vendredi 27 janvier 2012


Statut
De Sidi Mossa Ag Souleymane
Originaire du grand Sahara d’Afrique les touaregs font partie de l’ensemble linguistique berbère soumis à l’administration française à l’ère coloniale.
Ils résident actuellement dans ces cinq Etats d’Afrique de l’ouest : le Mali, le Niger, la Libye, l’Algérie, et le Burkina Faso. Majoritairement au Mali, la couche sociale touareg est divisée en tribus et autrefois le pouvoir se transmettait de père en fils. Le chef suprême est appelé Amenokal ayant comme conseillers les chefs de fractions et le marabout. Ils sont appelés les hommes bleus en raison de la couleur de leur chèche (turban), différent des plusieurs communautés africaines les touaregs accordent un grand respect à la femme. La femme touareg a le plein droit d’accepter ou non le mariage et la frappée est totalement mal vu.
Ils sont en générale des nomades et vivent en clandestinités dans le Sahara malgré l’élévation de la température et l’harmattan chaud qui ne cesse de caresser ce désert. L’habitude est une seconde nature.
Tout au courant de son histoire le peuple touaregs ne cesse de rencontrer des terribles secousses tel que : les rebellions et des périodes très arides des catastrophes naturelles.
Historiquement guerriers, le début du 19 siècle fut marque par la conquête des pays occidentaux à la recherche des nouvelles terres non explorées. Les touaregs vivants en Afrique de l’ouest n’acceptèrent sous aucune façon l’humiliation, ils se disent fiers et braves hommes du territoire. Tandis que l’armée française se trouvait séparée par ce grand Sahara plusieurs missions voulant traverser on connu des terribles défaites par les touaregs. Malheureusement pour eux vu la puissance et le nouveau armement de l’étranger, ils se sont affaiblis ainsi la caravane passa, et s’installa dans certains villes du pays comme Tombouctou.
Mais les touaregs ne baissèrent pas facilement les bras, et n’acceptèrent pas d’être taxé par des inconnus, ils attaquèrent Tombouctou à plusieurs reprises. Parmi leurs braves je ne peux ne pas citer Koesan Ag Kedah figure vigoureuse de la résistance anti colonialiste. Les français intelligents changèrent de tactique et commencèrent à les divisés en tribus et souvent ils allèrent jusqu'à offrir des cadeaux aux chefs, à qui donnèrent aussi plus de droit.
La création d’un Etat saharien a été envisagée appeler Azawad occupant la partie nord du Mali, le sud de l’Algérie et le nord du Niger. Mais cette spéculation resta un cauchemar lorsque les français partagèrent l’Afrique.
Apres 1960 l’année des indépendances en Afrique, ils furent être divisés par des frontières dans ces deux pays le mali et le Niger, alors qu’ils désiraient un état touareg appelé Azawad, la force locale leur oblige à ignorer ce rêve.
C’est dans ces deux pays aussi que commencèrent les révoltes contre le gouvernement débutées en 1963 à Kidal au Mali de même à Agadez au Niger. Les revoltes dans les deux cas sont identiques causer par la marginalisation politique et économique qui s’ajoute aux détournements d’aides de la communauté internationale destinées au peuple touareg victime de plusieurs années arides. Ils se sont vus écarté du pouvoir central considérés de fois comme de sauvage par les autorités, et leurs droits toujours bafoués. Quelques hommes se regroupèrent à l’Adrar des Iforas pour se rebeller mais hélas exterminés par l’armée.
Au Mali les touaregs habitant le nord ne cessèrent de réclamer leurs droits, et disent que l’Etat ne fait pas bien son job, aucune assistance pour ce peuple. Ils étaient victimes de plusieurs actes odieuses comme le viol et l’éradication de tout ce qui se met à contredire l’armée malienne.
Les années 80 furent marquées par l’exode vers les pays du Maghreb (Algérie et Libye) à la recherche d’une vie meilleure. Les jeunes prenaient le chemin de la Libye dans laquelle trouvèrent refuge au prés du guide de la Jamahiriya Kadhafi, et qui leur offre des camps d’entrainement militaires pour espérer un jour rendre justice au pays natal. Le colonel Kadhafi leur promet son aide pour la réalisation de la République de L’Azawad, mais au prix d’être mercenaires dans plusieurs conflits : libanais, la guerre de six etc., cette promesse n’a jamais vu le jour, malgré que les touaregs ont remplie leur part du contrat.
Les jeunes touaregs après une longue formation retournèrent au pays avec l’idée d’avoir leur patrie. En 1990 la rébellion de ces derniers a vu le jour diriger par Iyad Ag Agaly composée de milliers de jeunes touaregs optimistes en Azawad. Quelques années plus tard cette fronde s’éclata on donnant éclosion à plusieurs mouvements tels que : Front Populaire de Libération de l’Azawad(FPLA), Armée Révolutionnaire pour la Libération de l’Azawad (ARLA), Mouvement Populaire de l’Azawad (MPA) et Front Islamique de l’Azawad (FIA).
Faisant quelques attaques dans le nord mali, cette rébellion a été matée par les accords d’Alger qui préconisèrent une assistance économique et plusieurs autres projets tels que l’insertion sur le plan militaire, le recrutement auprès de la fonction publique etc.,
Plusieurs des ces accords de 90 non pas été respectés, c’est ce qui a donner naissance a la rébellion de 2006 diriger par Ibrahim Ag Bahanga réclamant l’application des accords, plus de liberté et plus de sécurité au niveau du désert.
Cette dernière s’est fusionnée en 2011 avec le Mouvement National de l’Azawad (MNA) composé de plusieurs jeunes du nord et plusieurs autres hommes issus de la rébellion 90 désertant l’armée malienne pour former le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA).Celui qui revendique l’autonomisation totale de l’Azawad par le droit et par des manifestations pacifiques.
La stérilité du Sahara est aujourd’hui et a été toujours entrave pour le développement du nord Mali. En dépit de l’habitude et l’ambiance trouvées dans ce désert, les années improductives on fait de cette zone un no man’s land.
Visiblement les touaregs n’étaient pas le seul touchés, tout une partie du Mali qui se trouvait affaiblis. En 1973 la sécheresse sévissait à fond le pays, et les touaregs sont les plus touchés vu qu’ils ne vivent que de l’élevage. En plus de la sécheresse le manque d’eau a bravé la décimation des animaux, cinq ans plus tard seuls les riches commerçants ont pu avoir un troupeau.
Mais celle de 1984 a sévèrement touchée les touaregs au point ou même les chefs ne disposèrent plus d’animaux, le gouvernement a essayé d’instaurer une aide de secours, mais pour plusieurs l’exode vers la Libye et l’Algérie est plus promoteur.
Ces sécheresses aux conséquences désastreuses ont contribuées à l’immigration de ce peuple vers le pays frontaliers à la recherche de quoi vivre.
Malgré toutes ces calamites, le peuple tamashek loin des projecteurs et de panneaux publicitaires est resté courtois et ambitieux, aussi sensible à la vie moderne on préservant ses coutumes et traditions.
Ensemble toujours pour une jeunesse tamashek solidaire !!!
Sidi Mossa Ag Souleymane

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