jeudi 23 octobre 2008

Avec les rebelles touareg au Sahara



Michel Beuret hebdo.ch L’Hebdo (Suisse) 23-10-2008

jeudi 23 octobre 2008

Niger. Sous le sable, des tonnes d’uranium enrichissent l’Etat et les groupes étrangers. Mais cette ressource ne bénéficie en rien aux locaux, qui n’ont droit qu’au mépris. Certains ont pris les armes.

Le photoreporter suisse Philippe Dudouit est l’un des très rares journalistes à avoir pu photographier et accompagner la rébellion touareg sans se faire arrêter par les services nigériens et expédier en prison « pour haute trahison ».

Parti en mars 2008 dans l’extrême nord du Niger, il peut témoigner des crimes de guerre dont l’armée nigérienne s’est rendue coupable. « Elle détruit les villages, pille, abat les troupeaux. Des restes de villageois coupés en morceaux et enterrés à la hâte sous le sable ont aussi été retrouvés. »

La tension est très forte dans toute la zone de peuplement touareg, « ces gitans du désert que tout le monde méprise et rejette », au sud de l’Algérie, au nord du Mali et, plus encore, au Niger. Certains observateurs évoquent déjà le scénario d’un « Darfour bis » dans cette région du Sahara peuplée de 3 millions de Touareg. Comment en est-on arrivé là ?

La suite de l’article le mercredi, 29. octobre 2008...

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