mercredi 31 août 2011

Le testament explosif d’un chef de guerre


MALI

Le chef de la rébellion touarègue, Ibrahim Ag Bahanga, est mort le 26 août dans un accident de voiture au nord-est du Mali. Quelques heures plus tôt, il avait accordé une interview à El-Watan. Bahanga accuse l’Occident et le Mali de financer le terrorisme.
31.08.2011 | Salima Tlemçani | El-Watan
Des ex-rebelles touaregs arrivent à Kidal, dans le nord du Mali.
Des ex-rebelles touaregs arrivent à Kidal, dans le nord du Mali.
Secousse médiatique
L'étrangecoïncidence entre la sortie médiatique du chef de guerre et sa mort accidentellea suscité beaucoup de réactions. La presse malienne a abondamment commenté sa disparition. "C'était donc un mortel", s'exclame l'éditorialistedu journal Le Républicain. "Il s'en va dans la fleur de l'âge et dans lasurprise générale. Ceux qui l'ont approché retiennent de lui son côté ange.Mais, pour la nation dans son écrasante majorité, c'était un monstre."poursuit Adam Thiam. Tandis que son collègue deL'Indépendantse lâche : "La République ne peut que mieux s'en porter dans sa partieseptentrionale. Et surtout elle doit veiller à ce que plus jamais il n'y ait unautre Bahanga."
Quel impact peut avoir la disparition de Kadhafi sur le mouvement touareg malien ?
C'est une bonne nouvelle pour l'ensemble des Touaregs de la région. Les objectifs du colonel ont toujours été à l'opposé de nos aspirations. Il a de tout temps essayé d'utiliser les Touaregs à ses fins et au détriment de la communauté. Son départ de la Libye ouvre la voie à un avenir meilleur et permet de progresser dans nos revendications politiques. Nous pouvons mieux nous faire comprendre sur le continent et auprès des pays occidentaux. Kadhafi faisait barrage à toutes les solutions de la question touarègue. Il a alimenté des divisions internes pour faire en sorte que les animateurs ne puissent pas s'entendre sur un minimum. Maintenant qu'il est parti, nous pouvons aller de l'avant dans notre lutte. Même durant sa chute, il continue à salir notre communauté en faisant croire qu'il a son soutien, mais la réalité est tout autre sur le terrain.
Le nord du Mali, une région touarègue, est devenu une base d'Aqmi (Al-Qaida Maghreb islamique). Comment cela a-t-il été possible ?
C'est vrai que cette région est un territoire touareg. Mais la politique de certains Etats a fait en sorte que les Touaregs n'aient plus d'emprise sur leur territoire. Lors des affrontements de janvier 2010, entre l'armée malienne, sa milice et le mouvement touareg, tout a été fait pour que les groupes Aqmi viennent s'installer dans la région avec le feu vert de Bamako. Cela fait plus de cinquante ans que les Touaregs sont opprimés dans leur région. L'Etat malien s'arrange toujours pour qu'aucune stabilité politique ou économique ne soit instaurée. Ce qui nuit terriblement à l'image de notre communauté.
Les Touaregs savent qu'ils sont sur leur territoire et qu'ils doivent le nettoyer pour y vivre. Mais, reconnaissons-le, avec quels moyens allons-nous mener cette guerre ? Aqmi s'est équipée grâce au Mali et à certains pays occidentaux. C'est avec l'autorisation de Bamako que les otages sont enlevés et c'est toujours avec sa bénédiction qu'ils sont dirigés vers le nord du Mali pour y être cachés et protégés. Ils seront par la suite achetés par les Etats occidentaux qui acceptent de payer de fortes rançons, tout en sachant que cet argent va financer Aqmi et ses prestataires de services, ces intermédiaires privilégiés de Bamako. Le repli des terroristes en territoire malien n'a pu se faire que grâce à la complicité de l'armée malienne.
Les Touaregs sont devenus la cible privilégiée des terroristes d'Aqmi, qui campent près des casernes et qui détiennent les otages occidentaux. Nos imams militent et sensibilisent nos jeunes et les familles contre cette religion d'intolérance prônée par les salafistes, et qui est en totale contradiction avec notre pratique religieuse. En réalité, sur le plan idéologique, les salafistes n'ont aucune influence sur les Touaregs. Nous nous défendons avec nos maigres moyens et nous envisageons de demander des comptes au pouvoir de Bamako un jour prochain.
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Le sort des prisonniers et des réfugiés en Libye en ligne de mire


LEMONDE.FR avec AFP | 31.08.11 | 18h45   •  Mis à jour le 31.08.11 | 18h49

Un soldat pro-Kadhafi, blessé, est emprisonné dans une prison de Misrata, le 30 août 2011.
Un soldat pro-Kadhafi, blessé, est emprisonné dans une prison de Misrata, le 30 août 2011.REUTERS/GORAN TOMASEVIC
Alors que la bataille finale pour la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafiest engagée dans la région de Syrte, l'attention se tourne désormais sur la situation humanitaire et le respect des droits de l'homme en Libye. Mercredi 31 août, l'Union européenne a rappelé au Conseil national de transition, l'organe politique de la rébellion, la nécessité de respecter le droit international et les droits de l'homme en Libye, notamment les conventions internationales sur les prisonniers de guerre.
Lundi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait fait état de "centaines"de prisonniers, dont des mercenaires, détenus par les rebelles libyens. Mohammed Al-Allagy, chargé des questions de justice au sein du CNT, a assuré que ces prisonniers étaient bien traités. Il a également confirmé la présence parmi eux de mercenaires, dont des Croates, après que les autorités croates avaient réclamé une "vérification urgente" des informations sur des arrestations de mercenaires ayant combattu dans les forces de Mouammar Kadhafi.
CAS DE MAUVAIS TRAITEMENTS
Des cas de mauvais traitements sur les prisonniers aux mains des rebelles libyens ont pourtant été constatés par Amnesty International. Mardi, l'organisation s'est alarmée de la "situation de grand risque" dans laquelle se trouvent "les personnes suspectées d'avoir combattu pour le colonel Mouammar Kadhafi, en particulier les Libyens noirs et les Africains subsahariens. (...) Lors de visites dans des centres de détention à Zaouïa et Tripoli aujourd'hui, Amnesty a appris qu'entre un tiers et la moitié des détenus étaient des Africains subsahariens", dit l'organisation, qui indique aussi avoir été témoin lundi de scènes lors desquelles "des Libyens noirs étaient pris pour cibles à Tripoli" par des forces anti-Kadhafi. Particulièrement vulnérables, les Subsahariens "risquent des représailles du fait des allégations selon lesquelles les forces pro-Kafhafi ont utilisé des mercenaires africains pourcommettre d'importants abus durant le conflit", explique l'organisation.
Des hommes soupçonnés d'être des mercenaires à la solde de Mouammar Kadhafi sont détenus dans un centre sportif, à Tripoli, le 30 août 2011.
Des hommes soupçonnés d'être des mercenaires à la solde de Mouammar Kadhafi sont détenus dans un centre sportif, à Tripoli, le 30 août 2011.AP/Francois Mori
Par peur des représailles, des Touaregs de Libye, population considérée acquise à Kadhafi par les rebelles, ont par ailleurs été accueillis au cours des dernières vingt-quatre heures par l'Algérie. "Quelque 500 Touaregs étaient poursuivis par les rebelles. Ils ont fui le territoire libyen et, pour des raisons humanitaires, on ne pouvait pas leur refuser l'entrée", a annoncé mercredi un responsable algérien ayant requis l'anonymat. Parmi eux se trouvent des femmes et des enfants ainsi que des blessés. L'Algérie a, à cet effet, partiellement rouvert sa frontière à hauteur de la ville libyenne de Ghadamès, à quelque 600 km au sud-ouest de Tripoli, où ces Touaregs avaient été bloqués durant trois jours, a rapporté le quotidien algérienEnnahar. Les frontières algéro-libyennes avaient été fermées lundi, à la suite de l'entrée de membres de la famille de l'ex-homme fort libyen, Mouammar Kadhafi, sur le territoire.
VULNÉRABILITÉ DES RÉFUGIÉS
A Tripoli, la sonnette d'alarme a également été tirée quant à la situation humanitaire de certains groupes de population. L'organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) a alerté, mercredi 31 août, sur les "conditions épouvantables, sans accès à des soins médicaux adaptés et sans garantie de sécurité" dans lesquelles se trouvent des "centaines de migrants et de réfugiés vulnérables" à Tripoli. Présente en Libye depuis le 25 février, l'organisation humanitaire médicale internationale a commencé à fournir des soins de santé de base à ces populations qui sont regroupées sur deux sites et "constate qu'ils ont besoin d'urgence de protection et d'assistance".
Un millier de réfugiés et de migrants vivent dans des bateaux sur une base militaire abandonnée, à Tripoli, et 200 personnes ont trouvé refuge dans une ferme depuis que les combats ont éclaté au sud de la capitale libyenne, précise l'organisation. Selon MSF, "beaucoup souffrent d'infections respiratoires, de maladies de la peau et de troubles gastro-intestinaux", des pathologies "liées à leurs conditions de vie très précaires", et "au stress". Ils ont affirmé à MSF qu'ils n'osaient quitter ces camps de fortune "de peur d'être agressés, battus ou arrêtés en ville", et qu'ils avaient été menacés par des hommes armés non identifiés.
Un réfugié d'origine africaine dans le camp de Sidi Bilal, dans la banlieue de Tripoli, le 31 août 2011.
Un réfugié d'origine africaine dans le camp de Sidi Bilal, dans la banlieue de Tripoli, le 31 août 2011.AFP/FRANCISCO LEONG
Afin de venir en aide aux personnes déplacées à Tripoli, sur la côte et dans la région des montagnes de Nefoussa, le Programme alimentaire mondial (PAM) a envoyé 600 tonnes de nourriture et 500 000 litres d'eau en Libye, a annoncé mardi cette agence de l'ONU. De la farine, des pâtes, de l'huile et du concentré de tomate ont été livrés à Tripoli au Croissant rouge libyen, qui se chargera de la distribution aux 35 500 personnes déplacées de la capitale libyenne.
A la demande du CNT, le PAM cherche par ailleurs à se procurer 250 000 tonnes de carburant pour couvrir les besoins humanitaires immédiats pour une durée de un mois. L'approvisionnement en carburant a été interrompu par les combats et la fourniture d'électricité dépend de générateurs fonctionnant au fioul. Du carburant est également nécessaire pour permettre aux hôpitaux et aux ambulances defonctionner.

Pour le mouvement amazigh, la Libye est un Etat laïc qui ne peut exister sans Tamazight



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La récente déclaration constitutionnelle du CNT a suscité beaucoup de commentaires et de réactions. Certaines voix, dans l’opinion dite occidentale notamment, la qualifient de révolutionnaire (inutile de dire jusqu’où ces voix sont prêtes à sortir les grands mots... qu’importe le flacon, pour vu que vous ayez l’ivresse !! Leur dirons-nous).
D’autres voix, au sein du mouvement amazigh cette fois, disent de cette déclaration qu’elle est tout simplement une mascarade !
En réalité, la déclaration constitutionnelle du CNT de Moustapha Abdouldjalil pose les jalons d’une république islamique. Cela est synonyme de la définitive éradication de l’amazighité. Inutile d’insister alors sur le pourquoi de l’acharnement avec lequel ce projet doit être combattu. Il faut barrer la route à ses porteurs avant qu’il ne soit trop tard !
Pourtant Imazighen de Libye, par la voix du Mouvement amazigh, ont fait savoir leur vision du futur Etat libyen. Après de nombreuses réunions tenues à travers plusieurs villes d’Adrar notamment à Jadu et à Ifran, les organisations de la société civile ont rédigé un document par lequel elles livrent les grandes lignes de leur projet pour le futur Etat libyen. Pour ces organisations, la Libye de demain devra être débarrassée de tout obscurantisme ; la Libye de demain ne pourra se concevoir sans Tamazight ; la Libye de demain devra être un Etat moderne respectueux de toutes les libertés ; la Libye de demain ne pourra être autre qu’un Etat décentralisé,…
Le document rendu public par le Mouvement amazigh a été adressé au CNT pour qu’il en tienne compte dans ses débats en vue de la rédaction de la déclaration constitutionnelle. C’était sans compter sur l’héritage dictatorial de certains membres du CNT voulant voir en la chute de Kadhafi l’occasion de concrétiser leur projet d’instauration d’une république araboislamique tranchant définitivement avec les racines amazigh de ce pays...
Non seulement le Mouvement amazigh n’a reçu aucune réponse à ses propositions, mais il a eu la grande surprise de découvrir un projet de constitution en totale contradiction avec ses aspirations.
Nous publions ci-après la version française des propositions du Mouvement amazigh d’Adrar n Infusen.

La Rédaction. 



COMMENT LE MOUVEMENT AMAZIGH LIBYEN VOIT LA LIBYE DE DEMAIN

Le moment est venu pour construire le nouvel Etat libyen moderne et libre. La conscience intellectuelle qui aspire à la démocratie et au respect de la diversité doit émaner des valeurs humaines universelles comme la reconnaissance et le respect de l’autre, le dialogue et la tolérance afin que nous puissions construire une entente nationale et travailler pour l’intérêt de tous.

Afin de construire prochainement un Etat démocratique qui respecte la liberté, la dignité et l’égalité, nous pensons que le respect des Droits de l’homme est incontournable. Afin de contribuer au débat sur la réalisation de ce projet, nous proposons notre conception concernant la prochaine constitution d’un nouvel Etat libyen démocratique, unifié et libre.

1- La langue amazighe en tant que patrimoine de tous les libyens sans exception, et la langue arabe, sont les deux langues officielles de la Libye. Elles jouissent des mêmes droits et des mêmes privilèges quant à leur utilisation au niveau de toutes les institutions de l’Etat. L’Etat travaillera à la protéger, à la perfectionner et à assurer son utilisation dans tous les domaines. L’Etat veillera aussi à enseigner les langues étrangères les plus utilisées dans le monde afin d’accéder à la science et à la modernité, de s’ouvrir sur les autres cultures et civilisations.

2- Après la libération et la stabilité de la Libye, les symboles de l’Etat doivent être conformes aux dimensions identitaire, historique, culturelle et intellectuelle de la Libye.

3- La Libye est un Etat laic démocratique et souverain, avec un régime constitutionnel et parlementaire basé sur la séparation souple et équilibrée des pouvoirs (législatif, judiciaire et exécutif) et la décentralisation.

4- Il est interdit de constituer des partis politiques sur une base religieuse, régionale, ethnique ou tribale. Et de manière générale, sur toute autre base discriminatoire ou contraire aux Droits de l’homme tels que reconnus universellement ;

5- Garantir l’égalité des libertés et des droits politiques, civiques, économiques, sociaux et culturels pour tous les libyens (hommes et femmes). L’Etat veillera à garantir et à protéger l’égalité des chances et le droit à la vie comme premier droit de tout être humain. Donner et garantir les mêmes chances aux personnalités, coalitions et courants politiques afin d’exprimer librement leurs idées et conceptions dans le cadre d’un dialogue serein, pacifique, démocratique et conforme à la loi aussi bien au niveau des droits que des devoirs.

6- Garantir la liberté d’existence sous toutes ses formes -intellectuelle, d’opinion, expressive- à travers toutes les formes de création, de diffusion et d’édition.

VIVE LA LIBYE - LA LIBYE LIBRE

Mouvement culturel amazigh,
Le 12 août 2011. 




 


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Rédigé le 30 août 07:23 par La Mécréante !
Pour le mouvement amazigh, la Libye est un Etat laïc qui ne peut exister sans Tamazight
« Ma ulac Tamazight, ulac Libya ulac ! »
Voila qui est bien dit ! C’est comme ça qu’il faut parler aux "Benghazouzis" ! j’y ajouterais même "ma ulac Tamazgha... " etc !
PS : intéressant à lire. Bravo les Chaouis !
Rédigé le 30 août 14:48 par Saga des Gémeaux
Pour le mouvement amazigh, la Libye est un Etat laïc qui ne peut exister sans Tamazight
Le mouvement amzigh libyen qui a débarrassé le pays du rat de Tripoli fait honneur au mouvement de libération de Tamazgha du seul colonialisme qui nous emmerde depuis treize siècle. Le CNT de Benghazi doit revoir sa copie de "déclaration constitutionnelle" et supprimer les termes qui heurtent le peuple amazigh libyen (seul vainqueur de la lutte contre le rat de Tripoli). L’emploie des caractères tifinagh montre que la Libye est une nation amazigh et non arabo-musulmane. La déclaration du mouvement amazigh libyen en faveur d’un Etat laïc et parlementaire arrive au bon moment pour rappeler aux rebelles de Benghazi que la Libye ne se fera pas sans Imazighen et que ces derniers sont incontournables. Frères et soeurs de Libye vous êtes la fiereté de Tamazgha.
Saga des Gémeaux
Rédigé le 30 août 15:04 par Ubizar
Pour le mouvement amazigh, la Libye est un Etat laïc qui ne peut exister sans Tamazight
le soutient de La France c’est qu’une vengeance sur 15 milliard de dollars promi par leur ami KADAFI en 2010. Bien sûr, le joli grand territoire du pétrole et de l’uranium libyen.
La France alors a juré par la chute de KADAFI
La France prépare Abd El-djalil comme successeur au pouvoir libyen.
La France participe à la création d’un Etat islamique arabe coloniale en Libyen.
L’europe signe une aliance colonial avec le panarabisme contre l’Afrique du Nord
La France prépare Abd El-djalil comme successeur au pouvoir libyen.
Un soulevement préparer d’avance.
Rédigé le 30 août 20:06 par un lecteur
Pour le mouvement amazigh, la Libye est un Etat laïc qui ne peut exister sans Tamazight
Inefousiyen ne devraient pas déposer leurs armes à moins qu’ils aient la certitude que leur identité sera pleinement reconnue par la nouvelle libye qui est entrain de naitre, il ne faut pas qu’ils se fassent avoir comme leurs cousins kabyles, ma ulac tamazighth oula oulac oulac. je déteste les clichés, les préjugés, les raccourcis et le langage qui suinte le racisme, mais force est de reconnaitre que la majorité des arabes ne reconnais que ce qui est arabe.
Rédigé le 30 août 21:03 par ExMuzz
Pour le mouvement amazigh, la Libye est un Etat laïc qui ne peut exister sans Tamazight
La moindre des choses serait d’effacer ce croissant du drapeau libyen qui est pour moi, en tant qu’athée, une insulte suprême au bon sens, aux droits de l’homme et à l’identité des Imazighen. Ensuite, soit une Libye laïque tamazight qui se retirera de tous les mouvements pan-arabistes ( la Ligue arabe, le Maghreb arabe etc... on a le droit de rêver ), soit la partition ( beaucoup plus réaliste ).
Rédigé le 31 août 11:01 par Saga des Gémeaux
Pour le mouvement amazigh, la Libye est un Etat laïc qui ne peut exister sans Tamazight
Je suis entièrement d’accord avec toi ExMuzz, le croissant et l’étoile de l’islam (representant une divinité païenne en passant) doit être retiré du drapeau libyen. Il n’est pas normal que ce symbole de la tyrannie arabo-musulmane ait sa place sur le drapeau d’une nation amazigh et comme tu l’as cela est une insulte au bon sens, aux droits de l’homme et à l’identité amazigh. Une Libye amazigh et laïque doit se retirer des organisations panarabistes. Le coup qu’Imazighen ont porté au colonialisme arabo-musulman constituera un précédent pour nous Kabyles non contaminés par les fables muslims.
Saga des Gémeaux
Rédigé le 31 août 11:25 par Yidir
Pour le mouvement amazigh, la Libye est un Etat laïc qui ne peut exister sans Tamazight
Ce que tu dis relève tout simplement du bon sens. Mais ne demandons pas aux Libyens de tout faire d’un coup. Ce qu’ils ont entrain de faire est déjà énorme. Ne sabotons pas leur travail, aidons-les plutôt à réussir et à faire barrage aux arabo-islamqiues. Et si on veut vraiment cette révolution qui se débarrassera de tout ce qui à pollué l’Afrique du Nord, allons faire tous ce que les Libyens font et là tous ensemble on y arrivera. Mais si on les envoie au charbon et on leur dicte ce qu’ils doivent faire ne tenant compte d’aucune réalité, cela est de l’irresponsabilité. Et la révolution ne peut être virtuelle ; elle se fait sur le terrain. Il est très facile, derrière un écran d’ordinateur et avec un pseudonyme, donner des recettes. Beaucoup d’entre toutes ces personnes qui palabrent sur Internet voyagent avec des passeport écrits en arabe et qui portent le croissant... cela ne les dérange pas... et en même temps on demande aux Libyens d’effacer en quelques mois, et tous seuls, 14 siècles de colonialisme...
Quel que soit l’issue de cette affaire libyenne, les Amazighs de Libye auront donné une leçon à tous les Berbères et auront montré le chemin à prendre. Ils ont montré le chemin pas par le discours ou par Internet, mais en prenant les armes et en affrontant sur le terrain les ennemis. Ils ont assumé leur amazigjhité en plein guerre, ils ont déployé le drapeau amazigh en plein guerre, certain s d’entre eux ont enlevé le croissant et l’étoile du drapeau libyen qu’ils ont remplacé par le zad, d’autres ont enlevé juste l’étoile qu’ils ont remplacée par le zad, ils ont mis tifinagh partout, ils ont créé des conseils locaux dans chaque région et ont fait de tamazight une langue de travail, etc etc...
Et les libyens aujourd’huiattendent qu’ailleurs Imazighen fassent comme eux... ainsi on pourra aller loin tous ensemble...
Yidir.