lundi 30 août 2010

OUSTES LES ROMANOS ! (réaction ...)


OUSTES LES ROMANOS ! (réaction ...)

samedi 28 août 2010


Ce texte nous a été envoyé par son auteur. Nous le diffusons (avec son accord) car nous partageons sa réaction !


« Les gitans ? Les tanges ? Les Roms ? Les Gens du voyage ? Des parasites ! Des nuisibles ! Sarko y fait s’ki fo ! Ouste les romanos ! »
C’est vrai que les gitans n’ont pas la cote. Et ça date pas d’aujourd’hui. Sans tomber dans la démago ou le cliché parano, juste ces dernières décennies, genre 39/45, au 20ème siècle et pour ceux qui ont la mémoire courte, sachez que l’état français à concentré, déporté, raflé, interné les nomades, pour la majorité d’entre eux, français depuis plusieurs générations et qui plus est, d’une façon plus que zélée, juste pour plaire à l’occupant.
Aujourd’hui au 21ème siècle ça continue : schémas départementaux relatifs à l’accueil des Gens du voyage dénoncés, annulés, stoppés, villages d’insertion surveillés (gardés), chasse aux tsiganes officiellement ouverte depuis juillet 2010, avec obligation de rendement : 300 camps de Roms/Gens du voyage doivent être démantelés selon les ordres du président Sarkosy, communes hors-la-loi faute d’avoir une aire d’accueil pour les nomades.
Une épuration ethno-sociale ? Une chasse aux indésirables ancestraux ? Un contrefeu pour faire oublier pendant la période estivale les autres « affaires brûlantes » liés au pouvoir en place (Bettancourt, les retraites, Woert, ...), d’où le zélé « Hortefeux » sans jeu de mot) pour solutionner la question « gitane » ? A moins que les campagnes électorales ne soient déjà commencées. Là, on annonce les couleurs : la droite fait ses commissions dans l’extrême droite, la gauche s’intéresse enfin aux conditions des Gens du voyages, de temps en temps à celle des roms, les verts, verts de honte...chacun se positionnant histoire d’être devant les feux de la rampe.
« Je possède une grosse cylindrée. Suis-je suspect » ?
Depuis le maréchal Pétain, depuis la fin de la seconde guerre mondiale- mai 1945- sauf pour les nomades gitans/français pour la plupart/rappelons-le/ libérés des camps de concentration/internement en juin 1946, date à laquelle, on à pensé qu’il était bon de libérer les « nomades » , rien a vraiment changé : il faut qu’en période de crise que quelqu’un paye l’addition : Il y a eu les protestants, les juifs, les sarrasins, les gitans, encore les juifs, les sarrasins devenus « arabes », les gitans, encore les juifs et les gitans. Maintenant, c’est les Gens du voyage, les Roms, les français d’origine étrangère (un peu sarrasins), mode oblige.
Dans l’inconscient collectif ce sont « ces gens là » qui foutent la merde, qui, toujours dans cette mélasse culturelle populo-colonialiste, sont désignés ethniquement et originellement, délinquants et fouteurs de merde. Normal « c’est pas des gens comme nous, c’est pas des gens civilisés » entendrons-nous.
Coupable donc des maux les plus vils.
L’affaire Dreyfus jouée et rejouée sans cesse...Toujours à l’affiche.
Depuis, ça se bouscule au portillon de la grande France celtogoth judéo chrétienne propre : les leaders ne manquent pas. Les idées non plus, jamais de pénurie de ce coté là.
Un retour en arrière ? Faut-il cloner Jeanne d’Arc ? Faut-il réveiller le Django Reinhardt qui sommeille au fond de chacun d’entre-nous ?
C’est que ça dérape grave.
Où est passé le pays des droits de l’homme, des libertés et de l’égalité (sauf pour les gitans qui bénéficient en France d’un traitement administratif et social discriminatoire) ?
Ou est passé le pays de la fraternité (sauf pour les gitans que personne ne veut comme voisin, comme riverain) ?
Ce qui est sur, c’est qu’on glisse de plus en plus.
− Obligation pour les Gens du voyage de se soumettre à un contrôle judiciaire !
C’est déjà fait grâce à la législation du carnet de circulation, digne héritier du carnet anthropométrique, obligatoire pour les « nomades français ».
− Obligation de démontrer sa citoyenneté quand on est nomade !
Déjà fait aussi : il faut être « rattaché » à une commune depuis au moins 3 ans quand on est nomade pour pouvoir jouir de ses droits civiques.
A qui le tour ?
Suspension de la nationalité française ? Nationalité française « à point » comme le permis de conduire avec obligation de stage pour récupérer un ou deux points, histoire de pas être trop en marge ? Chasse au chômeurs, au RSAïstes (anciens RMIstes) ? Ça ressemble à une campagne électorale de je ne sais quel candidat (A moins que cela ne soit ...)
Mais bien sûr, on est en période de crise. Tout s’explique.
De foie pour certain, de rire pour d’autre, la crise n’est pas forcément la même pour tous le monde et ne possède pas forcément la même intensité de douleur. Certains y perdent leur dignité, leur humanité, leurs enfants, leurs domicile, leurs espoirs, d’autres y gagnent leur notoriété, la popularité, des voix électorales, un train de vie certain.
Certains y voient même un début d’une nouvelle solution « finale » bénéfique contre ceux qui, selon eux, parasitent la France.
Moi j’y vois du marron, couleur des idées politiques d’aujourd’hui, j’y vois des mouches à merde porteuses d’un non avenir pour nous les citoyens-voyageurs, Gens du voyage, gitans de France.
Allons enfants de la Patrie....

Gabi Jimenez, Désigné parasite de la société française www.gabijimenez.fr


dimanche 29 août 2010

Révélations du principal médiateur burkinabais Mustapha Ould limam Chafi “Comment j’ai négocié avec belmokhtar pour libérer les espagnols”

Liberté (Algérie) 29 août 2010

“Comment j’ai négocié avec belmokhtar pour libérer les espagnols”

Révélations du principal médiateur burkinabais
dimanche 29 août 2010
Les négociations avec les ravisseurs des deux otages espagnols se sont déroulées pendant neuf mois sur le territoire malien.
L e principal médiateur révèle qu’il s’est déplacé pas moins de 10 fois dans les camps de l’Aqmi basés au nord du Mali où il a négocié la libération des otages “directement avec Belmokhtar”.
Le médiateur principal dans cette affaire dévoile son rôle. Mustapha Ould limam Chafi a confirmé qu’il avait mené personnellement les négociations entre l’organisation terroriste Aqmi et les autorités espagnoles pendant les neuf mois qu’aura duré cette prise d’otages, la plus longue jamais réalisée par l’Aqmi. “Je me suis déplacé pas moins de 10 fois dans les camps de l’Aqmi, c’était difficile et long”, raconte Mustapha dans un entretien accordé au journal espagnol ABC. Il ajoute qu’il a négocié avec Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El-Abbas (Laâouer), ex-“émir” du Sahara qui s’est replié depuis l’année 2004 au nord du Mali avec sa femme, issue de la tribu de Barabicha (arabe du Mali) où il a tissé des relations avec des responsables maliens, selon ses proches.
“J’ai dit à Belmokhtar que l’Espagne désapprouve le raid français” Il a également révélé qu’il s’était déplacé dans les camps de Belmokhtar une semaine seulement après l’enlèvement. “Je leur ai ramené des médicaments pour l’otage Albert Vialta, qui était atteint de trois balles au pied lors de son enlèvement en Mauritanie” et l’a convaincu de libérer l’otage femme sans pour autant fournir le moindre détail. Le médiateur a précisé que l’attaque franco-mauritanienne menée contre l’Aqmi dans le territoire malien, le 22 juillet passé, pour tenter de libérer l’otage français Michel Germaneau – qui s’est soldée par un échec – a été “le moment le plus difficile” de sa mission, d’autant que les ravisseurs étaient sur le point d’exécuter les deux otages espagnols. “Nous les avons considérés presque pour mort. Nous croyions que c’était une cause perdue”, a-t-il ajouté. Mustapha Chafi affirme qu’il s’est alors efforcé de convaincre Belmokhtar qu’il fallait “dissocier les cas français et espagnols”. “Je leur ai expliqué que non seulement l’Espagne n’a pas participé à l’opération militaire, mais aussi qu’elle la désapprouvait”, a-t-il confirmé. Il a tenu à saluer “l’effort considérable” du gouvernement espagnol et leur service de renseignement pour leur “sagesse et compréhension”, comme il n’a pas manqué de critiquer le gouvernement mauritanien qui a posé, selon lui, des obstacles. Ce qui a tardé la libération des otages avant qu’il décide enfin d’extrader le mercenaire malien Omar le Sahraoui qui était présent lors de la libération des otages. Le gouvernement mauritanien a vainement tenté de convaincre le gouvernement espagnol que “les enlèvements de l’Aqmi dans la région du Sahel sont planifiés par Mustapha Chafi qui l’a accusé en échange d’une part de la rançon”. Ce que nie totalement ce dernier, tout en affirmant qu’il était médiateur pour la libération des otages seulement. “je n’ai rien à voir avec la rançon”, a-t-il dit. D’ailleurs, il explique dans cet entretien que “le plus important pour libérer les otages était d’éviter la publication des photos et les vidéos montrant les otages. Ces vidéos étaient en notre possession, nous les médiateurs, pour les remettre au gouvernement espagnol dans le cadre des négociations, preuve de leur vie, la publication porte atteinte au gouvernement espagnol et au peuple”. Pour ce médiateur, les négociations “difficiles” devaient se dérouler en sagesse loin de la médiatisation et la pression de l’opinion publique. Même cas après leur libération où le mot d’ordre a été donné pour ne pas divulguer la nouvelle jusqu’à ce que les otages soient en sécurité, d’autant que ces derniers ont dû parcourir des centaines de kilomètres à travers le désert jusqu’à la frontière sud de Burkina Faso. Un hélicoptère burkinabé les a récupérés dans la région de Menaka, pour les transporter à Gorom puis à Ouagadougou, de crainte qu’ils ne tombent entre les mains d’autres mercenaires attirés par l’odeur de la rançon.
“Les orientations” du médiateur Chafi avoue que les revendications de l’Aqmi étaient exagérées. “Belmokhtar avait exigé auparavant la libération de Ould Essamen et 14 autres détenus en Mauritanie”, a-t-il déclaré mais “grâce” à la médiation, Belmokhtar s’est contenté de récupérer le mercenaire en plus d’une rançon estimée à 7 millions d’euros, selon la presse espagnole. Pour rappel, Khedim Ould Essammen est l’“émir” de l’Aqmi de Chenkiti (Mauritanie) et serait le commanditaire de l’assassinat de 4 touristes français à Alleg en Mauritanie en 2007. Mustapha Chafi ou le Bob Dinar Africain… principal négociateur de Belmokhtar Des sources proches des négociations précisent que c’est Belmokhtar, et non le gouvernement espagnol, qui avait choisi Chafi comme médiateur au vu de son “expérience”. Il avait notamment déjà négocié la libération de deux diplomates canadiens en 2009 en échange de 2 Mauritaniens détenus au Mali dont un spécialiste en explosifs, et l’otage français Pierre Camette en échange de 4 détenus au Mali. Il aurait des relations avec des hauts responsables au Mali et en Libye. Il est issu d’une des plus grandes tribus à l’est de la Mauritanie tout comme sa belle famille est des touareg. Il est le conseiller africain du président burkinabé, on le nomme “Bob dinar Africain”.
Belmokhtar toujours actif ? Alors que l’on croyait Mokhtar Belmokhtar, en trêve, dans le Sahara, et qu’on évoquait des négociations en vue de son éventuelle reddition, l’homme refait surface par ces enlèvements. Mokhtar Belmokhtar s’était retiré du GSPC après l’affiliation de ce groupe à Al-Qaïda. Droudkel l’a remplacé par Yahia Djouadi, “émir” du Sahara et du Sahel. L’affaire des otages espagnols l’a fait sortir de l’ombre et a dévoilé sa stratégie dans le Sahel, alors que les enlèvements des étrangers sont attribués à son rival Abou Zeïd qui détenait l’otage français Germaneau et qui avait exécuté, en 2009, le Britannique Edwin Dyer. Mais voilà que l’Aqmi revendique ses kidnappings. Y a-t-il alors une nouvelle alliance entre les deux ex-“rivaux” ? Belmokhtar s’est replié au nord du Mali depuis 2004, selon une source proche de sa mère, qui lui rend souvent visite dans ce pays. Il a installé des camps d’entraînements selon les aveux des terroristes arrêtés en Mauritanie qui ont confirmé qu’ils ont été entraînés dans ces camps qui existent depuis des années. Mustapha Chafi le réaffirme aussi alors que Bamako n’a jamais mené des opérations militaires ciblant ces bases.
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1 Message

  • Je ne peux qu’etre content de la libération de deux espagnoles qui ont passés des mois en captivité et je féllicite leurs proches pour les avoir parmis eux après ce qu’ils ont endurés.
    Par contre la personne de Chafi n’est pas claire... Avant meme les aquisations des la Mauitanie, il m’avait paru peu cohérent... En fait il n’est meme pas trop intelligent pour fabriquer un mensonge qui ne nous faira voir que du feu... Bref peut etre que c’est des préjugés, mais il me rassure pas ce Chafi qui apparait au Niger, en Mauritanie, au Burkina dans des roles meconnus du publique... est-il un humanitaire, un homme d’affaire, un diplomate ? Comment c’est-il sympatiser avec une horrible personne comme Belmoktar jusqu’à ce dernier le propose comme médiateur ? Esperons qu’il est de bonne fois et qu’on n’aura plus besoin de ses services...
    En fin j’aimerai dire aux auteurs des ses enlevements que les habitants anaunymes du Sahel Laique, payent très chère leurs actes en plus de ce qu’ils infligent aux ressortissants "occidentaux"que du bien s’ils sont civiles. Dieu est bon, misericordieu, juste et pas monstrieux.
    Habitants du Sahel Laique.....
    Voir en ligne : Qui est Chafi ?

samedi 28 août 2010

Au Niger, une population assoiffée pendant la canicule

Au Niger, une population assoiffée pendant la canicule

L. Mouaoued/RFIPar RFI

Depuis quelques jours la ville d’Agadez dans le nord du Niger est confrontée à un problème d’eau. Les poteaux électriques qui alimentent la principale station de pompage de la ville sont tombés à cause des intempéries et le groupe électrogène de secours de cette station de pompage est tombé lui aussi en panne. Les populations se débrouillent là-bas sous la canicule pour trouver un peu d’eau.
Ce sont les habitants des quartiers populaires comme Dagmanet, Sabon Gari ou Misrata qui manquent cruellement d’eau. Les robinets sont secs depuis plus d’une dizaine de jours. Pour avoir un peu d’eau il faut aller dans le quartier administratif. Là-bas les robinets accessibles qui ont encore de l’eau sont pris d’assaut par des longues files d’attente.
Dans la rue sous une forte chaleur, on croise hommes, femmes et enfants transportant des bidons vides à la recherche d’eau. « Ici un bidon d’eau de 20 litres se vend à 500F CFA », témoigne un habitant du quartier Dagmanet.

La nuit, après la rupture du jeûne de ramadan, comme il fait moins chaud, les habitants de Dagmanet sont encore plus nombreux devant les bornes fontaines à attendre souvent jusqu’au petit matin pour faire une petite provision d’eau pour la journée.

La Société de distribution d’eau se déclare à l’œuvre afin de trouver une solution rapide à cette pénurie d’eau. Des assurances qui ont du mal à passer auprès d’une population de plus en plus assoiffée.

Intronisation du chef du groupement touareg IHAGARANE à Tiguida N’Tagaït Le 18 et 19 septembre 2010

Intronisation du chef du groupement touareg IHAGARANE à Tiguida N’Tagaït Le 18 et 19 septembre 2010

Burkina Faso, le nouveau médiateur du Sahel

Burkina Faso, le nouveau médiateur du Sahel
RFI
jeudi 26 août 2010



La libération ce week-end des otages espagnols enlevés par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) est à mettre à l’actif du Burkina Faso. Ce n’est pas la première fois que Ouagadougou intervient dans ce genre d’affaires. Au fil des années, le président Blaise Compaoré s’est imposé comme un médiateur incontournable pas seulement à Lomé ou à Conakry mais aussi dans le désert.
Avec la libération des deux derniers otages détenus au Mali ce week-end, les humanitaires Roque Pascual et Albert Vilalta, le Burkina Faso s’affirme une nouvelle fois sur le terrain des médiations.
Avant de s’occuper du dossier des Espagnols, le Burkina avait œuvré pour les deux italiens Sergio Cicala et Philomène Kabooree enlevés en Mauritanie en décembre 2009 et libérés en avril 2010. C’est aussi grâce à la médiation burkinabé que Robert Fowler, le diplomate canadien envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU enlevé au Niger en décembre 2008, a pu être libéré en avril 2009.
Blaise Compaoré s’est s’entouré de conseillers qui connaissent le désert du nord-Mali, qui ont su tisser leur réseau, et qui s’appuient sur des notabilités locales maliennes et de grands commerçants incontournables dans la région…
Dans les médiations burkinabé on retrouve plus particulièrement un homme, un émissaire que Blaise Compaoré appelle son « homme du désert ». Il est présent parfois aux côtés des otages à qui il apporte des médicaments. C’est lui qui généralement va aussi les récupérer dans le désert une fois la libération négociée.

Relations troubles

Malgré les relais de terrain dont dispose le Burkina Faso, les médiations ne sont pas toujours évidentes. Il aura fallu 9 mois pour que les espagnols rentrent chez eux. Il y a parfois aussi une forme de concurrence diplomatique entre le Mali et le Burkina sur un même dossier. A titre d’exemple, dans le cas particulier de l’otage canadien Robert Fowler, deux médiations, malienne et burkinabé étaient lancées, et c’est finalement celle menée par Ouagadougou qui a abouti à la libération, donnant ainsi une forme de légitimité par la suite aux burkinabé sur le dossier.
Aux yeux de certains experts du dossier, le Burkina Faso jouit d’une place de choix par rapport au Mali, pris en tenaille entre les pressions des pays occidentaux d’où sont originaires les otages, et al-Qaïda au Maghreb islamique qui a installé ses bases dans le nord du pays. Un contexte qui permet à Ouagadougou d’asseoir peu à peu sa position, au détriment parfois de Bamako.
Les médiations menées par le Burkina dans le désert malien ne font cependant pas l’unanimité. Sur le terrain, certains pointent le rôle occulte des médiateurs qui œuvrent pour Ouagadougou, voire les relations troubles que certains entretiennent avec les ravisseurs.

Reprise en septembre de la « Cure salée », la fête annuelle des pasteurs nomades dans le nord-Niger

APA
Reprise en septembre de la « Cure salée », la fête annuelle des pasteurs nomades dans le nord-Niger
vendredi 13 août 2010

APA-Niamey (Niger) La fête des pasteurs nomades communément appelée « Cure salée », interrompue depuis 2007 en raison de la résurgence de l’insécurité dans le nord du Niger, se tiendra « dans la seconde quinzaine de septembre », a annoncé Colonel Yayé Garba, le gouverneur de la région d’Agadez, cité jeudi par la radio nationale.
Manifestation traditionnelle des éleveurs, célébrée depuis plusieurs décennies dans la bourgade d’Ingall, à 190 km au sud-ouest d’Agadez, la « Cure salée » est aussi un mouvement d’ensemble des pasteurs touarègues, arabes et peuhls vers cette localité, dans la vallée de Téguida, à la croisée des monts de l’Ader et de Teguidan Tessoum, jadis écumés par les rebelles touaregs.
La cessation de la rébellion dans le nord du Niger, intervenu depuis 2009, permet ainsi de relancer cette fête, qui a lieu dans cette région pastorale, réputée pour sa teneur en principes salins.
Au-delà de son caractère festif, la « Cure salée » est une opportunité pour les autorités nigériennes d’informer et sensibiliser un grand nombre d’éleveurs et même des opérateurs économiques pour les amener à comprendre l’importance du secteur de l’élevage.
Diverses manifestations culturelles sont au programme de cette fête qui met en exergue les danses et les chants du désert ainsi que les modes vestimentaires et capillaires du Ténéré, le désert nigérien.
Les activités artistiques se déclinent aussi en un mouvement d’ensemble de camelins au rythme du « tendé », une musique touarègue, et de la fantasia.
La reprise des activités touristiques dans la région septentrionale du Niger, à Agadez, où se trouvent le désert du Ténéré, les oasis et plusieurs gravures rupestres, après trois années de gel du tourisme international, a été marquée par la relance des vols charters.
Pays aux trois quarts désertiques, dans le nord-est, le Niger présente également une géographie variée avec de nombreux sites naturels dont la réserve de l’Aïr et du Ténéré, les cimetières de dinosaures, le sanctuaire des addax et les dunes du grand nord.

Après avoir libéré deux Occidentaux contre une rançon,Aqmi exécute son otage Touareg

Après avoir libéré deux Occidentaux contre une rançon

Aqmi exécute son otage touareg algerien
Le Temps d’Algérie
mercredi 25 août 2010
Aux yeux des intégristes islamistes d’Al Qaïda au Maghreb islamique, la vie d’un otage algérien, quand bien même fut-il de confession musulmane, n’a aucun poids devant celle des otages occidentaux. Qui vaut des millions d’euros.
Les membres de sa famille s’y attendaient : Ouaghi Bada, le guide targui enlevé lors de l’attaque d’une patrouille de la Gendarmerie nationale à Tinzaouatine, a finalement été exécuté par ses ravisseurs. Bada aurait été mis à mort par ses ravisseurs, lundi ou mardi, et la nouvelle de son exécution a été confirmée par des membres de sa tribu à Kidal, au nord du Mali.
Des notables de la ville malienne expliquent que le groupe terroriste qui détenait le guide targui a procédé à l’exécution du guide en réaction à l’éventualité d’une attaque que l’ANP projetait de lancer contre Aqmi. Les sources citées par l’Agence France Presse (AFP) qui a rapporté l’information présentent la victime comme un douanier retraité, ce qui n’est pas le cas.
Cet ancien fonctionnaire, âgé de 59 ans et père de 9 enfants, a pris sa retraite pour se reconvertir en guide dans une région qu’il connaissait comme sa poche. Son frère Khabou, également guide, nous a fait savoir, il y a moins d’une semaine, qu’il était sans nouvelle de son frère aîné.
Hadj Touha, vice-président de l’APC de Tinzaouatine, apparenté à la famille Ouaghi, avait indiqué de son côté que les nomades membres de leur tribu se trouvant de l’autre côté de la frontière se refusent à communiquer la moindre information aux autorités algériennes de peur de subir des représailles.

Les bandes d’Aqmi, disait-il, auraient droit de vie et de mort sur les populations de la région qu’elles terrorisent. « L’Etat malien est faible, alors ils font ce qu’ils veulent », avait-il précisé. Hier, nous n’avons pu joindre aucun de nos contacts à Tinzaouatine.
L’exécution de Ouaghi Bada, après un mois et demi de captivité, était prévisible. L’homme ne pouvait constituer une monnaie d’échange ni pour sa famille, très pauvre pour payer une rançon, ni pour l’Etat algérien, qui mène une guerre impitoyable contre les groupes terroristes islamistes. Blessé lors de sa capture, Bada est devenu encombrant pour ses ravisseurs qui, de toute évidence, ont préféré le liquider. On ne sait cependant si le guide a été abattu juste après son enlèvement après avoir été condamné à mort dans une parodie de justice propre aux groupes djihadistes ou entre lundi et mardi dernier comme le rapporte l’agence française de presse.
Quoi qu’il en soit, aux yeux d’Aqmi - mais aussi de la communauté internationale - la vie d’un otage algérien n’est d’aucune valeur comparée à celle d’un otage occidental qui vaut, elle, des millions d’euros et une entorse au droit international.
Aucune ONG, aucun gouvernement, aucun média n’a en effet pris la défense de Ouaghi Bada. Après tout, ce n’est qu’un Targui, musulman de surcroît, dont la mort n’a aucune incidence sur le cours de la vie… en Occident.

lundi 23 août 2010

Niger News

Salut à toutes et tous nos lecteurs ,Issikta est en vadrouille  quelque part entre le Sahel et le Sahara,hé oui à chacun ses vacances et ses destinations !!Iss vous promet toutes les nouvelles politiques ,culturelles et sociales  de la region Ouest africaine à son retour.
L'hivernage annonce des recoltes plus consequentes pour les agriculteurs durement eprouvés par la secheresse et la malnutrition au sud du Niger .
Les pluies sont abondantes et les pâturages aussi ,les eleveurs commencent a rever des lendemains meilleurs du Sahel aux confins du Ténéré ,c'est pareil pour le Mali,le Togo et le Burkina Fasso.
Au Niger ,y'a des coupures d'electricités quasi quotidiennes ,et celle de l'eau en plein Ramadan ...Imaginez sous 42 °..Pas besoin de dessin j'imagine..
Une sorte de lassitude ,de resignation ou de fatalité par rapport aux recents evenements ,même si la plupart veulent encore croire que les militaires au pouvoir restaurerons la democratie et que des institutions solides serons herités de la transition .
Niamey ,il fait chaud ,la ville est calme ,même les Week end ,seul le fleuve au coucher du soleil  resplendit de mille couleurs ,il passe nonchalent entre les deux rives de la ville comme un sourire narquois!!
Har Alakh Tanimert  bonnes vacances et bon ramadan !!