est le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou.
Tout a commencé après une réunion de la CEDEAO qui a décidé de mettre le Mali sous tutelle en décidant de manière unilatérale et en violation totale de la constitution Malienne de rallonger le mandat du président intérimaire Malien de 40 jours à 1 an. Et pour implémenter cette décision, l'organe Ouest-Africain a décidé de dépêcher immédiatement à Bamako 300 de ses soldats en attente pour soi-disant protéger la transition. Dans tous les états après ce mépris total, les jeunes soldats du CNRDRE rejetteront cette force qu'ils considèrent comme étrangère.
Blessé dans son orgueil, la CEDEAO tentera une spécialité de son médiateur Blaise Compaoré: la déstabilisation des régimes en place. Le 30 Avril des mercenaires Ouest-Africains et les soldats parachutistes (bérets rouges) attaqueront en même temps l'aéroport de Bamako-Senou, l'ORTM (télévision nationale) et le camp militaire de Kati, siège de la junte militaire, et le plus grand du pays.
La défaite sera cuisante pour les parachutistes et les mercenaires Ouest-Africains qui les accompagnaient. Cette opération ratée qui prouve tout l'amateurisme de la bruyante CEDEAO à fait selon des soldats Maliens entre 150 et 200 victimes, contrairement aux 14 cités par les medias internationaux. Il faut dire que durant cette nuit, les soldats du CNRDRE connu dans l'Azawad pour leur stratégie éternel du repli tactique n'ont cette fois-ci fuit leurs positions.
Le repli tactique fut cette fois-ci fait par les soldats parachutistes qui ont pris leur jambes à leur coup pour fuir ces soldats qu'ils considèrent pourtant comme des amateurs. Nos sources nous ont appris qu'ils se sont scindés en trois groupes. Le premier s'est réfugié vers la frontière Nigérienne. Le deuxième dans les collines de Bandiagara vers la frontière Azawadienne. Et le troisième s'est dispersé au sein de la capitale.
Cet échec cuisant n'a pas refroidi la CEDEAO et son déstabilisateur en chef le Président Blaise Compaoré. Le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou fut rappelé immédiatement de Labezanga pour se rendre dans la Capitale du Burkina Faso. Après plusieurs journées d'échanges, il fut décidé que le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou abandonnera son offensive dans l'Azawad pour rejoindre les soldats parachutistes dans les montagnes de Bandiagara pour faire une avancée éclaire sur Bamako et avec l'aide du groupe des parachutistes qui se trouve à la frontière Guinéenne, ils prendront en tenaille le CNRDRE.
Ce choix autour du Colonel-Major AlHaji Ag Gamou n'est pas fortuit. Il fut le supérieur du Capitaine Sanogo à Kidal ; et ce dernier voue une grande peur aux combattants Touareg (Kal Tamasheq) depuis que les forces du MNLA l'ont fait faire un repli tactique de Tinzawatene en début Février. Contacté par nos soins, un membre de l'Etat-major militaire du MNLA a affirmé que le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou a demandé officiellement aux autorités Azawad la permission de permettre à ses hommes de Labezanga de traversé l'Azawad pour se rendre à Bandiagara. Pour l'instant, le MNLA refuse de participer indirectement à la déstabilisation de son voisin.
L'ironie qu'est le nouveau statut de messie reçu par le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou ne doit pas nous faire ignorer le fait que l'Azawad gagnerait à ce que le Mali se remette rapidement sur la voie constitutionnelle afin de régler les derniers détails de l'indépendance de l'Azawad d'une manière diplomatique. Nous demandons alors au CNRDRE et à l'ensemble du peuple Malien d'être vigilent pour éviter toute déstabilisation future qui retarderait la reconnaissance de la République Démocratique et Laïque de l'Azawad dans le concert des nations.

Par Ikhlou Ag Azzezen

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