mercredi 27 janvier 2010

Libye : risque de désillusion pour Dassault Aviation


publié le 26 janvier 2010
dubaifrance.com


Libye : risque de désillusion pour Dassault Aviation

D’après le journal les Echos, La Libye aurait relancé les discussions pour l’achat de Rafale et d’autres armements. Une délégation militaire de haut rang a été reçue la semaine dernière à l’ Elysée pour réactualiser l’option d’achat de 14 exemplaires de l’avion de combat Rafale, de 8 hélicoptères de combat Tigre et de différents types de blindés qui avait été abordé lors de la visite du colonnel Khadafi en 2007.
On se souvient de la réaction de l’ex secrétaire d’Etat aux droits de l’homme Rama Yade avec cette phrase " la France n’est pas une serpière" à propos de la venue du président Libyen, s’érigeant ainsi en donneuse de leçon vite remis à la real politik par son ministre de tutelle. Un an après cette même secrétaire était étrangement absente sur la guerre de Gaza qui a fait 1400 victimes dont 400 enfants. Pendant longtemps, Israël s’est fourni chez Dassault pour son matériel aéronautique et Dassault Aviation pourrait faire les frais d’une politique arabe française à géométrie variable.
En 30 ans, pas un seul Rafale n’a été exporté. Après les échecs en Corée du Sud, aux Pays-Bas et à Singapour, au Maroc a été cinglant, peu après l’élection de Nicolas Sarkozy. Une défaite emblématique des carences de l’organisation politico-administrative à l’export, avec des offres à des prix différents présentées par Dassault et par l’administration. L’avionneur est aussi en discussion avancé avec les Émirats Arabes Unis qui souhaite renouveler sa flotte d’une soixante de Mirage-2000 par le Rafale pour un montant de 6 à 8 milliards d’euros. L’échec du nucléaire français à Abou Dhabi pourrait bien déteindre sur le groupe Dassault qui cherche désespéremment à vendre son Rafale.

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