lundi 29 août 2011

Libye en direct: Les Nations Unies préparent déjà l'après-Kadhafi


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Créé le 29/08/2011 à 07h39 -- Mis à jour le 29/08/2011 à 17h19

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17h10: La Libye s'interroge sur sa monnaie
Les autorités libyennes vont se pencher sur la question du dinar libyen, pour déterminer si elles doivent le maintenir (il est frappé du visage de Kadhafi), et si le taux de change du dinar libyen doit être conservé, a inidqué le directeur de la banque centrale, Mohammed al Zarroug Rajab, à Al Arabyia.
16h59: Le plan des Nations Unies pour l'après-Kadhafi
Al-Jazira rapporte qu'un document émanant des Nations Unies, indiquant leur futur rôle dans la Libye post-Kadhafi, a fuité. Le document indique que l'ONU envisagerait de déployer des casques bleus - notamment des policiers et des observateurs militaires. La première unité de police serait envoyée à Tripoli, puis serait renforcée pour permettre de désarmer tous les rebelles non militaires dans la capitale et à travers le pays dans les mois à venir. Objectif: permettre l'établissement d'un gouvernement provisoire, puis aller vers une élection, environ 8 ou 9 mois plus tard.
16h48: Le chef de la diplomatie algérienne s'entretient avec un membre du CNT libyen
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a eu un entretien au Caire avec un représentant des insurgés libyens, sur fond de relations tendues entre Alger et les rebelles depuis le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi: l'Algérie est le seul pays frontalier de la Libye à ne pas avoir reconnu la légitimité du CNT.
Selon l'agence de presse officielle algérienne APS, la rencontre entre Mourad Medelci et Mahmoud Djibril, président du conseil exécutif du CNT, a eu lien en marge de la réunion ministérielle, ce week-end, de la Ligue arabe. Elle est intervenue à l'initiative du responsable libyen, a précisé Amar Belani, porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, cité par l'APS. 
16h20: Les insurgés marchent sur Syrte
Les rebelles libyens avancent vers la ville natale de Mouammar Kadhafi sur la côte méditerranénne. A Tripoli, des habitants confrontés à des pénuries d'eau, de vivres et de carburant, se hasardaient dehors pour faire quelques achats en vue de la fête musulmane de l'Aïd al Fitr, qui marque la fin du mois de jeûne du ramadan. «Dieu merci, cet Aïd a une saveur particulière. Pour cet Aïd, nous avons la liberté», a déclaré Adel Kachad, informaticien du secteur pétrolier âgé de 47 ans, sur un marché aux légumes. «La Libye renaît.»
Que Syrte soit ou non le théâtre d'un baroud d'honneur du colonel déchu, la ville constitue un trophée stratégique et symbolique pour ses adversaires dans leur conquête du pays. Les forces en provenance de l'Est ont progressé de 7 km après avoir dépassé le village de Bin Jaouad et contrôlaient le carrefour de Naoufalia, a déclaré un porte-parole. «Nous avançons lentement. Nous souhaitons laisser du temps aux négociations, donner une chance à ceux qui essaient de persuader les gens qui sont dans Syrte de se rendre et d'ouvrir la ville.»
16h10: L'ambassade de Grande-Bretagne va rouvrir
Une «petite équipe» composée de techniciens et de diplomates, est arrivée à Tripoli pour préparer la réouverture, à une date non précisée, de l'ambassade de Grande-Bretagne en Libye, a annoncé le Foreign Office. Cette équipe, chargée de faire le nécessaire en vue d'une présence diplomatique «plus large», après les récents progrès militaires qui ont permis à plusieurs membres du Conseil national de transition de s'installer à Tripoli», poursuit le communiqué.
Cependant, «aucune date n'a encore été fixée pour l'ouverture de l'ambassade de Grande-Bretagne», et la réouverture va «dépendre des conditions politiques et de sécurité dans les jours qui viennent», ajoute le Foreign Office.
14h52: Le patron d'Eni à Benghazi pour rencontrer le CNT
Le patron du groupe pétrolier italien Eni s'est rendu ce lundi à Benghazi pour s'entretenir avec les dirigeants du Conseil national de transition (CNT), a annoncé un porte-parole du gouvernement rebelle. Paolo Scaroni est le premier dirigeant d'un grand groupe pétrolier étranger à se rendre en Libye depuis le début, à la mi-février, du soulèvement armé contre le régime de Mouammar Kadhafi. «Il est actuellement en réunion avec le président de la compagnie nationale pétrolière (LNOC) pour débattre des intérêts d'Eni en Libye», a déclaré à Reuters le porte-parole du CNT, Chamsiddine Abdoumolah.
Présent en Libye depuis 1959, Eni était le plus grand exploitant pétrolier étranger en Libye avant la guerre civile. Le groupe italien est désireux de nouer des relations avec les futurs nouveaux dirigeants de ce pays après les hésitations diplomatiques du gouvernement de Silvio Berlusconi dans la première phase du soulèvement. Il est probable, dit-on, que le géant pétrolier italien proposera de livrer d'urgence des hydrocarbures pour aider le CNT à asseoir son autorité en Libye.
13h02: L'ambassade de France à Tripoli est rouverte
La France a rouvert ce lundi son ambassade à Tripoli, après six mois de fermeture, a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «L'ambassade de France à Tripoli est rouverte aujourd'hui» et «le représentant spécial de la France auprès du CNT, Antoine Sivan, ralliera Tripoli lorsque les plus hautes autorités du CNT auront à leur tour rejoint la capitale de la Libye», a indiqué le porte-parole Bernard Valero lors d'un point-presse électronique.
12h49: Merkel à Paris jeudi pour une conférence internationale de soutien à la Libye
La chancelière allemande Angela Merkel va participer jeudi à Paris à la conférence internationale pour soutenir la Libye après la chute du régime Kadhafi, a indiqué ce lundi son porte-parole, Steffen Seibert. «Nous allons faire tout ce que nous pouvons» pour procurer une assistance humanitaire au peuple libyen, a déclaré Steffen Seibert lors d'une conférence de presse.
12h36: Les raids de l'Otan continueront jusqu'à ce que la menace contre les civils soit écartée
Le ministre britannique de la Défense, Liam Fox, a affirmé ce lundi à Al-Jazira que les raids de l'Otan continueraient jusqu'à ce que les civils libyens ne soient plus «menacés par les hommes du régime de Kadhafi». «La façon la plus simple de tout arrêter serait que les hommes de Kadhafi déposent les armes. Le réime doit reconnaître qu'il va travailler avec le CNT.»
11h02: La brigade Khamis aurait commis un massacre près de Tripoli
La brigade placée sous le commandement de Khamis Kadhafi serait responsable de l'exécution sommaire le 23 août de 45 détenus dans un entrepôt du quartier de Khalida Ferdjane à Salahaddine, au sud de Tripoli, tout près de la base militaire de Yarmouk, selon l'ONG Human Rights Watch (HRW). Trois jours plus tard, l'entrepôt, qui servait de prison, a été incendié, mais on ignore l'origine du sinistre.
10h09: Mouammar Kadhafi est toujours une menace, selon le CNT
Mouammar Kadhafi, introuvable depuis la prise de Tripoli par les rebelles la semaine dernière, représente toujours une menace pour le pays et pour le monde, estime le président du Conseil national de transition libyen (CNT), Moustafa Abdeldjeïl. Lors d'une réunion des ministres de la Défense soutenant l'insurrection à Doha, Abdeldjeïl a appelé l'Otan à continuer d'apporter son soutien aux rebelles. «Je demande à l'Otan et à ses alliés de continuer à nous protéger de ce tyran», a dit le président du CNT (Reuters).
9h15: Les chefs d'état-major des pays impliqués dans les opérations de l'Otan en Libye se réunissent pour faire le point sur la situation à Doha,moins d'une semaine après la prise de la capitale Tripoli par la rébellion, rapporte l'AFP.
9h14: Le chef du Conseil national de transition (CNT) s'est rendu dimanche au Qatar et aux Emirats arabes unis, rapporte l'AFP.
Moustapha Abdeljalil, chef de l'organe politique des rebelles libyens, s'est rendu dans les deux seuls pays arabes ayant participé aux opérations de la coalition internationale en Libye.
8h34: Les insurgés se disent inquiets du sort de quelque 50.000 personnes, interpellées depuis le début de la révolte populaire mi-février et qui manquent aujourd'hui à l'appel.
8h30: Une demi-douzaine de violentes explosions ont résonné dans la nuit de dimanche à ce lundi à Tripoli, juste après le survol de la capitale libyenne par un avion de l'Otan, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les combats sont terminés à Tripoli, mais quelques petits groupes isolés de loyalistes y sévissent encore sporadiquement, essentiellement la nuit, selon les rebelles.
8h12:L'ambassade de Corée du Sud à Tripoli a été attaquée dimanche par des pillards, a indiqué ce lundi matin un responsable sud-coréen, rapporte l'AFP.
Cette attaque survient une semaine après l'entrée des rebelles, désormais maîtres de la capitale libyenne.
Après la conquête de la capitale Tripoli, les rebelles libyens convergent ce lundi vers Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi, dans l'espoir de donner le coup de grâce au colonel libyen mais sans être certains de le retrouver. On ignore toujours où se trouve le «Guide», qui peut également se cacher à Tripoli six jours après la chute de la capitale aux mains des insurgés.

L'avancée des rebelles vers Syrte est toujours soutenue par les frappes aériennes de l'Otan. «Nous faisons très attention à ce qui se passe à Syrte car nous savons qu'il subsiste là-bas des restes du régime», a déclaré un porte-parole à Bruxelles.

Sur le terrain, les insurgés se rapprochent et espèrent prendre Syrte d'ici dix jours si les partisans de Kadhafi ne capitaluent pas. Un commandant rebelle a dit que ses hommes étaient à moins de 100 km à l'est de Syrte et un autre commandant a dit à Reuters que la ligne de front occidentale était à 30 km de la ville.

Syrte, ville natale de Kadhafi

Mouammar Kadhafi est né à Syrte et, après son coup d'Etat de 1969, a transformé ce tranquille village de pêcheurs en important centre de pouvoir, aujourd'hui peuplé de 100.000 habitants. Il est relativement soutenu dans cette ville. Qu'il ait choisi ou non de s'y retirer, la prise de Syrte serait un pas important pour les rebelles, stratégiquement et symboliquement.

«Maintenant, nous avons juste besoin de trouver Kadhafi», a dit Djamal Tunalli, commandant rebelle à Misrata, à Reuters. «Je pense qu'il se cache toujours sous Bab al Aziziah, comme un rat», a-t-il dit en référence au complexe fortifié de Kadhafi, pris mardi dernier par les rebeelles.
Sur le front oriental, les rebelles étaient dimanche soir à sept kilomètres au-delà de Bin Djaouad et contrôlaient le carrefour de Naoufalia. «Nous avançons lentement», a exliqué Mohammad Zaouaoui, porte-parole des rebelles, à Reuters. «Nous voulons donner plus de temps aux négociations, pour donner la chance à ceux qui tentent de persuader les habitants de Syrte de se rendre et d'ouvrir leur ville», a-t-il ajouté.

A Tripoli, le Conseil national de transition (CNT) formé par les insurgés tente de raffermir son emprise sur la ville après des journées de confusion et de résistance des partisans de Kadhafi. Des explosions et quelques coups de feu pouvaient encore être entendu dans la nuit de dimanche à lundi.

Poids du pétrole

L'odeur des corps en décomposition et des poubelles brâlées flotte encore dans la ville et il est difficile de s'alimenter. La guerre continuera jusqu'à ce que Kadhafi soit tué ou capturé, assurent les responsables du CNT, en insistant sur le fait que le Guide, ainsi que son fils Saïf al Islam et le chef des services de renseignement, devront être jugés en Libye, bien qu'ils soient recherchés par laCour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité.

«Nous n'avons pas négocié lorsque nous étions faibles et nous ne négocierons pas maintenant que nous avons libéré toute la Libye», a déclaré Mahmoud Chammam, ministre de l'Information du CNT, lors d'une conférence de presse.

Le CNT tente de rétablir les services de base et de faire redémarrer l'économie, fondée sur le pétrole. Des responsables ont annoncé dimanche qu'un gazoduc important vers la Sicile avait été réparé et que les exportations pourraient reprendre d'ici la fin du mois de septembre.

A l'Ouest, la Tunisie a rouvert un poste-frontière crucial pour le ravitaillement du pays. Le CNT s'est également fixé pour mission d'empêcher les représailles des rebelles contre les anciens partisans de Mouammar Kadhafi. De nombreux cadavres ont été retrouvés ce week-end est les soupçons d'exécutions sommaires concernent les deux camps.
 20minutes.fr

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